Le journal d’Anne Frank

*Je vais pouvoir, j’espère, te confier toutes sortes de choses, comme je n’ai encore pu le faire à personne, et j’espère que tu me seras d’un grand soutien* (12 juin 1942, jour d’acquisition du journal d’Anne Frank)

Extrait : JOURNAL D’ANNE FRANK. Ce livre autobiographique a été édité à de nombreuses reprises sur toutes les plateformes. Pour la présente, j’ai utilisé la version papier de l’éditeur Calman-Lévy publiée en 1989. 350 pages. La pages couverture se trouve ci-bas à l’extrême droite. Le livre a été écrit à partir du journal intime d’Anne Frank

En 1942, la jeune Anne Frank a 13 ans. Elle vit heureuse à Amsterdam avec sa sœur Margot et ses parents, malgré la guerre. En juillet, ils s’installent clandestinement dans « l’Annexe » d’un immeuble. En 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Anne est déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, où elle meurt du typhus au début de 1945, peu après sa sœur. Son journal, qu’elle a tenu du 12 juin 1942 au 1er août 1944, est un des témoignages les plus bouleversants qui nous soient parvenus sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi.

 

MÉMOIRE EN HÉRITAGE

J’ai eu un peu de difficulté à adhérer à ce livre et je me sens à contrecourant de la masse critique. LE JOURNAL D’ANNE FRANK a été tiré à plus de vingt millions d’exemplaires. Je comprends donc qu’il ait atteint et ému tant de gens partout dans le monde. Pourtant je m’explique mal le dithyrambe dont cet ouvrage a fait l‘objet.

Anne Frank est une jeune fille juive au caractère bien trempé, très proche de son père, en conflit avec sa mère. Je veux rappeler ici le contexte : à Amsterdam, anticipant l’horrible sort qui attend le peuple juif pendant la deuxième guerre mondial, le père d’Anne, Otto, décide de cacher sa famille et quelques amis de celle-ci dans l’annexe jouxtant leur maison avant l’occupation de la Hollande par les Nazis.

Cette dissimulation durera plus de deux ans. Anne y entreprendra son journal, du 12 juin 1942, jour de ses 13ans, jusqu’au premier août 1944, une semaine avant son arrestation. Deux aspects précis caractérisent le journal : d’abord, il sera totalement empreint de l’entrée de la jeune fille dans l’adolescence : connaissance de son corps, premier amour, réveil de l’ambition, etc.

Ensuite, et c’est là la grande force du livre, Anne précise sa pensée sur l’histoire, la religion, la dimension humaine de la guerre et la condition des juifs. Je ne suis donc pas surpris que tant de gens dans le monde aient rejoint la pensée d’Anne Frank :

*Cette histoire nous a rappelé brutalement à la réalité, au fait que nous sommes des juifs enchaînés, enchaînés en un seul lieu, sans droit et avec des milliers d’obligations. Nous, juifs, nous ne devons pas écouter notre cœur, nous devons être courageux et forts, nous devons subir tous les désagréments sans rien dire, nous devons faire notre possible et garder confiance en Dieu. Un jour, cette horrible guerre se terminera enfin, un jour, nous pourrons être des êtres humains et pas seulement des juifs ? * (Extrait)

La sincérité de la jeune fille marque profondément le journal. Toutefois, je ressens un certain inconfort à l’idée qu’Anne Frank philosophe tranquillement dans sa cachette pendant deux années alors que des millions de juifs sont massacrés. Inconfort aussi parce que le récit est très intimiste. Trop par moments, spécialement quand il est question d’hygiène et de sexualité.

J’ai trouvé aussi le lien entre la guerre et la vie dans l’annexe un peu faible. Anne n’a pas parlé beaucoup de la guerre et pourtant, elle avait accès aux nouvelles.

Enfin, je me suis beaucoup interrogé sur cette édition du Journal d’Anne Frank qu’on dit définitive. Je ne suis pas certain de sa validité car l’histoire éditoriale du livre rapporte des ratures, des omissions, des ajouts au journal, un journal original, un autre revampé en vue de sa publication. Ce n’est rien pour mettre à l’aise.

