N.É.O. T1 de Michel Bussi

Commentaire sur le livre 1
La chute du soleil de fer

*Quelque chose est en train de changer, Zyzomys, on ne le voit pas encore, mais je le sens. C’est dans l’air. La course des nuages n’est plus la même. Ni la caresse du vent, ni la brûlure du soleil. Quelque chose se modifie. Nous ne pouvons pas attendre les grands froids de la Veillée du Sanctuaire. Nous devons nous préparer. *

Extrait : NÉO, livre 1, LA CHUTE DU SOLEIL DE FER, de Michel Bussi. Édition de papier, Pocket jeunesse, 2023, 600 pages. Format numérique : 12-21 éditeur, 2020, 513 pages, 2208 KB. Version audio : Lizzie éditeur, 2020, durée d’écoute : 11 heures 50 minutes. Narrateur : Damien Witecka

Dans un monde où les adultes ont disparu, il existe deux refuges pour les deux bandes rivales d’enfants qui ont survécu au cataclysme : le tipi et le château. Les uns chassent pour se nourrir, les autres vivent reclus et protégés. Bientôt, une étrange maladie fait peser un risque de famine sur le clan du tipi, le privant de ses proies. Et si ceux du château étaient à l’origine de cet empoisonnement ?

L’heure de la confrontation est venue : la guerre entre les deux tribus peut-elle encore être évitée, alors que la nature est plus menacée que jamais ? Zyzo, l’espion au grand coeur du tipi, et Alixe, la reine du château, sauront-ils unir leurs forces pour déjouer les mystères, les intrigues et les trahisons ? ILS SONT PRÊTS À TOUT POUR SAUVER L’HUMANITÉ.

Du Bussi pour les jeunes

Première incursion de Michel Bussi dans la littérature jeunesse. Même si certains détails sont à parfaire, je crois que c’est prometteur. Voyons d’abord le tableau : nous sommes dans un futur post-apocalyptique. L’humanité a été décimée par un gaz toxique. Toutefois, en France, des enfants ont survécu. Au début de l’histoire, ils ont tous douze ans. Je vous laisse découvrir pourquoi. L’idée est originale.

Ils sont vivants parce que quelques adultes un peu plus résistants ont pu subvenir à leurs besoins dans leurs premières années de vie. À l’origine, les enfants ont formé deux clans : les enfants du tipi, abritée par la tour Eiffel <habillée> et les enfants du Château, à l’abri dans un célèbre musée électrifié par un satellite qui les fournit en énergie solaire, appelé SOLEIL DE FER. Grâce à l’Énergie, les enfants du Château ont accès à tout ce dont ils ont besoin y compris la culture et la connaissance.

Les deux clans se détestent et sont toujours au bord de la guerre. Un jour, alors que la guerre est sur le point d’éclater, les enfants doivent faire face à un ennemi commun : une étrange maladie tue les animaux et provoque la famine. De plus, le SOLEIL DE FER est loin d’être propre et éternel…Sera-t-il possible pour les enfants de mettre la haine de côté ? De résoudre mystères et trahisons ?

Au moment d’écrire ces lignes, je ne sais pas vraiment comment les ados ont perçu cette lecture mais j’ai été frappé par le fait que l’auteur prête aux enfants de son histoire des raisonnements qui ne sont pas de leur âge avec un sens artificiellement aigu de la haine, de la trahison et de l’intrigue. Pour des enfants de 12 ans, c’est un peu poussé. Les personnages manquent de profondeur. Le plus réussi est celui d’Alixe, la reine du château qui est d’une authenticité rafraîchissante.

Quant au personnage central, Zizomis, il est un peu froid et pusillanime. Difficile de s’y attacher mais son amour de la paix et de l’harmonie jouera dans la balance. Le thème choisi pour changer le cours de l’histoire, c’est-à-dire cette mystérieuse maladie qui tue les animaux m’a semblé sous-développé, un peu noyé dans les palabres des enfants. Enfin, il y a de longs passages statiques, pas beaucoup d’action sauf dans le dernier quart du récit, porteur d’émotions.

Malgré ses faiblesses, j’ai été sensible au récit parce qu’il propose une intéressante réflexion sur l’utilité de la guerre et sur les mécanismes de rapprochement dans un conflit. Ici l’ennemi commun est presque un prétexte qui amène le lecteur à s’interroger sur la violence, le bellicisme et la domination par le pouvoir, la haine. L’atavisme est peut-être une explication mais certainement pas une excuse. Des personnages ont la haine dans le sang, comme Mordélia, la sorcière du tipi.

L’âge des personnages suggère qu’il n’est jamais trop tôt pour transmettre de bonnes valeurs. L’auteur nous fait aussi un clin d’œil bien pensé sur la protection de l’environnement. Il y a beaucoup de personnage dans l’histoire mais l’auteur et l’éditeur ont eu l’excellente idée de dresser une liste des principaux acteurs avec leurs principaux attributs. Je salue cette initiative qu’on devrait voir plus souvent.

Voilà, je vous laisse découvrir le SOLEIL DE FER et la première grande protectrice des enfants MARIE-LUNE, les croyances et les traditions dans les clans. C’est quand même bourré de bonnes idées.

Enfin, pour sa première expérience en littérature jeunesse, Bussi a très bien adapté sa plume avec un style clair et limpide, donc accessible. Je crois que je vais m’offrir la suite. Ça semble prometteur.

Suggestion de lecture : CHRONIQUES POST-APOCALYPTIQUES D’UNE ENFANT SAGE, d’Annie Bacon


L’auteur, Michel Bussi

La suite

Mordélia et Ogénor partent à la conquête de Versailles… Le clan du château et le clan du tipi sont réconciliés ! Les frontières de la ville et de ses environs peuvent enfin être repoussées : le monde s’ouvre désormais à eux.
Mais au-delà des grandes découvertes et derrière une cohabitation en apparence sereine, Alixe, Zyzo et leurs amis devront percer de nouveaux mystères. Comment les enfants ont-ils pu survivre juste après le passage du nuage? Quelles sont les origines des deux clans ? Qui était vraiment Marie-Lune ? Mordélia, chassée de la ville, a conservé un objet secret qui contient peut-être des réponses à toutes ces questions. Or, habitée par une féroce volonté de survivre, elle compte bien prendre sa revanche…

BONNE LECTURE
BONNE ÉCOUTE
CLAUDE LAMBERT
le dimanche 9 juin 2024

Rue Principale, été 1966, de ROSETTE LABERGE

TOME 1 version audio

*Certains prétendent que son statut de veuve bien nantie
l’a rendu sûre d’elle au point qu’elle s’adresse parfois aux
gens, particulièrement à ses proches, comme une
souveraine à ses sujets. Résultat : dix ans de veuvage plus
tard, elle est encore plus désagréable.*

(Extrait : RUE PRINCIPALE
tome 1, ÉTÉ 1966, Rosette Laberge, Les éditeurs réunis, 2019,
300 pages. Version audio : Vues et voix éditeur, 2019, durée
d’écoute : 10 heures 24 minutes. Narratrice : Émilie Lévesque.)

L’été 1966 restera bien ancré dans la mémoire des Thibault. À cause, certes, des nombreuses journées passées en famille à la plage de Shipshaw et des pêches miraculeuses de Pascal, le père, sur la rivière Sainte-Marguerite. Mais, surtout, à cause de l’annonce du divorce de Rémi, son jeune frère. Depuis que leur mère a appris la mauvaise nouvelle, non seulement elle ne parle que de ça, mais elle a continuellement la larme à l’œil.

De plus, voilà qu’elle débarque chez Simone, Pascal et leurs cinq filles plusieurs fois par semaine, ce qui commence à être lourd à porter pour tout le monde. Même pour son fils, qui se réfugie de plus en plus souvent dans son cabinet médical et à l’hôpital pour ne pas avoir à la supporter. D’ailleurs, l’arrivée d’une nouvelle et jolie employée perturbe grandement le médecin.

