Commentaire sur le livre de
MARY HIGGINS-CLARK
Katie DeMaio, est une jeune et brillante adjointe au procureur dans une petite ville du New jersey. Un accident de voiture la conduit à la clinique Westlake où elle croit apercevoir, au milieu de la nuit, une silhouette familière transportant un corps de femme inanimée dans une voiture. Lorsque la femme est retrouvée le lendemain morte dans son lit, Katie décide de découvrir la vérité, et met très vite au jour les scandales enfouis dans la vie de personnages en apparence parfaitement équilibrés. Parmi ceux-ci : le Dr Edgar Highley, un grand gynécologue dont la froideur distante cache peut-être autre chose que son intérêt pour les problèmes de maternité…
*Je suis en train de rêver, pensa-t-elle. Et au même instant, elle pressa sa main sur la bouche pour étouffer un hurlement. Elle avait les yeux rivés sur le coffre de la voiture. Il était éclairé. À travers le rideau de neige fondue qui heurtait la vitre, Katie vit la substance blanche s’entrouvrir. Au moment où le couvercle se refermait, elle aperçut un visage. Le visage d’une femme, grotesque dans l’abandon sans retenue de la mort* (LA CLINIQUE DU DOCTEUR H., Mary Higgins Clark, t. f. Albin Michel éditeur 1981. Édition de papier, 290 pages)
Diabolique

C’est le deuxième livre que je lis de Mary Higgins-Clark. J’ai lu le premier en 1995. J’étais sorti déçu de ma lecture de son recueil LE BILLET GAGNANT ET AUTRES NOUVELLES, des récits que je trouvais ennuyeux et peu profonds. Mais je me suis dit qu’avec un si impressionnant volume de vente, l’auteure avait autre chose à offrir. J’avais conclu cet article comme suit : Je veux croire que LE BILLET GAGNANT ET AUTRES NOUVELLES n’est pas le reflet fidèle de l’oeuvre de Clark. Il faudra simplement que j’essaie autre chose.
C’est exactement ce que j’ai fait. J’ai mis la main sur un livre d’une toute autre trempe. LA CLINIQUE DU DOCTEUR H. est une histoire bien écrite, très bien développée, rapide et facile à lire. 290 pages de pure terreur sur le thème du complot médical et pour être plus précis, un complot d’une inimaginable bassesse.
Comme vous l’avez lu plus haut dans le quatrième de couverture, une chaîne d’évènements amène une jeune procureure, Kati de Maïo à entraîner les autorités dans la mise au jour d’activités criminelles du docteur Edgar Highley, un gynécologue soi-disant faiseur de miracle mais dénué de tout sens moral et éthique. Son ingéniosité pour échapper à la justice est remarquable, l’enquête laissant à penser que le coupable est ailleurs.
Comme roman, c’est noir et machiavélique. Le récit a un caractère aussi troublant qu’addictif car la question n’est pas de savoir qui est coupable mais plutôt comment sera-t-il arrêté ? Quand ? Comment démêler les fausses pistes et quel mal le docteur aura-t-il encore le temps de faire ?Les chapitres vont crescendo. J’ai particulièrement apprécié la façon dont Higgins-Clark termine ses chapitres : toujours une petite phrase ou un petit paragraphe à saveur de rebondissement, de revirement, de révélation ou ayant un caractère spectaculaire. Comme les chapitres sont courts, il devient très difficile d’abandonner le récit en cours de lecture.
Dans ce livre, il est secondaire de connaître très vite qui est le coupable, il faut se rappeler que l’auteur dévoile à la petite cuillère jusqu’où un homme, dit savant, scientifique peut pousser l’abomination. Je ne perds pas de vue non plus la réflexion que véhicule l’histoire sur les dérives de la science, la dénonciation des savants fous et la nécessité d’un contrôle serré des questions éthiques.
Je recommande ce livre. C’est un excellent roman, un thriller à saveur de complot médical bas et sordide mais un régal de lecture.

L’auteure Mary Higgins Clark (voir sa biographie)
Mary Higgins Clark a une imposante bibliographie. Vous pouvez la consulter ici. De la même auteure, j’ai commenté sur ce site le livre LE BILLET GAGNANT. Je signale aussi que LA CLINIQUE DU DOCTEUR H. a été adapté dans un téléfilm français (photo ci-bas) réalisé par Olivier Barma en 1995. Je vous invite enfin à lire l’hommage posthume de l’éditeur de madame Clarke (décédée en 1992) , Francis Esmenard.

