LE LAMBEAU, le livre de Philippe Lançon

Version audio

*Je ne retrouvais plus mon cahier. Il était pourtant
dans mon sac au moment de l’attentat et il m’avait
suivi à l’hôpital où je m’en étais servi dans les
premiers jours pour écrire, ne pouvant parler.*
(Extrait : LE LAMBEAU, Philippe Lançon, Gallimard
éditeur, 2018, durée d’écoute : 16 heures 3 minutes.
Narrateur : Denys Podalydès)

Lambeau, subst. masc.  
1. Morceau d’étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie.  
2. Par analogie : morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant ; lambeaux de chair et de sang. « Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire » (Borel, Champavert, 1833, p. 55). 
3. Chirurgie : segment de parties molles conservées lors de l’amputation d’un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. 

Le sens et la portée
*…je vous ai vu. Seul. À l’écart sur une table ou une commode,
je ne sais plus trop. Vous étiez choqué cela va sans dire. Vous
ne pouviez pas parler évidemment. Mais vos yeux disaient tout.
Vous imploriez de l’aide. Votre regard a croisé le mien et j’ai
détourné les yeux. Lâchement. Je me disais que je ne me remettrais
jamais de cette image de vous, en souffrance dans mes bras ou
dans mes mains. *
(Extrait)

Avant-propos :

Le 7 janvier 2015 à Paris, des terroristes islamistes, les frères Chérif et Saïd Kouachi pénètrent dans le bâtiment abritant le journal satirique CHARLIE HEBDO qui préparait la sortie de sa 1177e édition. Onze personnes seront froidement assassinées dont 8 membres de la rédaction. Premier attentat de trois en France pour le seul mois de janvier 2015. Celui de Charlie Hebdo sera le plus meurtrier.

Au cours de cet attentat, le chroniqueur Philippe Lançon sera gravement blessé au visage…une blessure qui nécessitera une intervention chirurgicale de quatre heures et par la suite, plus de vingt passages au bloc opératoire. Trois ans après cet incroyable gâchis, Philippe Lançon raconte les évènements.

Pour mieux comprendre le contexte des propos de Lançon, voyons d’abord ce qu’est CHARLIE HEBDO. Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français fondé en 1970 par François Cavanna et le professeur Choron. Il fait une large place aux illustrations, notamment aux caricatures politiques, et il publie aussi des reportages à l’étranger sur toutes sortes de sujets explosifs dont la religion, les sectes, l’islamisme.

Dès 2006, Charlie Hebdo s’attire les foudres des pays musulmans en publiant les caricatures de Mahomet du Jylland posten. Au cours de l’attentat du 7 janvier 2015 à Paris, les frères Kouachi (dont Lançon ne cite jamais les noms dans son livre) pénètrent dans les locaux de CHARLIE HEBDO. Onze personnes sont tuées. Parmi les quelques survivants, le chroniqueur Philippe Lançon sera gravement blessé au visage…le menton et la mâchoire inférieure emportés par une balle.

Malgré tout, jamais le sentiment d’appartenance de Philippe Lançon à Charlie Hebdo ne s’est démenti : *Ce petit journal qui ne faisait de mal à personne…ce petit journal avait une grande histoire et son humour avait bienheureusement fait du mal à un nombre incalculable d’imbéciles, de bigots, de bourgeois, de notables, de gens qui prenaient le ridicule au sérieux* (Extrait : LE LAMBEAU)

Personnellement, j’ai toujours eu la certitude que plus on se rapproche de la vérité, plus on dérange. Toujours est-il que CHARLIE HEBDO était et demeure une institution. Les tueurs vengeurs croyant faire un exemple ont créé des héros, le nombre d’abonnés passant de 10 000 à 220 000…bien curieuse stratégie religieuse…

*Depuis quelques années, il était presque moribond, depuis la veille, il n’existait plus mais, il existait déjà autrement. Les tueurs lui avaient donné sur le champ un statut symbolique et international dont nous, ses fabricants, aurions préféré nous passer. * (Extrait)

Le récit s’ouvre sur le théâtre de Shakespeare et l’auteur parle de son faible pour Michel Houellebeck, célèbre écrivain qui a entre autres écrit SOUMISSION qui laisse à entendre que plus les hommes imagineront un Dieu qui est absolu, plus tyrannique sera sa loi. Il fut accusé d’Islamophobie. L’évocation de Houellebeck vient enrichir le contexte dans le récit de Philippe Lançon.

