Commentaire sur le livre de
SHANNON MESSENGER
Elle aurait voulu disparaître… Exactement le genre d’attention qu’elle s’efforçait à tout prix d’éviter ! La raison pour laquelle elle portait des couleurs ternes et restait toujours à la traîne ou au fond de la classe, dissimulée par les autres élèves, qui la dépassaient d’au moins une tête. Quel autre moyen avait-on de survivre quand, à douze ans seulement, on se retrouvait en terminale ?
Extrait : GARDIENS DES CITÉS PERDUES, tome 1, de Shannon Messenger, PKJ éditeur 2017, édition de papier, 496 pages. Version audio : Lizzie éditeur 2022, durée d’écoute : 12 heures 4 minutes, narratrice : Aaricia Dubois.
Une plongée dans le fantastique


Voici une belle saga qui couvre une grande partie des classiques de l’univers fantastique avec, toutefois, des variantes très intéressantes qui donnent à la série une très bonne place dans le monde achalandé de la littérature jeunesse. Voyons l’histoire en bref.
Nous suivons une jeune fille, Sophie Foster, 12 ans. Sophie a des pouvoirs particuliers qu’elle craint et qu’elle tente de cacher avec plus ou moins de succès. Un jour, Sophie est approchée par un mystérieux jeune homme, Fitz Vacker qui jouera un rôle très important dans toute la série.
Fitz apprend à Sophie qu’elle est une elfe, rien de moins, cachée parmi les humains à sa naissance et qu’elle doit maintenant regagner son monde d’origine, ce qu’elle fera non sans difficulté, sans surprises et sans souffrances. Elle apprend au cours de son aventure qu’elle a été conçue par une obscure organisation appelée LE CYGNE NOIR.
Son but désormais est de savoir qui elle est vraiment, quel est le but du Cygne noir, pourquoi a-t-elle été cachée chez les humains, c’est quoi tous ses secrets qui l’entourent. Y a-t-il danger. Elle ne sera pas au bout de ses peines mais pourra compter sur de nombreux alliés.
Le premier livre se concentre sur l’installation de Sophie dans le monde des Elfes et sur l’école : les apprentissages obligatoires entre lesquels elle aura à surmonter quantités d’épreuves et d’intrigues. Cet aspect de la Saga n’est pas sans rappeler Harry Potter et ses aventures à Poudlard mais j’ai senti que l’auteure a travaillé fort à limiter le <déjà vu>
Autre exemple, les Elfes. Leur pureté est loin d’être celle décrite dans LE SEIGNEUR des Anneaux mais leur beauté physique demeure un critère intouchable. Je crois que Shannon Messenger a imbriqué dans sa saga de nombreuses touches d’originalité qui viennent actualiser l’univers de la fantasy.
C’est sa grande qualité. L’écriture est au goût du jour, vigoureuse et l’auteure explore plusieurs mythes et y ajoute de l’aventure, de l’intrigue et des rebondissements. Les personnages sont attachants, même si Sophie fait un peu misérable par moment. Il faut dire qu’elle passe de sales quarts d’heure mais ça donne un petit caractère naïf au récit.
C’est bien développé et je crois que la série est prometteuse. Aussi, je me promets d’y revenir.
Suggestion de lecture : LA PROPHÉTIE DE GLENDOWER, de Maggie Stiefvater

L’autrice Shannon Messenger

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Bonne lecture
Bonne écoute
Claude Lambert
le vendredi 14 novembre 2025













Cormoran Strike est en visite dans sa famille en Cornouailles quand une inconnue l’approche pour lui demander de l’aide. Elle aimerait retrouver sa mère, disparue dans des circonstances jamais éclaircies en 1974. Intrigué, Strike accepte, malgré la longue liste des cas sur lesquels lui et son associée Robin Ellacot travaillent déjà. Petit à petit, l’enquête apparaît comme très complexe. Sur leur chemin, Robin et Strike rencontrent des témoins peu fiables, s’interrogent sur des jeux de tarots, tout en poursuivant des pistes qui semblent mener vers un serial killer psychopathe. Ils apprendront bientôt, à leurs dépens, que même des affaires classées peuvent se révéler dangereuses…










Si l’intrigue garde en haleine jusqu’à un certain point, il faut rester concentré à cause d’une imposante galerie de personnages qui a tendance à noyer l’intérêt. Toutefois, certains personnages forcent l’attention, mon préféré étant Reinhart, le genre vilain. Qui dans cette histoire semble n’avoir sa place nulle part et pourtant son rôle est capital… un rebelle qui met du piquant dans le récit. J’aime bien. Malgré ses lacunes, le récit vaut la peine d’être lu car il évoque et met en perspective les éléments non-palpables de notre vie : l’imaginaire, l’intuition, le ressenti, la perception, les apparences, les impressions tenaces et jusqu’à un certain point, la prémonition.










Le roman suit Paul Raison, un fonctionnaire du Ministère de l’Économie et des finances, attaché au Cabinet du Ministre Bruno Juge, avec lequel il entretient également des liens d’amitié. Le climat politique est marqué par des attentats terroristes extrêmement sophistiqués, faisant appel à des moyens militaires importants, sans qu’on connaisse vraiment les motivations des auteurs. Paul entretient des liens distants avec sa femme Prudence. Le couple vote ouvertement pour le Rassemblement national. Enfin, le frère cadet de Paul travaille comme restaurateur d’œuvres d’art et est marié à une femme détestable.