Bonne lecture
Claude Lambert
le vendredi 17 octobre 2024



Je sais que c’est un cliché vieux comme le monde mais je l’utilise tout de même : ÂMES SENSIBLES S’ABSTENIR. C’est une histoire très bien écrite, ficelée et maîtrisée mais d’une violence innommable. Malgré tout, je rends hommage à l’auteure qui a évité le piège de la gratuité et du spectacle. J’ai été saisi d’addiction jusqu’à la finale, totalement inattendue et qui m’a proprement désarmé. C’est un roman très dur, perturbant. Plusieurs passages pourraient vous soulever le cœur d’autant que le rythme est très lent et de nature à faire mijoter et glacer le lecteur.
Démis de ses fonctions de commandant à la PJ parisienne, le lieutenant Lucas Dorinel vit son exil brestois comme une petite mort. Jusqu’à ce qu’un message obscur — Les Bêtes seront sacrifiées — lui rappelle ce que la mort, la vraie, a de plus terrifiant.






Depuis qu’elle n’est plus là, Mike n’écrit plus. Son souvenir l’obsède, ses nuits sont des cauchemars. Entre deux mondes, Mike la cherche. Mais elle n’est plus qu’une ombre parmi celles qui hantent le domaine de Sara Laughs, prêtes à faire payer des crimes que l’on croit oubliés. Et lorsque Mike tombe sous le charme d’une fillette de trois ans et de sa mère, une jeune veuve, il ne sait pas qu’ il va devoir affronter le déchaînement de forces surnaturelles et vengeresses.

Plusieurs livres de Stephen King ont été commentés sur ce site. Voici quelques liens :
Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 le soir. Chaque jour elle est assise à la même place et observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par coeur, elle a même donné un nom à ses occupants, qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine heureux, comme Rachel et son mari ont pu l’être par le passé, avant qu’il la trompe, avant qu’il la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason.

Luttant contre l’étrange épidémie de suicides qui a emporté son mari, Jane Hawk est devenue la fugitive la plus recherchée des Etats-Unis. Tant par le gouvernement que par les responsables d’une confrérie secrète. A présent, elle tient une proie dans son viseur : un homme influent… disposant d’une armée de tueurs. Mue par sa soif de vengeance, Jane rejoint les flancs enneigés du Lac Tahoe, en Californie. Ce qu’elle va y découvrir est terrifiant. D’autant qu’elle va devoir gravir l’escalier du diable ! Jane sait que le temps lui est compté. Que sa vie ne tient qu’à un fil. Mais, elle respire encore… Et une conspiration menace des millions d’êtres humains.


À Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets… Un mystérieux tueur en série assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique « livre sans nom »… La seule victime encore vivante du tueur, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique… Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring…le tout constitue un thriller très singulier…

LE LIVRE SANS NOM est aussi un clin d’œil au livre célèbre de Koji Suzuki RING, adapté au cinéma sus le titre français LE CERCLE. On sait que dans cette histoire, des ados meurent après avoir regardé une certaine cassette vidéo. Dans UN LIVRE SANS NOM, anonyme comme la cassette de Suzuki, c’est un livre qui tue. Si vous voulez préciser davantage les liens qui unissent les deux œuvres, consultez mon article sur le livre de Suzuki publié sur ce site le 6 août 2017.
Promu sergent dans le nord de l’Argentine, Esteban Pantoja s’apprête à fêter son avancement en compagnie de sa femme et de sa fille. Pour eux, ce soir-là, tout va basculer… Adela est serveuse dans un bar de nuit de La Paz. Un boulot comme un autre, en attendant mieux. Depuis quelques mois, elle se bat contre des visions qui la hantent jour et nuit. Ils s’appellent Sergio, Kamila, Federico et Diego. Ils sont jeunes, ils ont la vie devant eux. La vie… et un énorme conteneur, abandonné au cœur de la jungle. Rien ne les vouait à se rencontrer. Et pourtant, leurs destins sont liés. Tous vont être les témoins de la folie d’un homme. Car au plus profond de la forêt amazonienne, tapi dans son antre, un serpent attend son heure…

L’Interzone. Un territoire qui ne figure sur aucune carte, situé quelque part entre New York et Tanger, dédale infini de rues Un lieu fantomatique, où se réfugie William Lee après avoir accidentellement tué sa femme. Persuadé d’être un agent secret au centre d’une gigantesque machination, Lee commence à rédiger des rapports pour le compte d’une mystérieuse corporation internationale, communiquant avec elle par l’intermédiaire d’une machine à écrire fort loquace…Vertigineuse descente aux enfers de la drogue –

