<Ahmed sentit un soupir de soulagement monter en lui, jusqu’à
ce que les écrans des ordinateurs s’arrêtent, que les lumières
s’éteignent et que les derniers ventilateurs cessent de fonctionner.
À 5 mètres sous la surface de la mer, le bâtiment avait perdu toute
source d’énergie. >
Extrait : SEAWOLF de Michael Dimercurio, L’Archipel éditeur pour la
traduction française, 1997. Édition de papier, 460 pages.

2002 : Mohammed al-Sihoud, maître absolu des pays musulmans coalisés, déclare la guerre sainte à l’Occident. Son principal atout : l’Hégire, un sous-marin équipé d’un missile au plutonium. Son plan : rayer Washington de la carte. A bord du Seawolf, le commandant Michael Pacino sait qu’il doit tout faire pour intercepter l’Hégire. Et que le compte à rebours qui déclenchera le feu nucléaire est déjà commencé…
Dernière chance
Aucune mission ne se déroule jamais parfaitement.
La seule différence entre une opération réussie et
un raid raté réside dans l’ampleur des imprévus.
<extrait>

C’est un techno-thriller assez efficace si je tiens compte du fait que j’avais l’impression de manquer d’air en lisant le récit de cette poursuite ultime de sous-marins qui se lancent des missiles meurtriers et destructeurs. Donc, en ce qui me concerne, l’auteur a trouvé le ton juste même si le roman est ultra-technologique…trop pour moi en fait même s’il a eu la bonne idée d’annexer un glossaire à la fin du volume. Toutefois, l’histoire comme telle est simple.
Le FIU, front Islamique uni, déclare la guerre aux pays occidentaux et son chef suprême, le général Al-Sihoudf souhaite lâcher sur les États-Unis un missile d’un nouveau genre qui tuerait tous les américains par l’effet de radiations rapidement envahissantes. Ce missile unique serait lancé à partir d’un super sous-marin de classe Destiny appelé Hégire. Au-Moins deux sous-marins américains vont se casser les dents sur l’Hégire. Finalement, le Seawolf se lance dans une mission de la dernière chance mais son destin n’a rien de réjouissant.
Au-delà des irritants qui parsèment cet ouvrage, j’ai été impressionné par les stratégies et contre-stratégies des capitaines qui connaissent à fond les incroyables possibilités de leur bateau. Malgré un langage technique complexe, l’auteur a entretenu chez moi une certaine anxiété. C’était haletant. Et bien sûr une chasse aveugle a toujours un caractère angoissant.
Il y a quelques points qui m’on agacé. L’introduction est très longue. Il est difficile d’entrer dans l’histoire et de comprendre sa structure car le Seawolf embarque dans la course tardivement. De plus, l’état du sous-marin est précaire, ayant été retiré prématurément d’un chantier de réparation. J’ai remis continuellement en question son efficacité. Tout ça nous amène vers une finale étrange qui m’a rappelé des scènes au ralenti. J’ai été un peu déçu par la conclusion qui m’a semblé un peu bâclée.
Enfin, ça parait que l’auteur DiMercurio a servi à bord d’un sous-marin à titre d’officier. D’une part, il traîne dans ce livre la trame de ses deux livres précédents : OPÉRATION SEAWOLF et LE SOUS-MARIN DE L’APOCALYPSE. J’ai trouvé les liens timides, ténus. Il eut été peut-être préférable de les lire avant LA MISSION DE LA DERNIÈRE CHANCE. Peut-être mais je suis sceptique.
Le problème n’est pas de saisir l’histoire et de savoir où l’auteur s’en va. Le problème c’est de passer à travers tout le jargon technologique qui dilue l’intrigue et l’action. L’auteur a fait certains efforts pour vulgariser mais j’avais quand même l’impression d’avoir en main le canevas d’un cours de sous-marin 303. Je maintiens toutefois que ce thriller a été suffisamment efficace pour maintenir chez moi cette espèce de stress grisant qui me rive aux pages. Le livre a la note de passage. À vous de voir.
Suggestion de lecture : PANIQUE À LA MAISON BLANCHE, de Clive Cussler

Formé à l’Académie navale d’Annapolis dans le Maryland, et diplômé du MIT en ingénierie mécanique, plongeur et ancien officier à bord du sous-marin USS Hammerhead, Michael DiMercurio est un spécialiste des technologies de pointe en matière d’armement.
Huit romans ont paru aux éditions de l’Archipel, parmi lesquels Opération Seawolf (1994, rééd. 2003), Coulez le Barracuda ! (1998) Menace en haute mer (2001), La Dernière Torpille (2003), Alerte plongée immédiate (2005). Il vit à Princeton, dans le New Jersey. <L’Archipel>
Du même auteur

Bonne lecture
Claude Lambert
le vendredi 13 décembre 2024



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Susan Kaye Quinn est une spécialiste des fusées devenue auteure de fiction spéculative qui utilise maintenant son doctorat pour inventer des trucs sympas dans les livres. Elle écrit de la science-fiction pour jeunes adultes, avec des voyages parallèles dans le futur noir adulte et la douce romance royale. Ses romans et nouvelles à succès ont été sélectionnés pour la réalité virtuelle, traduits en allemand et présentés dans plusieurs anthologies. Maintenant qu’elle écrit des romans, sa carte de visite dit « Auteure et scientifique de fusée », mais elle passe le plus clair de son temps à inventer ses histoires et caresser ses chats.

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