En dehors du lien contextuel, j’avais trop l’impression d’être limité aux récits d’une jeune fille qui découvre les joies et les vicissitudes de l’adolescence. Quoiqu’il en soit, je crois qu’Anne n’a pas tout dit. C’est un journal à lire entre les lignes et il faut savoir analyser le ressenti.

Je sors mitigé de cette lecture. LE JOURNAL D’ANNE FRANK n’est pas une œuvre littéraire à proprement parler. Mais son caractère historique et sa charge émotive doivent conforter l’humanité dans un devoir primaire…celui de ne pas oublier…de ne jamais oublier.

Suggestion de lecture : AU NOM DE TOUS LES MIENS, de Martin Gray



Ci-haut, le manuscrit d’Anne Frank. À gauche, extrait du film LE JOURNAL D’ANNE FRANK, version 1959, réalisé par George Stevens, avec Millie Perkins dans le rôle-titre.  Autres versions : consultez la liste préparée par cinetrafic.fr


Anne Frank (1929-1945)


Bonne lecture
Claude Lambert
le vendredi 3 octobre 2025

Le tatoueur d’Auschwitz

Commentaire sur de livre de
HEATHER MORRIS

 

*Tandis qu’ils disparaissaient dans l’obscurité, Lale fait un serment : Je sortirai vivant de ce camp. Je partirai en homme libre. S’il y a un enfer, je verrai ces assassins brûler dans ses flammes. *

Extrait : LE TATOUEUR D’AUSCHWITZ d’Heather Morris. Pour la version papier : J’ai lu éditeur, 2021, 256 pages. Pour le format numérique : City editions, 2018, 320 pages. Version audio : Audible studios éditeur, 2018, durée d’écoute : 7 heures 40, narratrice : Isabelle Miller.

La vie qui bat

C’est une histoire qui m’a beaucoup impressionné. L’autrice est venue me chercher très rapidement pour ne pas dire dès le départ. On suit, tout au long du récit, Ludvig Einsemberg, un jeune slovaque de 23 ans surnommé LELLE. Il est capturé vers 1942 et déporté dans le camp d’extermination d’Auschwitz en Pologne.

En arrivant dans ce camp de la mort, Lele s’est juré de survivre à tout prix. Il est fûté et débrouillard. Une chaîne d’évènements et de rencontres l’amènera à devenir le tatoueur du camp dont le rôle est de tatouer un numéro d’identification au bras des prisonniers. Ça améliorera très sensiblement son sort.

Pour tout le monde, il demeure Lele, volant dans les réserves pour aider les plus affamés et les malades. Les allemands l’appelleront le *tatöwierer* c’est-à-dire le tatoueur en allemand. Un jour, il aperçoit une jeune femme nommée Gita. C’est le coup de foudre, une nouvelle raison de vivre dans cet environnement de mort.

Graduellement, le coup de foudre devient partagé. Un amour profond s’installe. Il est difficile à exprimer car les conditions du camp d’extermination ne se prête pas tellement aux rencontres courtoises. Mais comme je l’ai dit plus haut, Lelle est débrouillard. Mais il aura trois ans à attendre avant la libération qui ouvrira la porte aux espoirs les plus fous…

Même si le récit est basé sur une histoire vraie, c’est un coup de génie d’Heather Morris d’avoir développé une aussi belle histoire d’amour dans un cadre aussi cruel et infernal que le camp d’Auschwitz conçu et créer pour torturer et tuer. Ce paradoxe démontre bien le pouvoir de l’amour.

Elle a bâti son histoire d’une plume habile et intelligente, avec beaucoup de sensibilité. Afin de maintenir un parfait équilibre dans son récit, Morris s’est gardée une réserve. Bien sûr, elle n’a pas pu contourner les horreurs historiquement avérées des camps d’extermination mais elle a évité les artifices et autres détails monstrueux. Elle s’est concentrée sur un garçon passionné et attachant et rusé comme un renard en plus et sur la naissance d’un amour en apparence impossible.

