SUR LE PONT DU LOUP, de JAMES PATTERSON

*Tous les ponts de la planète qui s’écroulent,
la Société moderne qui craque aux coutures.
Le loup est peut-être fou, mais lorsqu’il a
décidé de faire le mal, il le fait avec un tel
talent! C’est un fou de génie.*
(extrait : SUR LE PONT DU LOUP, James Patterson,
Le livre de poche, num. bibl. ibook, or. :  t.f. : Jean-
Claude Lattès,  2007,  430 pages)

Une bombe extrêmement puissante détruit entièrement une petite ville du Nevada. Un criminel russe d’une implacable cruauté appelé LE LOUP revendique l’attentat et avertit que le même sort attend d’autres villes stratégiques à forte densité de population telles Washington et Londres si une rançon exorbitante ne lui est pas versée, assortie de la libération de prisonniers politiques. Mais il y a pire, il semble qu’un autre criminel notoire appelé LE FURET soit de la partie. Les dirigeants de la planète ont quatre jours pour éviter l’indescriptible chaos annoncé. L’agent Alex Cross se lance dans une chasse à l’homme mortelle.

HAUTE TENSION À L’ÉCHELLE MONDIALE
*Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué,
je ne vous aime pas beaucoup. Je ne vous
aime pas du tout, à dire vrai. J’ai mes
raisons, de bonnes raisons. Je déteste
toutes les valeurs de l’Amérique…alors
maintenant, vous allez voir ce que je suis
capable de faire…*
(extrait SUR LE PONT DU LOUP)

C’est du grand Patterson : une intrigue forte, beaucoup de rebondissements, un rythme élevé et soutenu, une écriture efficace, des chapitres courts, dans l’ensemble ça se lit vite et bien. En contrepartie, il y a dans le récit beaucoup de passages invraisemblables et dans l’ensemble, je n’ai pas ressenti beaucoup d’émotions, ce qui m’arrive souvent dans la lecture d’histoires accusant un rythme effréné.

En effet, on sait que dans ce récit, Alex Cross recherche activement le pire criminel que la planète ait connu : un monstre qui se fait appeler LE LOUP, un misanthrope dégénéré dépourvu d’empathie et de tout respect pour la vie humaine.

Toutefois, j’ai développé l’impression en cours de lecture que Cross recherchait le Loup plus pour en faire un trophée de chasse que pour arrêter la tuerie. Je n’ai donc pas ressenti l’émotion à laquelle je m’attendais ni dans l’intrigue ni dans la psychologie des personnages.

Malgré tout, je dois reconnaître que Patterson sait entretenir le suspense. Il n’y a pas beaucoup de temps morts dans son récit sauf peut-être dans les quelques passages évoquant la vie personnelle d’Alex Cross : vie familiale compliquée, et vie sentimentale tumultueuse, comme dans tous les récits où Cross tient la place de héros. Quoique ces passages aient été pour moi sans grand intérêt, ils tiennent lieu de diversion et devraient permettre au lecteur de souffler un peu.

Des chapitres de deux à 5 pages à enchaînement rapide qui font passer le lecteur d’une catastrophe à l’autre l’obligeant à retenir son souffle, ou dans une suite d’éléments spectaculaires qui viennent dramatiser l’enquête ou lui donner une ou des directions différentes viennent compenser un peu deux faiblesses importantes de l’ensemble : Premièrement, on ne sait pas grand-chose du Loup. Sans connaître toute son histoire, j’aurais apprécié que l’auteur développe davantage son profil psychologique.

Deuxièmement, il m’a semblé que l’auteur a un peu piétiné sur sa conclusion qui me rappelle un peu un coup de balai pour en finir.

Je ne m’attendais pas vraiment à mieux car James Patterson a toujours été fidèle à son style. Ce n’est pas un livre extraordinaire, mais c’est une bonne histoire, très visuelle, que je recommande aux amateurs de rythme et de haute tension.

