Commentaire sur le livre
d’un auteur anonyme

*Avertissement : cher lecteur, vous avez ouvert
le livre de la mort. Les apparences peuvent être
trompeuses. Lisez avec attention. Anonyme. *
(Extrait : BOURBON KID, tom IV, LE LIVRE DE LA
MORT, Sonatine éditeur, format Le Livre de Poche
2013, 500 pages. Version audio : Audible studios
éditeur, 2018, durée d’écoute : 13 heures 54 minu-
tes, narrateur : Nicolas Justamon.
La série

Officiellement mort, le Bourbon Kid pourrait en profiter pour couler des jours heureux en compagnie de Beth, son amour de jeunesse enfin retrouvé. Encore faudrait-il que sa nouvelle identité reste secrète, sans quoi ses nombreuses victimes et ses ennemis, plus nombreux encore, finiraient bien par s’unir pour se venger. Mais quand Beth est kidnappée, et qu’il s’avère aussi être le seul à pouvoir sauver Santa Mondega d’un terrible bain de sang, le Bourbon Kid n’a plus qu’une solution : revenir d’entre les morts. Plus sauvage et plus impitoyable que jamais. Tome IV
Un retour chez les vivants
*- Ouais, j’ai entendu parler de ça. Un fusil à canon scié
dans le trou de balle. Une façon bien merdique de mourir. *
(Extrait)

C’est le quatrième volet de la série BOURBON KID dont l’origine remonte au LIVRE SANS NOM. La petite différence dans ce volet c’est le principal objet de convoitise. Il y a l’œil de la Lune, déjà connue et maintenant le LIVRE DE LA MORT. Il suffit d’y inscrire le nom d’une personne pour qu’elle meure. Sinon, rien de neuf sous le soleil. Il y a autant de morts que de mouches.
Santa Mondega est infestée de vermines qui veulent s’allier pour dominer le monde. Il y a des vampires, des loups-garous, des momies, des zombies et même un Père-Noël tueur d’enfants. À travers tout ce beau monde, des idiots, des crétins, des illuminés et des dégénérés. Quoique légèrement supérieur aux livres 2 et 3, Ce quatrième opus, c’est n’importe quoi, une descente dans la démesure, des dialogues insignifiants et une violence innommable presque traitée avec le sourire.
En fait, en matière de développement, d’idées, d’intrigues, de crédibilité des personnages et de leurs motivations et sur plusieurs autres plans, LE LIVRE DE LA MORT n’arrive pas à la cheville du LIVRE SANS NOM. Ce livre a eu un succès inespéré d’autant qu’on ne connaissait pas son auteur…auteur qui a décidé de continuer…pourquoi arrêter une formule gagnante? Mais voilà…l’essoufflement s’est fait sentir dès le deuxième opus. Dans le livre de la mort, les poumons sont presque vides.
Mais si je vois la série avec un peu de recul, je constate tout de même que LE LIVRE DE LA MORT apporte quelques réponses à mes questions et précise davantage le sort de certains personnages. Celui du Bourbon Kid demeure obscur faisant de BOURBON KID une série qui ne finit pas de finir.
Je sens bien que je suis un peu à contre-courant dans mon commentaire. C’est vrai qu’il y a de l’humour dans le récit, de l’action et du rythme. Ça plait. Mais en ce qui me concerne, traiter et développer la violence avec autant de légèreté aurait plutôt tendance à m’agresser.
En passant, dans la version audio, j’ai trouvé les dialogues déclamés, théâtraux, emphatiques. Plusieurs de ces dialogues frôlaient la caricature. Peut-être que le narrateur tentait de me dire par là que je devais accepter le livre pour ce qu’il est : un monde à part, décalé, complètement atypique, totalement différent, une sorte de conte fou. Enfin, personnellement, je suis content de passer à autre chose.