Il doit tout de même y avoir une part de fiction dans cette histoire. Je suis surpris par exemple qu’un homme ait tenu trois ans en vie à Auschwitz, même comme tatoueur. À ma connaissance, aucun document historique mentionne Ludvig Eisemberg. Sous l’angle historique, il se peut bien que la rigueur du récit soit discutable.

Peut-être que l’histoire a été bâtie sur des témoignages recoupés. J’éviterai donc le terme *biographie* ou encore roman historique. Je dirai un roman basé sur une histoire vraie.

Il reste que c’est une histoire d’une magnifique beauté. Une leçon de courage, d’amour et d’abnégation.

L’écriture est belle et sensible et ma dernière heure de lecture de ce livre a été pour moi très émouvante. Lisez sans crainte. C’est un coup de cœur.

Suggestion de lecture : L’ANGE DE MUNICH, de Fabio Massimi


L’autrice Heather Morris

 De la même autrice

Bonne lecture
Bonne écoute
Claude Lambert
le dimanche 21 septembre 2025

 

LA FORTERESSE NOIRE, livre de F. PAUL WILSON

*Une forme se dessina dans le noir. Cuza reconnut immédiatement les yeux et le visage. Puis le corps tout entier devin visible. Devant lui se dressait le corps d’un géant : il devait mesurer un bon mètre quatre-vingt-quinze…puissance, décadence,
arrogance- tout y était…*
(Extrait, LA FORTERESSE NOIRE, F. Paul Wilson,  Presses
de la Cité, collection Terreur, 1981, t.f. 1982, éd. Num.)

1941 : le quartier général des armées du troisième Reich reçoit un mystérieux message, expédié depuis la Roumanie, et plus précisément d’une antique forteresse de Transylvanie : *QUELQUE CHOSE EXTERMINE MES HOMMES*. Le major SS Kaempffer est dépêché sur les lieux. Peut-être pour la première fois de sa vie, le major découvrira la peur en apercevant les cadavres déchiquetés. Chaque nuit, une nouvelle victime est découverte, gorge sectionnée.  On soupçonne l’œuvre d’un vampire. Kaempffer appelle en renfort un archéologue et sa fille. C’est alors que s’amorce un combat aux dimensions démesurées.

QUELQUE CHOSE TUE MES HOMMES !
* Cuza ne put rien ajouter. Sa voix se brisa et il
s’agrippa aux bras du fauteuil. C’était
impossible! Cette créature des ténèbres
reculait devant la croix et devenait furieuse
à la seule mention du nom de Jésus-Christ.*
(Extrait : LA FORTERESSE NOIRE)

Encore une histoire de vampire allez-vous me dire? Oui et non. En fait je vous laisse le plaisir de partir à la découverte d’une hypothèse originale relative à l’origine des vampires. Ceci dit, LA FORTERESSE NOIRE est incontestablement une histoire de surnaturel.

Bien que j’aie décelé assez rapidement quelques irritants, le récit a un certain cachet original. En effet, il est assez rare en littérature qu’une histoire à caractère surnaturel ait comme toile de fond la deuxième guerre mondiale et spécialement quand les victimes sont essentiellement des soldats allemands.

Eh oui, dans un mystérieux donjon au passé indéfini servant de base d’observation aux allemands, quelque chose tue les hommes, un par un, en moyenne un par nuit. Un SS enquête, aidé d’un éminent professeur et de sa fille et je suis finalement passé d’un rebondissement à l’autre.

Dans ce roman très sombre, le décor est planté rapidement. Le développement est rapide, le lecteur est emporté et l’horreur est omniprésente. Il peut être moralement satisfaisant pour certains lecteurs de sentir la souffrance et la mort de soldats SS et nazis victimes du mal à l’état pur dont ils ont été eux-mêmes de parfaits symboles, mais l’auteur a fait preuve d’une retenue salutaire.