Une chronique des sixties
*…on commence à peine à se remettre du passage de notre
chère Alice…ou plutôt de son invasion. Le jour où
j’apprendrai qu’elle revient à Chicoutimi, je changerai
toutes les serrures et je garderai les portes barrées à
double tour jour et nuit*
(Extrait)

     

RUE PRINCIPALE, été 1966 est une chronique qui raconte le quotidien de la famille Thibault: le père, Pascal, médecin dévoué à sa famille et à ses patients, la maman, Simone, une femme forte mais qui n’arrive qu’à surnager parfois avec ses cinq filles, dont une rebelle redoutable qui cause bien des soucis, Martine. Il ne faut pas oublier la bonne, Françoise, de l’or en barre qui est devenue indispensable à Simone.

J’ajoute à cette belle distribution, Alice, personnage redoutable et tyrannique. Alice est la mère de Pascal, la grand-maman tornade et la belle-mère de Simone. Même Pascal évite sa mère. D’ailleurs l’histoire débute sur un conflit de cuisine particulièrement intéressant qui obligera Simone à mettre ses culottes devant l’horrible mégère.

Il y a dans l’histoire certains personnages de second plan qui sont passionnants à suivre. Rémi, le frère de Pascal. Rémi est aussi éloigné de son frère que le nord l’est du sud. Il y a François, son autre frère et Thierry, un ado qui a un faible pour une des filles Thibault: Christine. Et le bon docteur lui, voit en Thierry le fils qu’il n’a jamais eu.

Voilà donc comment se met en place cette saga d’époque particulièrement bien documentée et recherchée car il s’en dégage toute l’atmosphère des années 1960 au Québec, C’est une époque qui ne connait pas la famille éclatée. Le divorce est classé au rang des scandales et les tares familiales sont scrupuleusement camouflées.

Relativement au portrait social, je n’ai trouvé qu’une petite faiblesse : l’absence de la religion. À une époque où l’Église avait la main haute sur la Société québécoise, je crois que l’auteure aurait dû inclure cette réalité dans l’oeuvre ainsi que la réalité de signes évidents de la révolution tranquille.

Sinon, c’est un très bon roman. La plume est forte, expressive. Les personnages sont attachants malgré le caractère stéréotypé de certains comme la belle-mère par exemple. L’auteur a cette capacité de faire rire le lecteur avec ses personnages, de le faire pleurer et même d’anticiper le futur immédiat de cette famille et d’avoir, malgré tout, la surprise de dénouements inattendus.

Rosette Laberge a dû travailler fort pour me convaincre de la crédibilité de son œuvre, la narratrice ayant peu contribué à la mettre en valeur. Émilie Lévesque est sûrement une bonne narratrice mais pour ce genre d’histoire, ça prend autre chose.

La narration de RUE PRINCIPALE manque de conviction et elle est parfois déclamée comme si on lisait l’histoire à des enfants. En général, le registre vocal est sous-exploité.

Le pouvoir attractif de l’auteure m’a grandement aidé à surmonté cette difficulté mais ce pouvoir n’est peut-être pas le même pour tout le monde. Je suis mitigé sur la version audio, mais je recommande l’œuvre sans hésiter.

Je l’ai beaucoup appréciée d’autant qu’elle se termine sur un drame qui met tout en place pour la suite: RUE PRINCIPALE HIVER 1967 qui réserve à la famille Thibault bien des épreuves et aux lecteurs-lectrices bien des émotions et qui permettra encore, aux baby-boomers en particulier de se reconnaître et de plonger au cœur de la rue Principale. 

Suggestion de lecture : L’ÉPICERIE SANSOUCY, de Richard Gougeon

Auteure à succès, Rosette Laberge explore des genres aussi variés que le roman, la nouvelle, l’essai et le roman jeunesse. Au cours des dernières années, elle a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Littérature, au GalArt 2013, ainsi que le prix Femme d’influence, au Gala Excellence au féminin de la même année.

L’auteure derrière la célèbre saga des Souvenirs de la banlieue (plus de 100 000 exemplaires vendus) communique à travers chaque roman une passion avouée pour les mots et leur grand pouvoir sur nos vies. Rosette Laberge a publié chez Druide.

BONNE LECTURE
Bonne écoute
CLAUDE LAMBERT
le dimanche 30 janvier 2022

BORGIA, le livre de MICHEL ZÉVACO

*-Assassinée !… Empoisonnée !… En est-ce assez ?
Seigneurs dépouillés, princes, barons et comtes
dépossédés, faut-il encore de nouveaux crimes? …
Et c’est toujours la même main qui frappe,
infatigable, jamais rassasiée de meurtres… c’est
toujours le même homme… le même tyran qui
conçoit l’assassinat : le pape !… Et c’est toujours
le même homme… le même tigre qui se rue sur la
victime désignée à ses coups… son fils… César
Borgia !…

À partir de personnages et de faits réels, l’auteur a imaginé une formidable épopée : celle d’un chevalier français, pauvre mais plein d’audace, le jeune Ragastens qui, après s’être mis au service de César Borgia, deviendra son rival et son ennemi le plus acharné. Pour la belle Béatrix, surnommée Primevère, qui hait ouvertement le tout-puissant seigneur romain mais adore en secret le vaillant petit français dont rêve aussi Lucrèce Borgia, l’Italie sera mise à feu et à sang.

Le courage et l’astuce de Ragastens provoqueront le dépit et la chute des Borgia. La justice, le droit et la légitimité triompheront. Ainsi que l’amour de Béatrix et Ragastens, sous le regard complice d’un peintre qui se fera un prénom, Raphaël, et d’un écrivain que le pouvoir inspire, Machiavel…

UN POUVOIR SULFUREUX
«Pas un mot ! dit le vieillard d’une voix si changée
que Ragastens la reconnut à peine. J’ai tout vu,
j’ai tout entendu. Bénissez le ciel que je conserve
mon sang-froid et que, pour éviter un scandale,
une tache à mon nom, je ne vous tue pas ici
comme un chien ! Demain…chez moi…je vous
attends…*
(Extrait : BORGIA)

BORGIA est un récit historique qui amalgame la fiction et la réalité. C’est l’histoire de Ragastens, un chevalier français sans le sou mais d’une trempe exceptionnelle. Pour vivre, il se fait enrôler comme Chevalier par le fils du Pape : César Borgia en personne. Pour faire court, Ragastens tombe en amour avec la belle Primevère, de son vrai nom Béatrix. Un jour, Béatrix accepte de servir de modèle au peintre Raphaël.

En prenant connaissance du tableau ainsi produit, Le pape Alexandre VI, Rodrigue Borgia exige de rencontrer le modèle peint si magnifiquement par Raphaël. De son côté, César Borgia aperçoit Béatrix et la veut lui aussi. La sœur de César et fille du pape, Lucrèce Borgia voit tout ça d’un mauvais œil.

Une chaîne d’évènements amène Ragastens à devenir l’ennemi juré des Borgia. Il développe l’obsession de sauver Primevère des griffes des Borgia. Aidé au départ par ses amis Machiavel et Raphaël, Ragastens établira de nombreuses et précieuses alliances pour mener à bien son plan.

J’ai dévoré ce long pavé de 1000 pages. Beaucoup de choses sont en accord avec l’histoire. Rodrigue Borgia est présenté dans ce livre comme un meurtrier fourbe, hypocrite et ambitieux. L’histoire reconnait en effet la vie dissolue d’Alexandre VI et la toute-puissance de la famille Borgia pour le malheur de toute l’Italie.

J’ai particulièrement apprécié l’insertion dans l’aventure de deux personnages historiques fort attachants à leur façon : Le peintre Raphaël Sanzio et le théoricien Niccolo Machiavelli. Leur présence est relativement discrète, mais elle compte beaucoup et a attisé mon intérêt pour le récit, Raphaël et Machiavel étant des amis du Chevalier Ragastens et par la force des choses, des complices.

Deux personnages importants dans le récit

À gauche, Raphaël Sanzio (1483-1520) appelé aussi Raphaël Santi est un peintre et architecte célèbre de la renaissance. Au Vatican, Raphaël, contemporain de Michel-Ange était chargé de la décoration du palais du pape Jules II, désireux de l’habiter pour ne pas subir la néfaste influence de la puissante famille Borgia.

Nicolas Machiavel (1469-1527) est un penseur humaniste de la renaissance, théoricien versé en politique et en histoire. Il a donné naissance à plusieurs termes en français dont le plus célèbre : *machiavélisme* issu d’une interprétation soit déformée soit surfaite de son œuvre. Dans le récit de Michel Zévaco, Raphaël et Machiavel sont deux amis et complices du héros de l’histoire, le chevalier Ragastens.

BORGIA est le récit d’une guerre. Un conflit cruel et sanglant entre les Borgia et les Alma, isolés à Monteforte, le dernier rempart qui s’oppose aux Borgia. C’est une guerre d’ambitions et de pouvoir et que souhaitent ceux qui ont le pouvoir sinon plus de pouvoir. Ce qui m’a le plus frappé dans l’œuvre de Zévaco est sa structure.

Sa plume intense a rendu d’une clarté limpide une puissante chaîne d’évènements et de personnages, ce qui rend la lecture fluide avec un fil conducteur auquel le lecteur s’accroche facilement. Inspiré d’une époque où la chrétienté était carrément décadente, l’auteur a su insérer dans cette réalité un Chevalier fictif avant tout humain avec ses forces et ses faiblesses mais d’une grande adresse et d’une incroyable audace.

Évidemment, Zévaco prend des libertés avec la vérité historique. Il a introduit par exemple LA MAGA, une sorcière qui aurait été amante du pape et mère de deux monstres : Lucrèce et César. Et puis, il y a la mort du pape Alexandre VI. Dans le récit de Zévaco, il est mort empoisonné mais on n’est pas sûr des circonstances exactes de sa mort.

Enfin, avec BORGIA de Michel Zévaco, vous êtes certain d’avoir entre les mains un excellent divertissement, une lecture prenante et pleine d’émotions et surtout de rebondissements. Vous vous attacherez je crois au jeune Ragastens et devrais-je le dire? Pourquoi pas puisque ça m’est arrivé…vous vous plairez sans doute à détester les Borgia car un fait est avéré :

La famille Borgia pâtit d’une sinistre réputation en partie forgée par ses ennemis politiques qui les accusent pêle-mêle d’empoisonnement, de fratricides, d’incestes…cette légende contribue à faire des Borgia le symbole de la décadence de l’Église à la fin du moyen âge. (Wikipédia)

Je recommande donc Borgia de Michel Zevaco. Je crois que vous ne vous ennuierez pas…bien au contraire.

Suggestion de lecture : HISTOIRE DE LA PAPAUTÉ, collectif

Michel Zévaco (1860-1918) est avant tout un auteur de romans populaires, dont le plus connu reste la série de cape et d’épée Les Pardaillan. Journaliste d’obédience anarchiste, il se fait régulièrement emprisonner à la prison Sainte-Pélagie pour ses articles libertaires. En 1900, après avoir tenté de soutenir Dreyfus, il quitte le journalisme politique et retourne au roman-feuilleton. connaît un véritable succès. Plus de dix volumes des aventures de Pardaillan Père et Fils ont été publiés, de son vivant et après sa mort, en avril 1918 à Eaubonne.

Borgia au cinéma

Les Borgia ont largement inspiré le septième art avec une quantité impressionnante de films et de téléséries. Il serait trop long de tout énumérer ici. Je vous suggère de visiter le site cinetraffic.fr pour en savoir plus.

Voici à mon avis, l’affiche la plus représentative du mythe Borgia, celle de la série crée par Canal + en coproduction, réalisée par Tom Fontana en 2011.

Bonne lecture
Claude Lambert
Le samedi 10 août 2019