Commentaire sur les albums de
HERGÉ
Malgré les efforts de Tintin pour les protéger, six membres d’une expédition scientifique consacrée à la civilisation Inca sont mystérieusement plongés dans une profonde léthargie. Lorsque le dernier scientifique tomba en léthargie, le professeur tournesol disparait, enlevé après s’être paré du bracelet de la momie Rascar Capac. Tintin et le capitaine Haddock concluent que leur enquête devra se poursuivre au Pérou d’où origine la momie. Pendant ce temps, les scientifiques endormis font régulièrement et simultanément le même cauchemar. Un rêve fou dans lequel la momie est vivante.
LE TEMPLE DU SOLEIL est la suite de l’aventure amorcée dans LES 7 BOULES DE CRISTAL. Nos amis Tintin et Hadock sont au Pérou, à la poursuite du professeur Tournesol, après avoir appris que ce dernier a commis le sacrilège de porter le bracelet de la momie Rascar Capac. Ils auront l’aide inespérée d’un jeune indien Quishua appelé Zorrino qui leur apprend l’existence d’un temple, très loin dans les montagnes péruviennes où pourrait être mis à mort le professeur Tournesol. Ils entreprennent un long et périlleux voyage qui pourrait bien conduire nos amis au sacrifice de leur vie…
Riche et indémodable

Ma première lecture à vie fut celle d’un album de Tintin. Par la suite, j’ai dévoré rapidement la collection complète et j’y suis revenu régulièrement au fil des ans. C’est comme plus fort que moi. Tintin fut mon premier ami. C’est lui qui m’a introduit à la lecture. Même après soixante ans, j’y reviens à l’occasion.
Cette fois, j’ai profité de l’arrivée sur le marché d’un nouveau format d’édition, plus petit mais tout aussi attractif et qui se glisse bien mieux dans une bibliothèque. En fait, ce nouveau format est sorti en 2007, toujours chez Casterman pour souligner le centenaire de la naissance de Hergé.
Il était temps pour moi de m’y remettre. J’étais dû comme on dit. Pour me replonger dans l’univers du jeune reporter, j’ai choisi les diptyques de la collection, c’est-à-dire les aventures de Tintin déployées sur deux albums. Il y a quatre diptyques en tout dans la collection : LES CIGARES DU PHARAON et LE LOTS BLEU, LES 7 BOULES DE CRISTAL et LE TEMPLE DU SOLEIL, LE SECRET DE LA LICORNE et LE TRÉSOR DE RACHAM LE ROUGE et le diptyque lunaire : OBJECTIF LUNE et ON A MARCHÉ SUR LA LUNE.
J’ai réalisé peut-être encore davantage aujourd’hui la richesse de ces albums avec leurs graphismes recherchés, leur caractère initiatique en géographie, histoire, sciences et phénomènes de toutes sortes et ce magnifique équilibre que Hergé a toujours jalousement conservé entre mystères, énigmes, enquêtes et l’humour avec les attachants personnages qui entourent Tintin dont bien sûr le tonitruant capitaine Haddock.
Toutes ces qualités sont toujours recherchées par les jeunes lecteurs à qui on propose encore plus car Hergé a su insuffler à son jeune héros un inexplicable pouvoir attractif comme une aura qui tend un irrésistible filet gardant les jeunes lecteurs dans le coup.
Je constate aujourd’hui que Tintin demeure une icône de la francophonie internationale. Un incontournable. Il n’a pas vieilli. Et après toutes ces années, je le redécouvre encore.
Quant au diptyque en rubrique, c’est mon préféré. Il est teinté de véracité et de crédibilité qui supposent une recherche sérieuse et beaucoup de documentation. Il y a aussi les personnages secondaires qui sont venus me chercher en particulier Zorrino dans LE TEMPLE DU SOLEIL, une attachante petite racine péruvienne. Il y a aussi Tchang le jeune chinois qui fut au centre de mon attention dans LE LOTUS BLEU et TINTIN AU TIBET.
Chaque album a un petit quelque chose, une particularité, un personnage ou une situation, susceptible de vous atteindre personnellement. Pour moi, dans les boules de cristal, ce fut un petit cachet fantastique, personnifié par Rascar Capac. Quoiqu’il en soit, encore aujourd’hui, Tintin ne laisse personne indifférent.
C’est donc avec un plaisir renouvelé que je vous recommande un des fleurons du neuvième art : LES AVENTURES DE TINTIN, créé par Hergé.
Suggestion de lecture : FINGERS, une aventure de Lucky Luke, de Lo Hartog Van Banda et Morris

