Commentaire sur le livre de
PETER JAMES
*-Très chers clients, nous espérons Que ce petit bonus vous a plu. N’oubliez pas de vous connecter à 21 h 15, Mardi, pour notre prochain grand spectacle : Un mari et sa femme ensemble. Notre tout premier DOUBLE MEURTRE ! *
Extrait : LA MORT LEUR VA SI BIEN, Peter James, Pocket éditeur 2011, papier, 512 pages. Format numérique : 12-21 éditeur, 2012, 489 pages. Format audio : Lizzie éditeur, 2018, durée d’écoute : 13 heures 6 minutes. Narrateur : Arnaud Romain.

<Cher Monsieur Bryce,
Hier soir, vous avez accédé à un site que vous n’étiez pas autorisé à visiter. Vous avez de nouveau essayé d’y accéder ce soir. Nous n’apprécions pas les visiteurs non sollicités. Si vous parlez à la police de ce que vous avez vu ou si vous essayez encore d’accéder à ce site, ce qui va arriver à votre ordinateur arrivera à votre femme, Kellie, à votre fils, Max et à votre fille, Jessica. Regardez et réfléchissez bien. Vos amis de Scarab Productions.>
S’il avait eu le moindre soupçon de l’effet dévastateur qu’un CD, trouvé sur la banquette d’un train de banlieue, allait avoir sur sa vie, Tom Bryce l’aurait sans doute laissé là où il était…
L’expression du scénariste

Ça fait plus d’un an que ce livre figure dans mes projets de lecture. J’ai décidé de me lancer, toujours aussi intrigué par le titre. En effet, ce titre annonce quelque chose de malsain, de pervers, et d’énigmatique. Ça parle fort. D’autant que le livre pénètre dans l’univers sinistre de la snuff movie, une industrie sous-terraine qui produit des films dans lesquels les figurants sont torturés et tués…pour le vrai.
Le héros de l’histoire est un personnage récurrent de l’œuvre de Peter James, bon vieux flic sympathique genre toutou, attachant. Un jour, Bryce trouve un CD-ROM dans le train. Une fois chez lui, il ouvre son ordi et lance le CD.
Il découvre avec horreur que le CD est une snuff movie. Il en est ébranlé.
Le lendemain, les messages de menace commencent et ils ne font pas dans la dentelle. Il est dorénavant en grand danger, lui, sa femme et ses deux enfants. Il semble que sa curiosité pourrait lui coûter très cher.
C’est une histoire très bien construite qui *fait cuire le lecteur* à petit feu comme sait si bien le faire Peter James. C’est sordide et ça met par moment mal à l’aise, sachant que la perversité qui s’y trouve est malheureusement une réalité dans les anales judiciaires. L’atmosphère glauque et le non-dit ajoutent au livre un caractère dérangeant.
Évidement, le sujet est usé. Il faut toutefois se rappeler que le livre a été publié à l’origine en 2006. Son contenu était considéré à l’époque comme original.
La principale force du livre réside dans son personnage principal, Grace, un policier efficace mais humain et sujet à l’erreur. Une autre force tient au fait que le l’histoire est développée comme un scénario de film, ce qui est en fait la spécialité de Peter James.
Quant aux faiblesses, disons que, comme le livre évoque un univers sordide d’une implacable cruauté, l’auteur n’a pas résisté à la tentation d’en mettre parfois un peu trop. Il y a beaucoup de dialogues tranchants, de détails croustillants qui n’apportent rien de plus au récit.
Ajoutons à cela une finale trop rapide qui m’a donné l’impression d’un manque d’inspiration en bout de piste.
Dans l’ensemble, c’est une histoire captivante, facile à suivre grâce à un fil conducteur stable et une écriture limpide. Le rythme est un peu lent, pas beaucoup d’action, mais le suspense est prenant et force l’attention surtout étant donnée la nature du sujet traité.
À lire sans retenue, sauf pour les âmes sensibles
Suggestion de lecture : LA MORT DANS LES NUAGES, d’Agatha Christie

L’auteur Peter James
Bonne lecture
bonne écoute
Claude Lambert
le vendredi 15 août 2025


Si l’intrigue garde en haleine jusqu’à un certain point, il faut rester concentré à cause d’une imposante galerie de personnages qui a tendance à noyer l’intérêt. Toutefois, certains personnages forcent l’attention, mon préféré étant Reinhart, le genre vilain. Qui dans cette histoire semble n’avoir sa place nulle part et pourtant son rôle est capital… un rebelle qui met du piquant dans le récit. J’aime bien. Malgré ses lacunes, le récit vaut la peine d’être lu car il évoque et met en perspective les éléments non-palpables de notre vie : l’imaginaire, l’intuition, le ressenti, la perception, les apparences, les impressions tenaces et jusqu’à un certain point, la prémonition.