Suggestion de lecture : HAUTE TENSION, de Richard Castle

James Patterson est un auteur et scénariste américain né le 22 mars 1947. En juin 2011, il fût le premier romancier à franchir le cap des trois millions de livres vendus dans le monde. Un an plus tard, le magazine Forbes le classait comme l’écrivain le mieux payé au monde avec un revenu annuel de plus de 90 millions de dollars.

Les personnages principaux de ses romans sont Alex Cross, enquêteur psychologue de classe internationale et Lyndsay Boxer, avec son groupe le MURDER CLUB, série de romans adaptée à la télévision sous le titre WOMEN’S MURDER CLUB. Plusieurs titres de la série ALEX CROSS ont aussi été adaptés au cinéma. (voir plus bas). 

Morgan Freeman incarne Alex Cross dans une des trois adaptations cinématographiques des romans de James Patterson : LE MASQUE DE L’ARAIGNÉE du réalisateur Lee Tamahori, sorti en 2001.  Freeman a aussi interprété le rôle principal dans LE COLLECTIONNEUR de Gary Fedler en 1997. Enfin, Tyler Perry a pris la relève dans ALEX CROSS réalisé par Rob Cohen en 2012.

BONNE LECTURE
JAILU/Claude Lambert
30 OCTOBRE 2016

SHUTTER ISLAND, livre de Dennis Lehane

*-…Il a assassiné sa belle-sœur et ses deux nièces
pendant que son frangin se battait en Corée.
Il a conservé les cadavres à la cave pour se faire
plaisir de temps en temps, si vous voyez ce que
je veux dire…*
(Extrait : SHUTTER ISLAND, Dennis Lehane, 2006,
Éditions Payot & Rivages, pour l’édition de poche.
295 pages)

Un matin de septembre 1954, deux marshals débarquent sur Shutter Island, une île située au large de Boston et abritant un hôpital psychiatrique pour des personnes atteintes de graves troubles mentaux et des criminels psychotiques irrécupérables. Mission: enquêter sur l’évasion d’une patiente internée après avoir noyé ses trois enfants. Dès lors, les policiers sont saisis par l’atmosphère oppressante des lieux. Les responsables ont, semble-t-il beaucoup à cacher. Les agents doivent éclaircir le mystère, déjà épaissi par un message codé laissé par une pensionnaire en cavale.

UN THRILLER ÉPROUVANT
*Espèce de sale putain de violeur! Quand mon mari
reviendra, il te tranchera la gorge! T’as compris?
Il te coupera ta tête de tordu et on boira ton sang!
On se baignera dedans pauvre malade!
(Extrait : SHUTTER ISLAND)

 SHUTTER ISLAND est un thriller psychologique très puissant. Deux marshals américains débarquent sur un petit îlot où se trouve un étrange établissement psycho-carcéral abritant des criminels violents et dangereux. Teddy et Chuck sont là pour enquêter sur la disparition d’une des pensionnaires : Rachel Solando. En fouillant la cellule de la patiente, les marshals découvrent une lettre adressée aux docteurs et dans laquelle se trouve une énigme.

..LA LOI DES 4
..JE SUIS 47
..ILS ÉTAIENT 80
..+VOUS ÊTES 3
..NOUS SOMMES 4
..MAIS
-QUI EST 67?

Toute l’histoire tourne autour de cette énigme complexe qui accaparera le lecteur et lui demandera un maximum de concentration pour comprendre l’action des marshals qui se livrent eux-mêmes à une profonde investigation psychologique.

Cette lecture a été tout un défi pour moi, pénétrer au maximum dans la psychologie des personnages étant le seul moyen de comprendre la formulation de l’énigme. Dès que les marshals ont mis le pied sur l’île, je me suis senti englouti dans le récit. Ce n’est pas simple et ça demande beaucoup de concentration et j’ai même dû relire plusieurs passages pour bien comprendre dans quoi l’auteur m’embarquait.

Dès le départ, Lehane ne s’est pas privé de donner à l’atmosphère de l’île un caractère opaque : des bâtiments lugubres, des docteurs étranges qui semblent avoir plein de choses à cacher, un phare mystérieux et bien sûr, un cliché exploité des milliers de fois en littérature psychologique : une bonne tempête.