Toutefois, la majeure partie du récit raconte la chaîne d’évènement qui suivra l’attentat: La reconstitution du visage, de longues chirurgies, les greffes, les accessoires et le support médical, les épisodes d’espoir qui alternent avec les épisodes de découragement… une longue réhabilitation qui pousse à se demander si survivre confine au malheur, mais ce serait, je crois, mal connaître la bravoure de Philippe Lançon.

J’ai été subjugué par la forte intensité du récit, la pureté de l’écriture et la sincérité qui s’en dégage. Pas d’artifice, de passages spectaculaires. Je n’ai pas senti non plus de haine, de violence, de désir de vengeance. LE LAMBEAU est un livre de paix écrit par un homme de paix…l’histoire d’une reconstruction racontée en toute simplicité quitte à faire appel à l’occasion à la crudité.

J’ai apprécié l’écoute aussi, malgré la voix un peu blanche et sensiblement dépourvue d’émotion du narrateur. Mais peut-être est-ce voulu ainsi, Denys Podalydès ayant bien saisi l’esprit de l’auteur qui s’est bien gardé d’imprégner le récit de misérabilisme et de sensationnalisme.

Je me suis senti un grand respect pour Lançon. J’ai souffert pour lui, ressenti de l’empathie. Je m’en suis fait un petit frère. C’est un livre qui ébranle, qui brasse les émotions et qui surprend, entre autres par ses étroits liens avec la culture: le théâtre, la littérature et même le septième art.

Outre les références à Houellebeck, on sent l’influence de Beaudelaire, de Shakespeare avec LA NUIT DES ROIS, d’Arthur C Clarke et même de Stanley Kubrick qui a adapté à l’écran L’ODYSSÉE DE L’ESPACE 2001. Cet aspect du récit n’était certainement pas pour me déplaire. Le livre m’a aussi rappelé le dévouement et l’abnégation du personnel hospitalier qui regroupe avant tout des êtres humains, sujets à l’erreur.

Je pourrais en parler longtemps. Je dirai enfin que LE LAMBEAU est un livre magistral, profondément humain, un accroche-cœur que je n’oublierai jamais. Une de mes meilleures *lecture audio* à vie.

Suggestion de lecture : LE LIVREUR, de Marie-Sophie Kesteman

Philippe Lançon est un journaliste et romancier français né en 1963 à Vanves. il est journaliste au quotidien Libération, chroniqueur et critique littéraire, avec une passion particulière pour la littérature latino-américaine. Il a longtemps tenu la chronique Après coup consacrée à la télévision, et a participé au lancement des pages Portrait. 

Il est également chroniqueur pour l’hebdomadaire Charlie Hebdo et à partir de fin 2014 devient un membre de la tribune « théâtre » du Masque et la Plume sur France Inter.
Le 7 janvier 2015, sa vie bascule…

Bonne écoute
Claude Lambert
janvier 2020

 

MENVATTS, IMMORTEL, de Dominic Bellavance

*…elle avait appris à se défendre, et bien sûr, à tuer de manière rapide et efficace, selon les méthodes des Clowns Vengeurs. Inspirée par les textes sacrés, elle avait appris à agir par empathie, pour servir les gens qui voulaient obtenir une vengeance salutaire, contrairement à Tristo qui, lui, tuait pour les plaisirs de la domination… *

