Commentaire sur
La série de bandes dessinées créée par
le scénariste Raoul Cauvin et le dessinateur Laudec
avec la touche du coloriste Vittorio Leonardo

Extrait de COUCHÉ, SALE BÊTE! Le 34e album de la série CÉDRIC
Dur, dur, d’être un petit garçon… Entre la maîtresse, le psychologue de l’école, les parents trop curieux, les copains chahuteurs, une cousine odieuse et une petite copine capricieuse, Cédric a fort à faire pour préserver sa tranquillité. Heureusement, Pépé est toujours là, pour les mauvais coups comme les coups de blues.
Dans le cadre de mon exploration ponctuelle du neuvième art, j’ai découvert avec un rare plaisir la série de BD CÉDRIC signée par le tandem Cauvin-Laudec et présentant, avec une imagination débordante La nouvelle star des enfants. CÉDRIC est déjà un classique de la BD familiale, conçue également pour divertir toute la famille. Personnellement j’ai été séduit par la série qui m’a beaucoup diverti avec un petit tannant bien sympathique et très attachant.

IRRÉSISTIBLE
Extrait : bonne astuce pour faire signer un bulletin

Toute la collection raconte le quotidien de Cédric Dupont, huit ans. C’est un garçon turbulant, rusé, un peu manipulateur et a une tendance évidente à être insolent <baveux>, dirait-on en bon québécois avec les adultes. C’est un petit bonhomme extrêmement intelligent et pourtant mauvais élève à l’école, à cause…des filles…
Il est d’abord préoccupé par son attirance pour sa professeure, mademoiselle Nelly. Mais lorsqu’une jeune chinoise, Chen, s’installe dans son école et dans son univers, à partir du troisième volume, il en tombe amoureux fou et tentera toutes sortes de coups pour la séduire, parfois pendables, souvent bien imaginés. Cette petite passion entraîne beaucoup de moments cocasses.
Toutefois, attention. Cédric n’est pas le petit ange qu’il donne l’impression d’être. C’est un petit caractériel, colérique et machiste. Il est cependant astucieux, imaginatif et ce qu’il est prêt à faire pour séduire la belle Chen est un élément générateur de nombreux moments drôles.

Je ne peux pas qualifier la série d’hilarante mais elle m’a beaucoup amusée, pour la dizaine d’albums que j’ai lue. Je n’ai pas trouvé Cédric particulièrement attachant, mais placé dans son contexte quotidien, dans son milieu d’amis et à l’école et compte tenu de ses pirouettes amoureuses enfantines, j’ai trouvé l’ensemble rafraîchissant, particulièrement enrichi par le talent du dessinateur Tony de Lucas, alias Laudec.
À lire donc pour faire diversion, se détendre, s’amuser, la série CÉDRIC, le produit de deux enfants de la Belgique, le pays qui a donné au neuvième art la place qui lui revient…le pays qui nous a donné Tintin…
Suggestion de lecture : Les aventures de Tintin, de Hergé

À gauche, le scénariste Patrick Cauvin, à droite, le dessinateur Laudec. Ce sont les créateurs de CÉDRIC. Voyez leur parcours biographique ici.
Pour parcourir les 35 volumes de la collection, cliquez ici.
BONNE LECTURE
CLAUDE LAMBERT
le vendredi 1er août 2025










Malgré les efforts de Tintin pour les protéger, six membres d’une expédition scientifique consacrée à la civilisation Inca sont mystérieusement plongés dans une profonde léthargie. Lorsque le dernier scientifique tomba en léthargie, le professeur tournesol disparait, enlevé après s’être paré du bracelet de la momie Rascar Capac. Tintin et le capitaine Haddock concluent que leur enquête devra se poursuivre au Pérou d’où origine la momie. Pendant ce temps, les scientifiques endormis font régulièrement et simultanément le même cauchemar. Un rêve fou dans lequel la momie est vivante.
LE TEMPLE DU SOLEIL est la suite de l’aventure amorcée dans LES 7 BOULES DE CRISTAL. Nos amis Tintin et Hadock sont au Pérou, à la poursuite du professeur Tournesol, après avoir appris que ce dernier a commis le sacrilège de porter le bracelet de la momie Rascar Capac. Ils auront l’aide inespérée d’un jeune indien Quishua appelé Zorrino qui leur apprend l’existence d’un temple, très loin dans les montagnes péruviennes où pourrait être mis à mort le professeur Tournesol. Ils entreprennent un long et périlleux voyage qui pourrait bien conduire nos amis au sacrifice de leur vie…
Ma première lecture à vie fut celle d’un album de Tintin. Par la suite, j’ai dévoré rapidement la collection complète et j’y suis revenu régulièrement au fil des ans. C’est comme plus fort que moi. Tintin fut mon premier ami. C’est lui qui m’a introduit à la lecture. Même après soixante ans, j’y reviens à l’occasion.
Toutes ces qualités sont toujours recherchées par les jeunes lecteurs à qui on propose encore plus car Hergé a su insuffler à son jeune héros un inexplicable pouvoir attractif comme une aura qui tend un irrésistible filet gardant les jeunes lecteurs dans le coup.