Bien que SHUTTER ISLAND soit un thriller très fort, j’ai trouvé sa lecture un peu éprouvante. Il m’a semblé que plusieurs passages étaient incohérents, confus. Les passages du contexte onirique à la réalité sont particulièrement complexes.

J’ai eu l’impression d’être impliqué dans un malicieux jeu de rôle. Mais quand je finissais par comprendre la solution d’une énigme dans la progression de l’histoire, je criais victoire et un lecteur qui ressent la victoire dans la lecture d’un livre est généralement satisfait.

C’est finalement un thriller écrit avec beaucoup d’intelligence, très captivant et intéressant. Mais je le rappelle, il est complexe. Vous ne devez rien perdre si vous voulez tout comprendre. Enfin, je vous suggère fortement de lire le livre AVANT de regarder le film.

Suggestion de lecture : THÉRAPIE, de Sebastian Fitzek

Dennis Lehane est un écrivain américain né à Boston en 1965. Avant de se mettre à l’écriture, Lehanne a exercé plusieurs métiers dont celui de libraire. Il est devenu rapidement un des auteurs de polars les plus populaires en Amérique avec plus d’une cinquantaine de titres dont plusieurs best-sellers. Je cite Gone baby gone, adapté au cinéma, MYSTIC RIVER, prix mystère de la critique en 2003, puis gratifié de 6 autres prix, adapté au cinéma par Clint Estwood qui décrochera le César du meilleur film étranger en 2003. Bien sûr il y a Shutter Island, adapté au cinéma (voir plus bas).

SHUTTER ISLAND AU CINÉMA

SHUTTER ISLAND a été adapté au cinéma par le réalisateur Martin Scorsese d’après un scénario de l’auteur du livre Dennis Lehane. Le film psycho-dramatique est sorti en 2010. L’éclatante distribution réunit Leonardo Di Caprio, Max Von Sydow, Ben Kingley, Mark Ruffalo, Emily Mortimer et Michelle Williams. Le film a été accueilli par la critique pour l’excellence de l’adaptation, la beauté de la photographie et la force de l’interprétation. Le film a été nominé à plusieurs reprises par le Saturn Award et le National board of review entre autres pour l’excellence de sa réalisation.

BONNE LECTURE
JAILU
16 OCTOBRE 2016

 

SACRÉES SORCIÈRES, livre de ROALD DAHL

*La jeune femme leva lentement les bras jusqu’à son visage. Je vis ses mains gantées défaire quelque chose, derrière les oreilles et soudain…elle attrapa ses joues et son joli visage lui resta dans les mains!* (Extrait : SACRÉES SORCIÈRES, Roald Dahl, t.f. Gallimard 1984, réédité chez Gallimard jeunesse en 2007, num. 115 pages)

SACRÉES SORCIÈRES est le récit des tribulations d’un jeune garçon, Bruno et de sa grand-mère qui sont décidés, pendant leurs vacances, à lutter contre les sorcières, ces vilaines femmes qui ne pensent qu’à transformer les enfants en petites souris. Car les sorcières existent, bien qu’elles soient difficiles à identifier. Mais Grand-Mère instruit Bruno sur les signes distinctifs.

C’est ainsi que pendant sa chasse aux sorcières, Bruno se retrouve bien malgré lui, dans une pièce où les sorcières tiennent leur congrès annuel. Toutes ces sorcières qui détestent les enfants et qui ne peuvent supporter leur odeur ne sont pas au bout de leur peine car elles seront bientôt confrontées à un enfant débordant d’imagination et de ruse et à sa Grand-Mère qui a plus d’un tour dans son sac. Humour et rebondissements au programme…

…ASTICOTÉE PAR LES ASTICOTS…
C’est ainsi que Bruno décrit la grandissime sorcière :
*Face immonde, putride et décatie. Elle pourrissait
de partout, dans ses narines, autour de la bouche
et des joues…l’horreur de ses traits m’hypnotisait.*
(Extrait : SACRÉES SORCIÈRES)

Voici un livre extrêmement original, réédité à plusieurs reprises, encore lu aujourd’hui un peu partout dans le monde, spécialement en Amérique du nord et en Europe où il est même recommandé dans les écoles par les pédagogues français entre autres. C’est un livre spécialement écrit pour les enfants et comme adulte, je dois dire que j’en ai beaucoup apprécié la lecture car le récit nous change vraiment de l’idée classique qu’on se fait des sorcières.