Pour apprécier LE CHIEN JAUNE, il faut connaître un peu l’inspecteur Maigret. Le gros Maigret, Jules de son prénom. Un limier aux antipodes des Colombo, Cherlock Holmes et Hercule Poirot. Maigret est un personnage singulier, énorme, dense, consistant doté d’un incroyable flair et d’un instinct exceptionnel.
Pas étonnant que l’imposant Jules soit le héros de plus de 75 romans de George Simenon. Et tous ces attributs se retrouvent dans LE CHIEN JAUNE alors que les cadavres s’accumulent, qu’il y a de la peur dans l’air et de la strychnine dans les verres. Pour résoudre cette affaire, Maigret s’obstine à se mettre dans la peau d’un chien jaune omniprésent à proximité des scènes de meurtres.
Par rapport aux romans policiers modernes, LE CHIEN JAUNE est plutôt dépaysant. C’est une qualité que j’apprécie. C’est un roman très bien écrit, superbement structuré car malgré sa brièveté, il dit tout, n’omet rien. Son seul défaut réside je crois dans l’absence d’indices. Quand il y a des indices, le lecteur travaille, quand il n’y en a pas, il mijote. Fidèle à son héros, l’auteur a caché son jeu jusqu’à a fin.
Malgré les efforts de Tintin pour les protéger, six membres d’une expédition scientifique consacrée à la civilisation Inca sont mystérieusement plongés dans une profonde léthargie. Lorsque le dernier scientifique tomba en léthargie, le professeur tournesol disparait, enlevé après s’être paré du bracelet de la momie Rascar Capac. Tintin et le capitaine Haddock concluent que leur enquête devra se poursuivre au Pérou d’où origine la momie. Pendant ce temps, les scientifiques endormis font régulièrement et simultanément le même cauchemar. Un rêve fou dans lequel la momie est vivante.
LE TEMPLE DU SOLEIL est la suite de l’aventure amorcée dans LES 7 BOULES DE CRISTAL. Nos amis Tintin et Hadock sont au Pérou, à la poursuite du professeur Tournesol, après avoir appris que ce dernier a commis le sacrilège de porter le bracelet de la momie Rascar Capac. Ils auront l’aide inespérée d’un jeune indien Quishua appelé Zorrino qui leur apprend l’existence d’un temple, très loin dans les montagnes péruviennes où pourrait être mis à mort le professeur Tournesol. Ils entreprennent un long et périlleux voyage qui pourrait bien conduire nos amis au sacrifice de leur vie…
Ma première lecture à vie fut celle d’un album de Tintin. Par la suite, j’ai dévoré rapidement la collection complète et j’y suis revenu régulièrement au fil des ans. C’est comme plus fort que moi. Tintin fut mon premier ami. C’est lui qui m’a introduit à la lecture. Même après soixante ans, j’y reviens à l’occasion.
Toutes ces qualités sont toujours recherchées par les jeunes lecteurs à qui on propose encore plus car Hergé a su insuffler à son jeune héros un inexplicable pouvoir attractif comme une aura qui tend un irrésistible filet gardant les jeunes lecteurs dans le coup.








Malgré son indéniable côté lugubre et sombre, LE FANTÔME DE L’OPÉRA est une histoire d’amour. Il m’a semblé aussi que l’histoire avait un certain caractère gothique, ce qui n’est pas surprenant vus les mystères qui entourent le grand opéra de Paris. Nous l’avons vu plus haut, des évènements étranges ont lieu à l’opéra.
Ce récit repose sur cette capacité extraordinaire de Gaston Leroux d’entretenir l’intrigue, de la manipuler, de la tordre, de l’intensifier ou l’adoucir à volonté laissant le lecteur dans l’expectative avec un irrésistible besoin de comprendre et d’aller jusqu’au bout de l’aventure.
Je ne peux pas dire que ce roman m’aura marqué. Son départ et son rythme sont lents. Il y a des longueurs, beaucoup de déclamation, un peu de redondance. Malgré tout, comme dans LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE, Gaston Leroux m’a attrapé dans ses filets avec une intrigue solidement bâtie.

M. Shaitana est un excentrique collectionneur à l’air méphistophélique, il met toujours un point d’honneur à chercher l’excellence, que ce soit pour acheter une tabatière ou pour débusquer le parfait assassin. Et pour le prouver au célèbre détective belge, Hercule Poirot, il convie lors d’une soirée huit hôtes triés sur le volet : u. Mais quand on entre dans la cage du tigre, celui-ci peut bondir et, au cours de la soirée, le rictus démoniaque de M. Shaitana s’effacera définitivement. C’est une erreur de laisser traîner des armes potentielles en présence d’aussi éminents spécialistes