(Extrait du Collectif MENVATTS, IMMORTEL par Dominic Bellavance,
AdA éditeur, collection Corbeau, 2019. Édition de papier, 310 pages)

Olivia Jills au laboratoire Anima  mène un projet de recherche illégal. Le produit qu’elle développe : l’Afamort, une pastille qui permettrait aux personnes fraîchement décédées de revenir à la vie. Les arcurides mettront tout en oeuvre pour s’approprier cette promesse d’immortalité. Mais encore doivent-ils s’assurer que l’Afamort fonctionne vraiment. Pour en avoir le coeur net, ils mèneront leur propre expérience.

Le retour des Clowns Vengeurs
*La mâchoire s’ouvrit. Un nouveau hurlement en jaillit dans un
tourbillon de flammes. C’était une fournaise, un portail vers
l’enfer. Sardomax, au bord du gouffre, en proie à la plus abjecte
terreur et mû par l’énergie du désespoir, se débattait comme un
forcené devant lui s’incarnait la mort dans toute son horreur. *
(Extrait)

Voici un petit livre fascinant issu du cœur d’une série de dix tomes écrits par huit auteurs différents. Dans MENVATTS IMMORTELS, Dominic Bellavance décrit un monde qui pourrait bien être le nôtre, dans un avenir indéterminable. Nous plongeons dans une société complexe, glauque, froide et violente. Malheureusement, le gouvernement légitime se soucie très peu du bien-être de sa population.

En matière d’évolution, la société fait du sur-place. Toutefois la drogue de manque pas ainsi que les armes. Pour l’un et pour l’autre, l’auteure  donne au lecteur et à la lectrice une idée plutôt terrifiante de l’avenir. Dans cette société hégémonique, un ordre d’assassins, les Odi-Menvatts aussi appelés les Clowns-vengeurs se dressent contre le gouvernement légitime : attentats, meurtre, intimidation…

Le gouvernement oppose aux Clowns-vengeurs ses arcurides, des agents policiers-militaires surentraînés, suréquipés et surarmés. Au cœur de cet affrontement une scientifique développe l’AFAMORT, une pastille de cauchemar qui permet à une personne fraîchement décédée de revenir à la vie avec une remontée dans le temps de trois minutes.  Les Arcurides veulent l’Afamort à tout prix.

La grande force de cette histoire, c’est les trouvailles qu’on y fait. À cet effet, J’ai compris que l’auteur, a carburé au super : des armes qui imposent la peur comme des démembreurs, qui portent très bien leur nom, des ligoteurs magnétiques, des vaisseaux qui rappellent les heures de gloire d’AVATAR, des armements de masse dévastateurs.

Mais le plus grand défi de ce récit est de comprendre la nature et les effets de l’Afamort, un composé chimique étrange qui chevauche la science et la théologie. Ses effets sont très particuliers : si on expose la substance à des flammes nues, elle explose et gèle tout dans un rayon d’un kilomètre avec la force d’une bombe à hydrogène. Dans l’environnement buccal par contre, elle se désintégrait sans dommage en quelques secondes.

Cet effet est impossible à reproduire sur un animal, ce qui laisse supposer que l’âme a un rôle à jouer dans la réaction. Aussi incroyable, quiconque mourrait dans l’heure suivant la consommation de l’Afamort, remontait le temps de quelques minutes, en emportant avec lui tous ses souvenirs…un phénomène qui ouvrait la porte aux paradoxes spatio-temporels . L’Afamort est au cœur de l’histoire et lui en attribue une certaine originalité.

Dans Menvatts, il y a une séquence intrigante qui me rappelle le film du réalisateur Harold Ramis : UN JOUR SANS FIN (1993) Essayez de vous imaginer le cercle infernal du héros condamné à revivre sans cesse des journées identiques mais différentes et dont il se souvient. Cette première journée est exploitée jusqu’à ce que l’univers adéquat soit atteint et permette au héros de poursuivre.

Nous avons quelque chose de très semblable dans le livre qui nous intéresse aujourd’hui sauf que les scénarios liés à l’Afamord sont d’une innommable violence. D’ailleurs, tout dans le livre est violence, traîtrise, vengeance avec toujours cette insatiable recherche de pouvoir.

Malgré un fil conducteur instable, ce livre se lit vite et bien. Les chapitres sont courts, l’ouvrage est bien ventilé, La principale faiblesse réside dans les personnages peu travaillés En fait, ils sont plutôt froids, quoique compatibles avec cette histoire où la vie a peu de valeur. Je ne crois pas que ce soit une histoire dont je vais me rappeler mais son côté accessoire m’a impressionné. 

Suggestion de lecture : LE GOÛT DE L’IMMORTALITÉ de Catherine Dufour

Après avoir écrit des romans contemporains à saveur humoristique chez Coups de tête, Dominic a contribué à la collection « Les clowns vengeurs » en publiant LES LIMBES DES IMMORTELS et LA PATIENCE DES IMMORTELS, deux romans de science-fiction dystopiques, aux éditions Porte-Bonheur. Il a fait paraître LES DERNIERS JOURS, la première de la série LE SILENCE DES SEPT NUITS, aux Éditions ADA en 2018.Dominic a obtenu un baccalauréat multidisciplinaire en création littéraire, en littérature québécoise et en rédaction professionnelle à l’Université Laval. 

Quelques livres de la collection LE CLOWN VENGEUR

Livres de la collection MENVATTS


(À gauche) Deux regards sur l’éternité (Au centre) Héritage maudit (À droite) Allégeances

 

Bonne lecture
Claude Lambert
Le samedi 23 juillet 2022

 

LA BALLE SAINTE, livre de LUIS MIGUEL ROCHA

*Sache que tous les êtres humains ont leurs faiblesses.
La mienne est l’Église ; la tienne, l’excès de confiance.
Méfie-toi ! C’est souvent une grande erreur. Retire ton
ego de l’équation. Alors seulement tu pourra être sûr de
ne pas faillir.*
(Extrait : LA BALLE SAINTE, Luis Miguel Rocha, Éditions de
L’Aube, 2015, collection l’Aube Noire, COMPLOTS AU
VATICAN, t 2, édition numérique, 490 pages)

Mai 1981, Cité du Vatican. Alors que vingt mille croyants se pressent sur la place Saint-Pierre, attendant l’audience hebdo­madaire du pape Jean-Paul II, un jeune homme ­déambule parmi eux. Lorsque la papamobile passe devant lui, Mehmet Ali Aca sort un pistolet et tire six fois sur le pape avant d’être maîtrisé. Au fil des ans, l’attentat contre Jean-Paul II a fait l’objet d’intenses spéculations. Mais personne n’est parvenu à expliquer ce qui s’est réellement passé, pourquoi le pape a été pris pour cible et par qui exactement. Personne, jusqu’à maintenant, ne s’était approché de la vérité… LA BALLE SAINTE est le 2e tome de la quadralogie COMPLOTS AU VATICAN.

BONDIEUSERIES IMPROPRES
*Le pape sait-il que vous êtes ici ? Pourquoi ne pas le lui
demander vous-même ? -C’est une idée…je vais y
réfléchir. J’ai beaucoup de questions à vous poser
Père Raphaël Santini…un vif éclat brille un instant
dans le regard du russe. Il est temps de montrer ses
armes.*
(Extrait)

He oui, encore des livres avec, comme toile de fond, la face cachée de l’Église catholique ou devrais-je dire plutôt son côté obscur. Ceux qui ont lu le tome 1 retrouveront sans doute avec ravissement Rafael Santini, agent secret du Vatican, Sarah Monteiro, étoile montante du journalisme et l’énigmatique JC maître de la loge P2 qui ne serait pas étrangère à la mort du pape Jean-Paul 1er.