Il évite en effet les artifices et la caricature qui auraient nuit à la crédibilité de l’ensemble. Comme je l’ai dit, il y a beaucoup de rebondissements, de revirements inattendus et j’ai eu la surprise de quelques coups de théâtre.

J’ai trouvé toutefois presque comique l’insertion d’une histoire d’amour entre Glenn qui, comme vous le verrez, surgit de nulle part et Magda, la fille du professeur. L’atmosphère du roman est tellement oppressante qu’une amourette s’y insère assez mal. À ce niveau, j’ai trouvé la plume timide…le genre de liaison qui donne l’apparence d’un intermède…enfin, c’est l’impression que j’ai eue.

J’ai été un peu plus déçu par la finale. Elle m’a semblé rapide, bâclée, expédiée. La conclusion est tellement tirée par les cheveux que j’ai eu l’impression que l’auteur avait hâte d’en finir. Je veux préciser toutefois que ces irritants sont très surmontables car le récit m’a tenu en haleine.

Ce livre conviendra parfaitement aux amateurs de frissons, de gore et de scènes effrayantes génératrices de cauchemars. Cette histoire est d’autant intéressante qu’elle pousse à la réflexion principalement sur la notion du mal absolu et ses manifestations et accessoirement sur la folie.

Une histoire assez bien réussie à l’atmosphère lugubre…parfait pour les amateurs de drames fantastiques ou ceux qui veulent en faire l’essai…

Francis Paul Wilson est un écrivain américain né en 1946 dans le New-Jersey. Son livre LA TOMBE publié en 1984 avec l’apparition de son personnage fétiche confirme sa parfaite maîtrise littéraire de l’horreur et du fantastique. Il a écrit aussi plusieurs thrillers dont MORT CLINIQUE. Il s’est aussi signalé avec LE TESTAMENT MAUDIT publié en 2004. Francis Paul Wilson a reçu en 2015 un prix PROMETHEUS spécial pour l’ensemble de son œuvre. Le prix récompense la meilleure œuvre de science-fiction qui prône la liberté individuelle comme un droit naturel.

LA FORTERESSE NOIRE a été adapté au cinéma en 1983 par la Paramount Pictures. Le film a été réalisé et scénarisé par Michael Mann. Il est sorti en France en 1984 sous le titre LE DONJON. Malgré une excellente distribution (Scott Glenn, Ian McKellen, Gabriel Byrne) et la musique de Tangerine Dream, le film a rencontré un accueil négatif et fut considéré comme un échec commercial.  Le but du réalisateur était d’exploiter la nature philosophique du livre de Wilson pour pousser à la réflexion sur le mal absolu.

BONNE LECTURE
Claude Lambert
Le dimanche 26 août 2018

 

LA MORT EST MON MÉTIER, livre de ROBERT MERLE

*Le Reichsführer bougea la tête et le bas de
son visage s’éclaira. Le Führer, dit-il d’une
voix nette, a ordonné la solution définitive
du problème juif en Europe. Il fit une pause
et ajouta : vous avez été choisi pour exécuter
cette tâche.*
(Extrait : LA MORT EST MON MÉTIER, Robert Merle,
Gallimard, 1952, édition numérique, 275 pages.
Réédition, mars 2001)

Rudolph Höss, rebaptisé Rudolph Lang dans le récit, était commandant du tristement célèbre camp d’auschwitz-Birkenau. L’auteur reconstitue la vie de ce soldat allemand endoctriné et finalement reconverti dans la SS. Ce récit est inspiré du témoignage, écrit en prison, de l’authentique commandant d’Auschwitz Rudolph Höss, devenu le rouage implacable d’une machine qu’il n’a jamais été intéressé à comprendre. Cette obéissance aveugle a permis au futur tortionnaire de monter rapidement en grade.  Dans ce récit extrêmement dur, Robert Merle nous explique, de façon très directe, comment un homme peut devenir un monstre…rien de moins.

