QUI MENT ? Le livre de Karen M. McMANUS

VERSION AUDIO

*Merde ! hurlait-il en donnant un coup de poing par terre.
-Tu le portes sur toi ? Simon Simon. Les yeux de Simon se
révulsent tendis que Nate fouille ses poches dont il ne sort
qu’un vieux mouchoir. Des sirènes se mettent à retentir au
loin au moment où monsieur Avery entre en courant… On
ne trouve pas son épipène. *
(Extrait : QUI MENT, Karen M. McManus, Édition originale : Nathan
2018, 465 pages. Version audio : Audible studio, 2018, durée d’écoute :
10 heures 3 minutes, narratrice : Leïla Bellisa.)

Une intello, un sportif, un délinquant, une reine de beauté… un meurtrier. Qui allez-vous croire ?  Dans un lycée américain, cinq adolescents sont collés : Bronwyn (l’élève parfaite), Addy (la fille populaire), Nate (le délinquant), Cooper (la star du baseball) et Simon (le gossip boy du lycée). Mais Simon ne ressortira jamais vivant de cette heure de colle… Pour les enquêteurs, sa mort n’est pas accidentelle. Dès lors qu’un article écrit par Simon contenant des révélations sur chacun d’eux est découvert, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper deviennent les principaux suspects du meurtre. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont tous quelque chose à cacher…

Quatre fois au mauvais endroit
au mauvais moment
*Celui-ci affirme que la personne qui a tué Simon
se trouvait dans la salle quand il a eu sa réaction
allergique. Autrement dit, que c’est l’un d’entre
nous. *
(Extrait)

   

Karen McMannus livre une marchandise à laquelle je ne m’attendais pas du tout mais qui m’a ravi dans son ensemble et particulièrement dans la finale, disons les deux dernières heures d’écoute. Voyons voir le décor : dans un lycée, cinq jeunes de 17 ans se voient imposer une heure de colle après les cours parce qu’ils ont été pris avec un portable dans leur sac.

On y retrouve donc ADDY, soucieuse de sa popularité et de ce qu’on pense d’elle, COOPER, le sportif, NATHANIEL, appelé NATE, un petit *bum* sympathique, un peu macho, BRONWIN, la perfection faite fille et SIMON, le gossip boy de L’école, c’est-à-dire un rapporteur de ragots, indiscrétions et méchancetés qu’il publie sur Internet et qui visent directement ses pairs du lycée.

Les *cinq* ne seront plus que quatre à la fin de la retenue. Des cinq, un sortira les pieds devant : Simon, victime d’une foudroyante et fatale attaque allergique. Étrangement, on n’a pas trouvé d’Epipen sur Simon. bien sûr, on a couru à l’infirmerie de l’école pour se rendre compte avec horreur que tous les stylos d’Epipen avaient disparu. Il semble qu’il y avait un petit film d’huile d’arachide dans le gobelet que Simon a utiliser pour boire de l’eau. Automatiquement, Brownvin, Addy, Cooper et Nate sont soupçonnés de meurtre.

Karen McManus a donné à son histoire une direction un peu spéciale. Un développement particulier loin d’être inintéressant. L’enquête policière sur la mort de Simon passe de loin au second plan. L’histoire est développée un peu comme une chronique du quotidien de jeunes de 17 ans : potinage, sorties, fardeau scolaire et bien sûr attraction et expériences sexuelles. Il y a cependant quelque chose qui se démarque : des jeux d’alliance entre les jeunes, des questionnements sur la mort de Simon, de l’investigation.

J’ai eu simplement l’impression que les jeunes raisonnaient à la place de la police. Ça m’a plu. D’ailleurs c’est un aspect de la littérature policière qui plait beaucoup aux jeunes. Autre élément intéressant : personne ne semble ému de la mort de Simon. La raison n’est pas justifiée mais elle est simple à comprendre.

Simon était un garçon venimeux, frustré, profondément méchant, sans doute très malheureux. Il n’hésitait pas à nuire aux réputations ou les détruire. Il avait créé une application pour y publier des posts dans lesquels il lançait des rumeurs accusatrices, des propos empoisonnés, des révélations choquantes qui visaient tous les élèves et qui malheureusement, étaient vraies dans à peu près tous les cas.

Morale de l’histoire, tout le monde a quelque chose à cacher et un peu d’hypocrisie s’imposait : *Personne ne pouvait blairer ce mec et aujourd’hui, ils sont tous là avec leurs petites bougies comme si on parlait d’une espèce de martyr et pas d’un connard qui bavait sur tout le monde. * (Extrait)

C’est tout le récit qui repose sur le profil de Simon une graine de malfaisance dont les méchancetés publiées sur internet laissaient pantois : *Bon ! En théorie, je suis pour la désorganisation des lycées par la violence.

OK ce gars a fait ce qu’il avait à faire mais de manière tellement commune. Tout ça manquait cruellement d’imagination. On a déjà vu ça cent fois…Un jeune tire sur tout le monde au lycée et se tire dessus ensuite.

Restez avec nous après le film pour le débat. Élevez le niveau quoi… un peu de créativité. Prenez une grenade par exemple des sabres de samouraï mais étonnez-moi quand vous descendez une poignée de ces moutons…* (Extrait) Commentaire étonnant et plutôt noir sur un massacre dans un lycée.

Dans ce roman, j’ai été un peu surpris de la discrétion policière mais agréablement surpris de l’évolution du raisonnement des jeunes. C’est eux qui ont la clé et j’ai dû les prendre au sérieux. Je me suis fait bien sûr une idée du coupable, j’étais même certain de son identité. J’étais dans le champ, alors là vous n’avez pas idée.

La finale m’a fait presque décrocher les mâchoires. C’est un bon roman que les jeunes lecteurs vont beaucoup aimer entre autres parce qu’ils vont se reconnaître.

Le récit fait un peu *sitcom*, on y trouve beaucoup de personnages *clichés* et dont l’évolution se fait un peu en dents de scie. Il y a quelques longueurs et l’auteure m’a semblé erré par moment. Heureusement, ça n’enlève rien au caractère intrigant et captivant du récit…une lecture surprenante que j’ai dévorée.

Avant de terminer, quelques mots sur la narratrice Leïla Bellisa qui a été plutôt décriée par la critique pour sa narration de QUI MENT ? Certains l’ont même qualifié d’insupportable. Moi je n’irai pas jusque-là.

À mon avis, madame Bellisa a trouvé le ton juste pour les personnages les plus importants mais quelques personnages sont affublés d’une voix carrément ridicule. Cette inégalité dans la qualité des signatures vocales jette un discrédit sensible à l’œuvre audio. Mais ça ne change rien à l’opinion que j’ai du livre.

Suggestion de lecture : LE SERMENT DES LIMBES, de Jean-Christophe Grangé

Karen M. McManus a une licence de littérature et une maîtrise de journaliste. Lorsqu’elle ne travaille pas à Cambridge, dans le Massachusetts, elle adore voyager avec son fils. «Qui ment ?» est son premier roman. 

Bonne écoute
Claude Lambert
janvier2020

17 nouvelles enquêtes de Sherlock Holmes…

ET DU DOCTEUR WATSON
version audio

Commentaire sur les récits d’
ARTHUR CONAN DOYLE

*Et voici pourquoi un grand scandale menaçait le royaume
de Bohême et comment les plans de Sherlock Holmes furent
déjoués par une femme. Il avait l’habitude d’ironiser sur la
rouerie féminine. Depuis ce jour, il évite de le faire.*
(Extrait : 17 NOUVELLES ENQUÊTES d’après Arthur Conan
Doyle, éditeur : Compagnie du savoir, 2018, durée d’écoute :
17 heures 12 minutes.  Narrateur : Nicolas Planchais)

Les  titres :
Un scandale en Bohême,
La disparition de Lady Frances Carfax,
La ligue des rouquins,
Le rituel des Musgrave,
Le pouce de l’ingénieur,
Flamme d’argent,
Le gentilhomme célibataire,
Le diadème de béryls,
La bande mouchetée,
Une affaire d’identité,
Les Hêtres d’or,
L’escarboucle bleue
L’aventure du pied du diable,

L’aventure du cercle rouge,
Les cinq pépins orange,
Le mystère de la vallée de Boscombes,
L’homme à la lèvre tordue.