J’ai adulé Lucky Luke pendant de nombreuses années. Je l’aime toujours mais mon intérêt a baissé d’un cran. Comme tous les inconditionnels de l’homme qui tire plus vite que son ombre, j’ai dû subir deux sevrages avec cette série de BD qui réussit à garder la tête hors de l’eau. D’abord, Morris a troqué la cigarette pur une brindille de paille. Je peux comprendre Morris, il ne faisait que devancer les exigences de la loi Elvin, adoptée au début des années 1980 en France et encadrant sévèrement la publicité sur le tabac. C’est un détail, loin d’être malsain mais je ne m’y suis jamais fait.
Autre sevrage important, le décès de Goscinny en 1977. Depuis ce jour, la série a perdu un peu de ses étincelles et a commencé à vieillir à mes yeux. La subtilité et la spontanéité de Goscinny manquent cruellement au scénario de FINGERS. Ça reste une bonne histoire, drôle par moment, pas désagréable à lire au contraire. Malheureusement, le personnage de Lucky Luke s’est affadit avec le temps. Il reste stoïque, sûr de lui mais il est devenu prévisible et sans éclat. Toujours vedette, mais d’une série essoufflée. Dans FINGERS, Luke est plus effacé, trop, en fait, par rapport au prestidigitateur à qui le scénariste a donné des pouvoirs surdimensionnés
Morris, très différent aussi de son prédécesseur Uderzo a fait quand même de son mieux pour rehausser le scénario de Van Banda et a réussi à rendre l’ensemble plus rigolo. L’histoire de Lucky Luke est quand même extraordinaire.



Assurancetourix a décidé de participer au célèbre concours de chant des bardes gaulois pour remporter le menhir d’or. Pour le protéger dans cette compétition suivie de près par les romains, Astérix et Obélix sont chargés de l’accompagner : ils ne doivent pas quitter Assurancetourix des yeux ; quitte à y perdre une oreille !


Avant d’être un grand génie, Léonard de Vinci a été un petit génie ! Tout ce qui l’entoure est prétexte à réflexion, apprentissage et invention des oiseaux à la poterie, en passant par la récolte des olives ou la fabrication des spaghettis. Sa curiosité le pousse à avoir des idées à propos de tout, et à voir la beauté partout. Il ira même jusqu’à dire que « le plus petit des félins est une œuvre d’art ». À la fois peintre, ingénieur, philosophe, architecte, musicien, le voilà désormais personnage de bande dessinée ! Sous la plume de William Augel, c’est drôle attendrissant, et même instructif ! Que demander de plus pour ravir à la fois parents et enfants ?






Dans la nuit, une jeune fille court afin d’attraper son train. Elle désire partir au plus vite. Mettre des kilomètres entre elle et cette secte où elle vient de passer plusieurs mois, éprouvants, éreintants. Dans la tranquillité du train qui file vers Paris, Marion se souvient de l’itinéraire qui l’a amenée jusqu’ici : publicitaire aux soirées aussi remplies que les jours, en rupture amoureuse et familiale, elle suit les conseils d’un ami qui lui propose de venir se ressourcer, s’épanouir grâce à des techniques scientifiques parfaitement éprouvées. Marion met, avec espoir, le doigt dans un engrenage – celui de l’Église de Scientologie – dont il lui faudra des années pour s’extirper entièrement.



Fripouille sympathique, don Pablos de Ségovie fait le récit de ses aventures picaresques dans cette Amérique qu’on appelait encore les Indes au siècle d’or. Tour à tour misérable et richissime, adoré et conspué, ses tribulations le mèneront des bas-fonds aux palais, des pics de la Cordillère aux méandres de l’Amazone, jusqu’à ce lieu mythique du Nouveau Monde : l’Eldorado !

Alain Ayroles (à gauche sur la photo) est un scénariste français de bandes dessinées né en 1968. Il est auteur de deux séries publiées en parallèle chez Delcourt : GARULFO et DE CAPE ET DE CROCS. Juanjo Guardino est dessinateur de bandes dessinées et dessinateur chez Disney à Montreuil. Il a participé entre autres à la conception de plusieurs FANZINE et publié des illustrations pour les versions espagnoles des *comic books Marvel* 