L’auteur : Georges Remi, dit HERGÉ
Les autres suites


Bonne lecture
Claude Lambert
le samedi 22 mars 2025


C’est une production sonore qui nous fait visiter un écosystème unique au monde : la forêt boréale canadienne. Un enchantement. C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit pour qualifier cette série qui, par la captation des bruits de la vie sauvage canadienne, pousse à la méditation, l’introspection et aussi à une réflexion sur la fragilité de l’environnement. Le tout est bien documenté.
C’est ainsi que j’ai pu entendre les sons puissants et mélodieux d’oiseaux rares et des troupeaux de caribous de la forêt subarctique du Yukon…Orques, ours et poissons-crapauds de la Côte ouest du Canada…les nombreux oiseaux et le clapotis du Lac des Émeraudes dans le parc national de Jasper…les notes harmoniques des Alouettes et le hurlement des coyotes de la Saskatchewan…l’appel énergique d’un huard sur les eaux noires d’un lac du Manitoba…la magie sonore qui émerge du parc Algonquin en Ontario…
Le seul petit défaut que je me permets de signaler dans cette production est une légère surmodulation des effets sonores par rapport à la voix de la narratrice qui manque de puissance ou si vous préférez, qui ne projette pas beaucoup. Malgré tout Laurence Lafond-Beaune a fait un excellent travail avec sa voix un peu juvénile et tout à fait rafraîchissante. Le contenu documentaire est riche, touchant la géographie canadienne, l’histoire, les secrets de la nature et dans une certaine mesure, les effets de l’activité humaine sur l’environnement. L’ensemble est sublime. C’est une petite collection remarquable qui va rester à jamais dans ma bibliothèque.
Formée depuis son tout jeune âge en musique classique et en jazz, Laurence Lafond-Beaulne est une multi-instrumentiste, auteure, compositrice, interprète et réalisatrice canadienne. Elle signe la musique de plusieurs films et documentaires, et même de deux spectacles du Cirque du Soleil. On peut entendre sa voix sur de nombreux albums, et elle coécrit pour plusieurs artistes. Militante pour l’environnement, Laurence a cofondé ACT (Artistes Citoyens en Tournée), un mouvement qui fait la promotion de pratiques écoresponsables dans l’industrie du spectacle.


J’ai reconnu très vite et avec plaisir la plume visionnaire et onirique de Jules Verne, qui a embelli mon adolescence et jusqu’à aujourd’hui encore en me faisant voyager dans des univers extraordinaires : DE LA TERRE À LA LUNE, CINQ SEMAINES EN BALLONS, VING-MILLE LIEUES SOUS LES MERS, MICHEL STROGOFF, VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE…*Avec Jules Verne, vous pouvez aller partout et de toutes les façons possibles…par tous les temps : il vous suffit de puiser dans le trésor des voyages extraordinaires.* (Extrait du supplément)
Pour moi, ce n’est pas le meilleur de Verne à cause du personnage principal que l’auteur a imaginé trop mécanique, trop stoïque. Peu sympathique et à peu près pas attachant. Mais ma lecture a été sauvée par deux éléments en particulier. Premièrement, le deuxième personnage en importance : Jean Passepartout, valet de Fogg, un sympathique bavard rusé et surtout extrêmement intuitif. Il est sympathique, drôle, attachant et fera la différence dans cette extraordinaire aventure.
Malgré un personnage principal plutôt froid et très *british* j’ai beaucoup aimé ma lecture. Ce livre n’a pas vieilli et pourtant, il décrit la géographie physique et sociale du XIXe siècle. Comme tout ce qui est signé Jules Verne, il induit le rêve et incite aux voyages même les plus inusités. L’écriture n’est pas très actuelle dans le style mais j’ai trouvé la plume fluide et vivante, avec un soupçon d’humour. Toutes les péripéties de ces valeureux personnages ainsi que la finale à laquelle je n’aurais jamais pensé font de LE TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGT JOURS un incontournable roman d’aventure qui constitue une course effrénée contre la montre.
C’est la plus célèbre adaptation du classique de Verne : LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, sorti en 2007. Une saga de 2 heures 50 minutes réalisée par Michael Anderson avec David Niven, Mario Moreno et Shirley MacLaine.
La marche de Compostelle a comme but d’atteindre le tombeau de l’apôtre Saint Jacques le Majeur situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle en Galice (Espagne). Semé de nombreuses démonstrations de ferveur, de pénitence, d’hospitalité, d’art et de culture,
APRÈS LE RÉCIT, L’ALBUM DE L’ÉTONNANT VOYAGE D’UN ÉCRIVAIN NOMADE, ASSORTI D’ILLUSTRATIONS DE L’AUTEUR ET DE PHOTOS INÉDITES. Le texte intégral accompagné de 130 photos et dessins. Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin, infecté par le virus de Saint-Jacques, se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle.