*Je traverse l’avenue de Paris entre divers
commerçants régalant leurs clients à coups
de hache dans la tronche…les agents de
police sautent à la gorge des mauvais
conducteurs. Les écoliers découpent la
maîtresse. Que de réjouissances…*
(Extrait : BIEN CRU CHEZ LES CH’TIS de
Giovanni Portelli, du recueil PEURS SUR LA
VILLE, publié en 2013 chez Storylab Editions.
95 pages. Édition numérique seulement,
collection Youboox)
PEURS SUR LA VILLE est un recueil de six nouvelles de type *légende urbaine* :
SAIGNONS SOUS LA PLUIE d’Antoine Lefranc, BIEN CRU CHEZ LES CH’TIS de Giovanni Portelli, SORTIE DE ROUTE de Béatrice Galvan, SEPT MINUTES de Julien Banon, LE FRUIT DE CES ENTRAILLES d’Olivier Caruso et LA MONNAIE DES MALFAISANTS de Drims. Ce recueil est le résultat d’un concours d’écriture organisé en 2013 par Storylab et Welovewords et qui a réuni 150 participations sous le thème HORREUR EN MILIEU URBAIN. Il s’agit d’une initiative essentiellement numérique.
ÉPOUVANTE URBAINE
*-Chopez-la! Cria quelqu’un.
Alors elle les entendit fondre sur elle.*
(Extrait : SEPT MINUTES
du recueil PEURS SUR LA VILLE)
Je ne croyais pas en arriver là un jour, mais aujourd’hui, je vous parle d’une initiative littéraire essentiellement numérique. Je préciserai tout de même que j’ai un faible pour le livre de papier…j’aurai toujours un faible pour les livres de papier. Mais bon, sauver des arbres, limiter la pollution n’est pas pour me déplaire non plus. Sans jeu de mot, je suis un peu déchiré. Mais l’important n’est-il pas de lire? Peu importe le support utilisé…
Toujours est-il que, de cette initiative, six récits ont été déclarés les meilleurs parmi 150 participants sous un thème cher à une considérable quantité de lecteurs : les légende urbaines, un thème déjà abondamment développé dans la littérature et au cinéma. Il est difficile d’être objectif n’étant pas moi-même friand de légendes urbaines.
Les récits sélectionnés n’apportent pas vraiment grand-chose de neuf au thème des légendes urbaines. Il serait intéressant de répéter l’expérience sous des thèmes qui se prêtent davantage à l’innovation : société, psychologie, anticipation, fantastique par exemple.
Cependant, le recueil a des forces intéressantes : les histoires sont courtes et ont la capacité de pousser le lecteur à l’émotion, c’est-à-dire à transposer ses pires cauchemars dans le réel : un réel urbain…rue, métro, parc et même internet comme c’est le cas de SAIGNONS SOUS LA PLUIE d’Antoine Lefranc, la première nouvelle du recueil qui mérite fort bien son titre et qui rappelle un peu LE PROJET BLAIR.
Donc pour faire l’essai d’une expérience numérique (issue d’une longue et enrichissante démarche créatrice), PEURS SUR LA VILLE est un recueil intéressant réunissant six formats courts, accrocheurs, dotés d’un certain humour. Le style n’offre aucune nouveauté qui se démarque, mais vous pourriez apprécier, spécialement si vous êtes amateur d’histoire d’horreur en milieu urbain.
Je n’ai pas été emballé personnellement mais tout de même j’ai été impressionné par l’incroyable démarche qui a abouti à ce recueil et qui est résumée sur www.presseedition.fr L’initiative est conforme à une nouvelle tendance de lecture faisant appel aux tablettes, smartphones, lecteurs numériques. C’est l’évolution, mais au moins on lit…ça ne m’empêche pas de retourner au papier quand j’en ai le goût, ce qui se produit assez souvent.
Suggestion de lecture : un autre recueil de nouvelles, CRIMES À LA LIBRAIRIE
Les 6 lauréats de PEURS SUR LA VILLE
Édition 2013
Ligne du haut, de gauche à droite : Antoine Lefranc, Giovanni Portelli, Béatrice Galvan,
ligne du bas, de gauche à droite, Olivier Caruso (qui préférait être vu comme ça), Julien Banon et Drims.
BONNE LECTURE
JAILU/Claude Lambert
25 septembre 2016









CRIMES À LA LIBRAIRIE est un recueil de seize nouvelles écrites par des auteurs québécois sous un thème unique. La meilleure façon de décrire cet ouvrage est encore de citer le réalisateur du projet Richard Migneault: *Je vous invite donc…à rencontrer ces seize écrivains de chez nous pour nous amener ailleurs au cœur même de leur imaginaire. Pour stimuler leur créativité et votre curiosité, je leur ai donné un devoir pas très facile à réaliser…faire de la librairie une véritable scène de crime, transformant du coup chaque livre qui s’y trouve en témoin de l’énigme, du suspense, de l’insoutenable*

Directeur d’école à la retraite, Richard Migneault est un défenseur de la littérature québécoise. Animateur du blogue POLAR, NOIR ET BLANC et coordonnateur des Prix TENEBRIS des PRINTEMPS MEURTRIERS DE KNOWLTON, il s’est donné pour mission de faire connaître les auteurs québécois de polar en Amérique et en Europe. Il intensifie sa mission en réunissant 16 écrivains québécois autour d’un même thème, ce qui nous a donné l’excellent recueil CRIMES À LA LIBRAIRIE.








Je ne m’étendrai pas trop longtemps sur ce livre. Je me sentirais un peu ridicule de commenter éternellement FÂCHÉ NOIR de Stéphane Dompierre, vu que ce livre est en soit une longue série de commentaires négatifs au possible.


Ce sont ces citations et extraits qui m’ont poussé à chercher le livre Comment je vois le monde, de Albert Einstein. Il ne s’agit pas d’une biographie, ça semble plutôt être une réelle volonté d’Einstein d’en dire d’avantage sur sa vision des choses, ses idées, ses opinions. J’avoue qu’après une première lecture (et même la relecture de certains passages), eh bien je n’ai vraiment pas tout compris. Le texte est par moment dense et technique. Le livre est divisé en quatre grands thèmes (Le pacifisme, la lutte contre le nazisme, les problèmes juifs, et la science), eux même subdivisés en plusieurs articles. Ça aide un peu la lecture, mais ça ne rend pas vraiment le tout plus assimilable.