UNE PETITE PARTIE DU CANON
*J’ai en effet quelques raisons de croire que
toutes sortes de bruits ont couru un peu
partout concernant la mort du docteur
Grimesby Roylotte tendant à rendre cette
affaire un peu plus terrible que la vérité.*

Sherlock Holmes est une des plus grandes figures de la culture populaire et son seul nom est synonyme de mystère policier, de brouillard londonien et d’énigmes. Devenu très rapidement un véritable mythe, avant même la sortie de sa soixantième et dernière aventure, Sherlock Holmes demeure un héros de fiction créé par Arthur Conan Doyle.

Mais pour le plus grand nombre, c’est un homme «qui a vraiment existé», dont les enquêtes sont rapportées par son ami, le docteur Watson. Les exploits de Sherlock Holmes ont été traduits dans le monde entier, ils ont été adaptés de multiples fois au théâtre, à la télévision, en BD et au cinéma.

Ce fut un plaisir pour moi de renouer avec le grand Sherlock Holmes impliqué cette fois dans 17 nouvelle enquêtes colligées et racontées par le biographe de Holmes, le célèbre docteur Watson. Je reviens souvent sur ces grands classiques de l’investigation comme je le fais par exemple avec Agatha Christie.

ENTENDRE 17 récits d’enquête du célèbre détective fut pour moi une très belle expérience pour plusieurs raisons : d’abord l’aura très particulière qui se dégage de Holmes, son caractère, sa personnalité.

Dans l’ensemble de l’œuvre de Conan-Doyle, Holmes est constant : doté d’une mémoire extraordinaire, d’un calme olympien, majestueux, guindé, très british, sûr de lui. Plusieurs de ces attributs ont contribué à mettre quelque peu dans l’ombre de célèbres limiers de la littérature comme le chevalier Auguste Dupin d’Edgar Allan Poe par exemple.

L’influence de Sherlock Holmes sur la littérature policière moderne est évidente même si le personnage représente, pour moi en tout cas, l’antithèse du détective moderne. Je note par exemple, que dans les enquêtes de Holmes, il n’y a à peu près aucune mention des états d’âmes du détective alors que les auteurs modernes ne se privent pas pour les étaler.

Une autre raison qui m’a fait apprécier 17 NOUVELLES ENQUÊTES est l’excellente performance du narrateur Nicolas Planchais. Il accorde à chaque personnage un registre vocal très précis, en plus de s’ajuster aux autres personnages en leur donnant une signature suffisamment distincte pour être efficace.

Il a aussi magnifiquement relevé le défi avec les personnages féminins. De plus, Nicolas Planchais a poussé son harmonique vocale jusqu’à faire ressortir les personnalités de Holmes et Watson et certains attributs peu signalés dans les critiques en général comme le snobisme par exemple et dans le cas de Holmes, une estime de soi un peu hors-norme.

Étrangement, cette qualité du narrateur a fait ressortir, ce qui serait pour moi une des rares faiblesses de l’œuvre: par la vitesse et la qualité de ses déductions, Holmes fait parfois paraître Watson sensiblement insignifiant. Ce n’est qu’une apparence mais il en résulte que j’ai peu d’empathie pour Holmes et beaucoup pour le bon docteur.

J’ai donc beaucoup aimé mon expérience audio. Nous avons ici 17 récits variés, un mélange hétéroclite de genres. Chaque récit débute par un soupçon de philosophie *Holmsienne* avant d’introduire le cas d’enquête.