L’histoire suit plusieurs personnages et évènements en convergence, à commencer par l’attentat contre le pape Jean-Paul II sur lequel Mehmet Ali aca tire six fois avant d’être maîtrisé. Une de ces balles, apparemment mortelle, aurait été miraculeusement déviée, ce que Jean-Paul II attribuera plus tard à la Sainte Vierge. Le projectile a été qualifié de balle sainte et le titre laisse à penser qu’on tente encore de comprendre aujourd’hui pourquoi Jean-Paul II a été choisi comme cible et qui a pu commanditer cette tentative d’assassinat.

Dans ce deuxième opus, on retrouve encore des espions, agents secrets, agents doubles, taupes, loges secrètes, la CIA, de mystérieux ecclésiastiques envoyés par d’obscures créatures de l’église dont l’Opus Dei qu’on a appris à connaître un peu dans le livre de Dan Braun DA VINCI CODE.

Cette histoire est un vaste chassé-croisé de personnages qui ne font pas dans la dentelle et dont le but premier est de protéger l’église de tout ce qui pourrait nuire au dogme et à sa pérennité quitte à tuer, harceler, intimider, faire disparaître. Comme des milliers de livres tendent à démontrer que L’Église est historiquement assise sur le mensonge, les justiciers de la foi sont donc très occupés.

Un aspect très intéressant du livre touche la principale menace qui concerne l’église, la plus crédible dans l’histoire. Cela concerne un personnage qu’on retrouvera ici et là au cours du récit. Il s’appelle Abou Rachid. C’est un musulman à qui apparaît quotidiennement la Vierge Marie. Un musulman qui parle à la vierge c’est tout un scandale pour l’Église. Il doit disparaître. Quelqu’un s’y emploie.

Mais la sérénité, le calme et le mysticisme de Rachid opérant quelques miracles, ce ne sera pas simple pour l’église de le mettre à l’écart. L’idée même qu’un musulman soit dans les confidences de la Sainte Vierge m’en dit long personnellement sur l’utilité des religions. L’Église doit suivre un chemin. Que celui-ci mène au diable ou à la trinité Ça n’a pas d’importance. On ne doit pas déroger point. Il y aurait gros à perdre, argent, pouvoir et de colossales richesses.

Dans cette histoire, tout y est…jeux politiques, bondieuseries, manipulation, mensonge, espionnage, meurtres bref un tas de détails qui laissent à penser que l’Église n’est pas propre propre. Donc, tout y est mais il n’y a rien de neuf. C’est bien rythmé, c’est même rocambolesque. C’est une histoire complexe et peu originale avec une galerie de personnages qui donne le tournis.

Deux de ces personnages portent des noms qui rappelleront sans doute des souvenirs aux baby-boomers amateurs de séries culte : Simon Templar (Le Saint) et James Phelps (Mission impossible). Je n’ai pas compris ce choix qui fait un peu ridicule. Je dois admettre que l’auteur imbrique avec grand art l’histoire et la fiction et imprègne à son récit une intrigue assez solide. Donc au thriller s’ajoute une dimension historique.

C’est un bon thriller j’en conviens. Le fil conducteur est un peu pénible et ça manque d’originalité. On ne réinvente pas la roue. Mais bon, j’ai lu tellement de ces histoires qui se ressemblent, je m’attendais simplement à autre chose. Un peu de nouveauté quoi…

Suggestion de lecture : LE ROUGE IDÉAL, de Jacques Côté

Né à Porto en 1976, Luis Miguel Rocha a vécu en Angleterre et au Portugal. Romancier, scénariste, il est devenu le premier écrivain portugais à figurer dans la liste des best-sellers du New York Times. Il décède en 2015, âgé de seulement trente-neuf ans. LA BALLE SAINTE est le deuxième volume de la série « Complots au Vatican », après LE DERNIER PAPE (Folio Policier).

BONNE LECTURE
Claude Lambert
le samedi 3 octobre 2020