LE ZÈLE D’UN MONSTRE
*Un gros camion stationnait, l’arrière tout près
de la baraque. Un tuyau, fixé à son pot
d’échappement, s’élevait verticalement, puis
faisait un coude et pénétrait dans la baraque
à hauteur du plafond. Le moteur tournait…*
(Extrait : LA MORT EST MON MÉTIER)

LA MORT EST MON MÉTIER réunit les pseudo-mémoires de Rudolph Hess, commandant du camp de concentration et d’extermination d’auschwitz pendant la seconde guerre mondiale. On sait que sur le plan littéraire, le sujet est très usé. Le livre a été écrit en 1952, on y a ajouté une préface en 1972.

Dans sa préface, Robert Merle le dit lui-même, il est à contre-courant et il est fort probable que dans l’esprit de nombreux lecteurs, le livre présente un caractère résolument démodé.

Je dirais toutefois que le livre a un cachet particulier. Je sais que la corde est extrêmement sensible puisqu’elle implique une tare historique honteuse qui exerce encore une certaine hantise de nos jours.

Merle a voulu mettre en perspective l’extrême froideur, voire l’indifférence avec laquelle Hess (Lang dans le récit) a pu organiser la mort de millions de juifs comme on organise un tournoi sous le seul prétexte qu’il obéissait à l’ordre de son supérieur direct encore plus tordu : Himmler.

Impossible de s’attacher à un tel personnage : froid, distant, indifférent, dépourvu d’empathie. Lang avait été choisi pour ses *rares qualités de conscience*. C’était une façon de dire qu’il n’avait aucune conscience dans les faits. Il n’accordait en effet aucune importance à la morale, tuant des millions d’êtres humains avec un incroyable détachement comme en fait foi cet extrait :

*À un moment donné, le procureur s’écria : «Vous avez tué 3 millions et demi de personnes»! Je réclamai la parole et je dis : «je vous demande pardon, je n’en ai tué que 2 millions et demi». Il y eut alors des murmures dans la salle et le procureur s’écria que je devrais avoir honte de mon cynisme. Je n’avais rien fait d’autre, pourtant, que rectifier un chiffre inexact.* (Extrait)

La seule chose qui comptait pour Lang était d’obéir aux ordres…une excuse qui a la vie dure depuis que le monde est monde.

Ce livre n’a pas été écrit pour les âmes sensibles à cause du sujet traité et parce que son style est très direct, même cru par moment. La forme littéraire étant autobiographique, on y découvre l’enfance de Lang, son environnement social, sa transformation d’adulte…un petit caractère malsain y est omniprésent. Vers la fin, le rythme est accéléré et beaucoup de détails sont escamotés. Je ne crois pas que beaucoup s’en plaignent.

Ce n’est pas la trouvaille du siècle, mais c’est un livre intéressant qui ouvre la voie à une certaine réflexion. Il pourrait en effet faire partie d’un *choix de réponse* à une question qu’on se pose depuis la nuit des temps : COMMENT PEUT-ON DEVENIR UN MONSTRE? Atavisme? Maladie mentale? Enfance pénible? Conditionnement mental?

Et puisqu’il est question d’un homme qui disait ne pas pouvoir se permettre d’être ému, le livre sous-tend une réflexion intéressante qui débouche sur une question que doivent parfois se poser les militaires : Peut-on se permettre de refuser d’obéir à un ordre qui échappe à tout bon sens?

Un intéressant regard sur les motivations d’un des plus grands assassins des temps modernes.

Robert Merle (1908-2004) est un auteur français d’origine algérienne. Titulaire d’une licence de philosophie, il avait consacré sa thèse de doctorat à Oscar Wilde. Il est devenu par la suite professeur dans différents lycées dont celui de Neuilly-Sur-Seine où il a fait la connaissance de Jean-Paul Sartre. En 1944, il devient Maître de conférences.  Son œuvre majeure demeure la grande saga FORTUNE DE FRANCE, une autobiographie romancée en 13 tomes. En 2008, le fils de Robert Merle, Pierre, a publié une volumineuse biographie : ROBERT MERLE UNE VIE DE PASSION.

BONNE LECTURE
Claude Lambert
le dimanche 7 janvier 2018