Ce recueil est à l’image de l’œuvre de Conan-Doyle. Son héros planche d’abord sur la résolution d’énigmes avant la résolution d’un crime, ce qui donne des raisonnements souvent complexes et profonds. Près de 135 ans après sa création, Sherlock Holmes demeure une légende, un monstre sacré de la littérature à l’échèle planétaire. Cette œuvre audio est un enchantement.

Suggestion de lecture, du même auteur : LE CHIEN DES BASKERVILLE

Arthur Ignatius Conan Doyle (22 mai 1859-7 juillet 1930) est un écrivain écossais, célèbre pour ses romans mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Cet écrivain prolifique a également travaillé dans le domaine de la science-fiction, des romans historiques, des pièces de théâtre et de la poésie. C’est en 1887 qu’apparaissent sur la scène littéraire britannique le détective londonien et son ami et assistant le docteur Watson.

L’engagement politique de Conan Doyle, notamment en faveur de la guerre en Afrique du Sud, ainsi que son titanesque travail littéraire (plus de cinquante livres et un nombre impressionnant de nouvelles), lui valent d’être proclamé chevalier en 1902: il devient alors «Sir» Arthur Conan Doyle. Sir Arthur Conan Doyle meurt d’une crise cardiaque le 7 juillet 1930, riche et célèbre.

Comédien, Nicolas Planchais tourne régulièrement au cinéma et à la télévision. Il aime particulièrement travailler avec sa voix qu’il prête à de nombreux documentaires et, plus récemment, à des livres audios.



Peter Cushing et André Morel comptent parmi les plus célèbres interprètes de Sherlock Holmes et du docteur Watson.

Bonne écoute
Claude Lambert
Le dimanche 3 octobre 2021

 

La jeune fille et la nuit, de GUILLAUME MUSSO

*…C’était un corps. Le cadavre d’une femme, abandonné
sur les rochers. Plus elle s’approchait, plus elle était
saisie d’horreur. Ce n’était pas un accident. Le visage
de la femme avait été fracassé pour n’être plus qu’une
bouillie sanguinolente. <Mon Dieu>.*
(Extrait : LA JEUNE FILLE ET LA NUIT, Guillaume Musso,
Calmann-Lévy éditeur,  2018, édition de papier, 435 p. )

Un campus prestigieux figé sous la neige
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit
Côte d’Azur – Hiver 1992

Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ». Personne ne la reverra jamais.

Côte d’Azur – Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlés depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves.

Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment. Dès lors, plus rien ne s’oppose à ce qu’éclate la vérité…

Dérangeante
Douloureuse
Démoniaque

FRANÇAIS À OUTRANCE
<C’est ce que je n’ai jamais aimé
chez les types comme toi
Stéphane : cette intransigeance,
ce côté procureur et donneur de
leçons. Le Comité de salut public
version Robespierre. >
(Extrait: LA JEUNE FILLE ET LA NUIT)

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT attire le lecteur dans une toile complexe, machiavélique. C’est un thriller que je peux qualifier de psychologique car il met plusieurs personnages en position d’introspection.

L’histoire est celle de Thomas Degalais, un écrivain qui traîne avec lui depuis 25 ans un secret très lourd. En effet, avec la complicité de ses inséparables amis, Fanny et Maxime, ils commettent un meurtre et emmurent le cadavre dans le gymnase de leur lycée.

Vingt-cinq ans plus tard, Maxime apprend à Thomas que le gymnase sera détruit pour faire place à la construction d’un nouveau bâtiment. Le secret enfoui risque d’être révélé et il y a pire. Quelqu’un est au courant du drame…quelqu’un qui veut se venger. Thomas se rend sur place, secoué par une insidieuse angoisse.