Le héros de l’histoire est un petit garçon de 7 ans qui vit avec sa grand-mère. Un jour, la grand-mère dévoile à son petit-fils une vérité qui va changer sa vie : Les sorcières existent. Elles ressemblent trait pour trait à de vraies femmes. Les sorcières sont chauves et portent une perruque qui les irrite au plus haut point, elles sont gantées à longueur d’années pour ne pas dévoiler leurs longues griffes, elles n’ont pas d’orteils.

Surtout, elles détestent singulièrement les enfants qu’elles considèrent comme de petites choses puantes et irritantes qui devraient être totalement éliminées. S’ensuit alors une véritable chasse aux sorcières, une série d’aventures pleines de rebondissements. L’objectif est de sauver les enfants du monde du sort affreux que leurs réservent les sorcières.

J’ai été ravi et subjugué par ce récit de Dahl, plein d’humour, d’imagination et de spontanéité. Dahl a ce don de se mettre à la place des enfants, de penser et de réagir comme eux dans les limites de leur capacité. Évidemment, l’histoire a un petit caractère terrifiant mais elle bien dosée et issue d’une plume qui ne manquera pas de divertir et même de marquer positivement les jeunes esprits.

Dans ce récit, les enfants sont attachants et l’auteur leur a prêté de belles qualités d’imagination et de débrouillardise. Tout ne finit pas nécessairement bien, j’aurais préféré un sort différent pour le petit Bruno, mais ne vous en faites pas…il s’en donne à cœur joie et les jours des vilaines sorcières pourraient bien être comptés.

Je précise en terminant que les magnifiques illustrations de Quentin Blake contribuent superbement à rendre le récit vivant et attractif. Chaleureusement recommandé autant pour les enfants que pour les adultes.

Suggestion de lecture : TRUCS DE PEUR 1, perdues dans le noir,  d’Alexandra Larochelle et Yohann Morin.

Roald Dahl (1916-1990) est un écrivain britannique, issu de parents norvégiens. C’est au cours de ses différents mandats à l’ambassade de Grande Bretagne à Washington qu’il commence à écrire des nouvelles humoristiques et fantastiques. Il se spécialisera en particulier dans les contes pour enfants dont plusieurs sont devenus célèbres dans le monde entier.

Plusieurs de ses œuvres sont adaptées au cinéma et à la télé. Entre autres, suite à sa rencontre avec Ian Flemming, créateur de James Bond, il signera le scénario du cinquième film de la série : ON NE VIT QUE DEUX FOIS. Je cite aussi CHITTY CHITTY BANG BANG et GREMLINS.

En complément, je précise que SACRÉES SORCIÈRES de Roald Dahl a été adapté au cinéma en 2020. Ma préférence va encore à la version de 1990 sous le titre LES SORCIÈRES (THE WITCHES) par le réalisateur Nicolas Roeg. Ce film, brillamment relevé par les effets spéciaux signés John Stephenson, réunit une éclatante distribution dont Anjelica Huston, Rowan Atkinson et l’excellent Jason Ficher, le jeune héros.

BONNE LECTURE
JAILU/Claude Lambert
LE 2 OCTOBRE 2016

SANS UN MOT, livre de HARLAN COBEN

*Un bon coup dans le foie, ça vous neutralise pendant
un moment…il ouvrit la bouche mais aucun son n’en
sortit. Il s’affaissa sur un genou. Un deuxième coup,
oblique, l’atteignit à l’oreille…il tenta de réagir…mais
un coup de pied dans les côtes le fit tomber à la
renverse.*
(Extrait : SANS UN MOT, Harlan Coben, Pocket, pubié à
l’origine chez Belfont, collection NOIR, 2008. Num. 350 pages)

Voici trois histoires convergentes: -On découvre un e mail plutôt troublant et un ado, perturbé par le suicide de son ami disparaît. –un professeur commet un écart de langage psychologiquement blessant à l’endroit d’une adolescente : Yasmin. Le père de celle-ci n’admet pas que sa fille soit la risée de l’école et harcèle le professeur. –La voisine de Mike et Tia,  Suzan Loriman cherche un donneur d’organe pour son fils. Mike et Tia qui sont tous deux médecins découvrent des éléments troublants sur le passé de la mère. Ajoutons à cela la mystérieuse quête d’un tueur en série. Des récits sans lien au début mais qui convergent vers un dénouement surprenant dans ce livre 

UN PUZZLE MACHIAVÉLIQUE
*Salle pauvre conne.
Sa tête retomba en arrière.
Ce beau visage réduit en
bouillie.
Jamais il n’oublierait cette
image.*
(Extrait : SANS UN MOT)

Amener plusieurs histoires en convergence vers une seule et unique finale est un défi en littérature. Avec SANS UN MOT, Harlan Coben a assez bien relevé ce défi. C’est loin toutefois d’être le meilleur thriller que j’ai lu même si l’intrigue est bien ficelée. Je dois avouer toutefois que la finale est excellente mais voilà…il faut s’y rendre…

les liens entre les histoires n’apparaissant que très graduellement et vu l’impressionnante quantité de personnages dont les rôles s’imbriquent dans les récits, le lecteur doit faire preuve de patience et de persévérance. Plusieurs pourraient être tentés d’abandonner la lecture avant même d’atteindre la moitié du récit. Je crois tout de même que ça vaut la peine de persévérer.

La principale faiblesse de ce livre réside dans ses personnages qui sont un peu caricaturaux, idéalisés…parfois trop parfaits. C’est le genre de détail qui me pousse à croire que l’auteur a choisi la facilité dans ce rayon. Le fil conducteur est un peu alambiqué. Mais si le lecteur réussit à persévérer dans le style tentaculaire propre à Harlen Coben, il sera sûrement entraîné dans un rythme allant en crescendo vers une finale où tout s’explique…un dénouement brillant quoiqu’un peu *rose bonbon*.

Je crois que la véritable force de ce livre tient dans son actualité. Il pourrait intéresser les adolescents dans une certaine mesure (le style d’écriture étant un peu coriace). Il pourrait intéresser davantage les parents de jeunes ados et même les pousser à l’introspection étant donnés les thèmes qui y sont abordés.

On parle ici de contrôle parental des activités en ligne des enfants, le respect de la vie privée des ados par leurs parents, le danger global que représente internet sur la fragilité de l’adolescence et les thèmes sous-jacents comme les activités illégales et les téléchargements, la sécurité à la maison, en particulier l’accès libre à la pharmacie familiale.

En fait, que ce soit voulu ou pas, Coben nous pousse à nous interroger sur la délicate frontière qui sépare le contrôle parental de l’ingérence souvent considérée tyrannique par les ados qui sont dans une période de leur vie où la dérive est souvent facile.

Pour ces raisons, le livre vaut la peine d’être lu. Globalement le récit ne m’a causé aucun choc ni frisson. L’ensemble est un peu tiédasse. Le quatrième de couverture parle d’un thriller électrisant… je dirai que j’ai apprécié ce livre…il m’a diverti…mais disons qu’il ne m’a pas *électrisé*…

Suggestion de lecture, du même auteur : INTIMIDATION

Harlan Coben est un auteur américain né en 1962 à Newark, New Jersey. Ses romans, traduits dans une quarantaine de langues, occupent des positions plus qu’avantageuses dans la liste des best-sellers à l’échelle mondiale. Il fût un des premiers auteurs à recevoir les trois prix majeurs de la littérature américaine de type *thriller*, à savoir le SHAMUS AWARD, le prestigieux prix Edgar-Allan-Poe  et le Anthony Award. Il cumule d’importantes distinctions littéraires. Coben a aussi participé à des œuvres collectives. 

BONNE LECTURE
JAILU/Claude Lambert
2 octobre 2016