Si l’histoire est celle de Thomas, le pivot, le personnage central de ce récit est une jeune fille très spéciale : Vinca Rockwell, le genre de fille qui fait pâmer tous les garçons, entière, authentique, belle comme le jour et sensuelle. On connaîtra aussi son côté volage et passionné et plus encore…une sirène capable d’intrigues et de manipulation.

Or après le meurtre d’Alexis Clément, Vinca disparaît mystérieusement et on ne la reverra jamais. Après 25 ans, le mystère n’est pas résolu. On sait toutefois qu’Alexis Clément, tué et emmuré au lycée était le professeur de philosophie de Vinca et les deux étaient passionnément amoureux mais où est-elle. Ce n’est qu’une toute partie de l’engrenage.

L’intrigue est intense, prenante et complexe. Elle promène le lecteur et la lectrice d’un rebondissement à l’autre. Il (elle) doit composer avec de nombreux revirements, beaucoup d’imprévus, d’erreurs sur la personne. Impossible pour le lecteur d’établir un pronostic, il ne sera jamais bon.

C’est la force du livre : l’intrigue est prenante jusqu’à la fin parce que farcie de retournements et de révélations improbables qui débouchent sur une finale toute aussi imprévisible même si je la trouve un peu tirée par les cheveux. C’est un récit fort, mis en relief par une écriture fluide et audacieuse. Ne vous fiez pas trop au quatrième de couverture. Je l’ai trouvé un peu simpliste.

On a voulu être original peut-être mais le synopsis ne témoigne pas vraiment de l’intensité du récit. Comme il y a de nombreux retours en arrière, 25 ans, ce qui nous amène dans les années 1990, j’ai apprécié les nombreuses références sociales et culturelles qui caractérisent cette époque et qui *tapissent* le récit.

En matière de faiblesses, je viserai d’abord le fil conducteur du récit. Il est difficile de s’y accrocher car il prend de nombreuses directions donnant ainsi l’impression que Musso a voulu un peu trop en mettre. Le texte comporte beaucoup de clichés et est un peu trop politisé à la française. Quant aux personnages, je les ai trouvé peu convaincants.

Certains frôlent la caricature si je me réfère en particulier à Vinca dont le magnétisme est exacerbé ou Thomas, un parfait mollasson. Il m’a été impossible de m’attacher aux acteurs de ce drame. J’ai toutefois apprécié Stéphane Pianelli, un journaliste redoutable qui joue un rôle important allant même jusqu’à donner quelque sueur.

Il faut aussi se concentrer quelque peu car des personnages, il y en a beaucoup et plusieurs sont tordus. Ici, c’est donc l’intrigue qui fait pencher la balance. Sa construction est solide et bien sûr, je dois tenir compte de l’effet qu’elle a eu sur moi : À partir du milieu du récit, le livre est devenu *tourne-page* et j’ai développé une addiction.

Un dernier petit point intéressant : ce livre sent la Côte d’Azur à plein nez. Guillaume Musso étant né à Antibes, il n’est pas étonnant de trouver de nombreuses références géographiques un peu comme Stephen King se réfère souvent au Maine dont il est natif. Ça donne au récit un côté rafraîchissant. À lire donc : LA JEUNE FILLE ET LA NUIT

Suggestion de lecture : IL N’EST SI LONGUE NUIT, de Béatrice Nicodème

De roman en roman, Guillaume Musso a noué des liens particuliers avec les lecteurs. Il a pris goût à la lecture à l’âge de 10 ans et s’est mis à rêver d’écrire un roman…un jour. Né en 1974 à Antibes, il a commencé à écrire pendant ses études et n’a plus jamais cessé. En 2004, la parution de ET APRÈS… consacre sa rencontre avec le public. Suivront notamment LA FILLE DE PAPIER, DEMAIN, CENTRAL PARK, UN APPARTEMENT À PARIS…traduits en quarante et une langues, plusieurs fois adaptés au cinéma, tous ses livres ont connu un immense succès en France et dans le monde.

Bonne lecture

Claude Lambert
Le samedi 6 février 2021