Suggestion de lecture : L’AIGLE DE SANG de Jean-Christophe Chaumette
NOTE : Au moment de publier cet article, on ne savait toujours pas qui a écrit la série Bourbon Kid. Dans les milieux littéraires, plusieurs pensent qu’il s’agit de Quentin Tarentino dont le style serait très compatible avec celui de Bourbon Kid qui fait plutôt dur à cuire et je suis d’accord avec cette idée. On le saura bien tôt ou tard si ce n’est déjà fait. Voyez le dossier complet préparé par WIKIPÉDIA sur le Bourbon Kid. Cliquez ici.
Bonne lecture
Bonne écoute
Claude Lambert
Le dimanche 29 octobre 2023
À Montréal, des corps mutilés de jeunes femmes sont découverts toutes sans utérus. Tueur en série ? Secte satanique ? Les investigations du sergent-détective Pierre Dumont le mèneront à la rencontre de Jeremy Powell, charismatique dirigeant du Mouvement animaliste mondial, amateur d’orchidées. Un complot d’envergure se prépare, qui s’attaque aux fondements mêmes de la nature humaine. Les auteurs ont puisé leur inspiration entre autres, dans les archives secrètes de l’époque stalinienne rendues publiques depuis l’effondrement de l’URSS : Moscou a tenté dans les années trente de réaliser le projet démoniaque décrit dans ce livre.

Française, arrivée au Québec à 14 ans, Corinne de Vailly est un auteur jeunesse reconnu Outre-Atlantique. Journaliste puis auteur de comédies musicales, parolière pour les productions Disney et divers artistes québécois, elle dirige l’équipe éditoriale de l’émission jeunesse Le Petit Journal, pour laquelle elle remporte plusieurs prix.
Journaliste d’investigation, Normand Lester se spécialise dans les questions internationales, les affaires militaires et les activités des services secrets.Ancien stagiaire du Centre d’études de politique étrangère de Paris, Normand Lester a été correspondant du journal télévisé de la SRC dans la capitale française, au siège de l’ONU à New York et à Washington où il était accrédité à la Maison-Blanche. À titre d’envoyé spécial, il a réalisé des reportages en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. Il s’est vu décerner le prix Olivar-Asselin pour « son courage et son excellence en journalisme d’enquête » et il est récipiendaire de la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec.
Des décès, un mariage très attendu, des décisions déchirantes… La vie n’est pas toujours simple sur l’Île Verte! Marjolaine, enceinte, ne sait comment accueillir cette nouvelle inattendue. Peut-être à cause de Philippe? Arrivera-t-elle à reprendre le dialogue avec Sophie, s’aimeront elles de nouveau comme lorsqu’elles étaient jeunes, avant le décès de leur mère? La mort de Stéphane, cadet de la famille Lalonde, se dresse comme un obstacle. Qu’est-il vraiment arrivé ce fameux soir de juillet 1975? Sur l’île, les commérages vont bon train en ce qui touche les relations tendues entre les soeurs Lalonde. Voici la conclusion de cette série où les conflits et les drames côtoient les révélations et les moments de bonheur intenses.
Au moment d’écrire ces lignes, Internet fournit peu de détails sur la carrière de France Lorrain. Nous savons qu’elle évolue dans le monde de l’enseignement, qu’elle a écrit plusieurs chroniques dans des magazines dont Chatelaine. Sur le plan littéraire, elle a été très prolifique avec plus d’une quinzaine de romans dont plusieurs en série comme AU CHANT DES MARÉES, LA PROMESSE DES GÉLINAS et À L’OMBRE DE LA MINE.
À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Elle respecte les trois règles que sa mère lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue », «ne jamais rentrer avec les mains sales » et surtout «ne jamais faire saigner un humain ». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

VILLE DE REIMS. Caroline Dufrêne, une jeune femme qui élève seule sa fille de trois ans, est retrouvée pendue dans son appartement. Boris Thibert, jeune officier de police, se rend sur les lieux. À son arrivée, la porte est verrouillée. Aucune trace d’effraction, pas de témoin, pas d’indices. L’affaire est classée : suicide. Mais la mère de la victime en est persuadée : sa fille a été assassinée. Le jeune policier, hanté par cette sombre histoire, va découvrir que l’enquête a été délibérément bâclée. Dans quel but ? Qu’a-t-on voulu dissimuler ? Boris se lance dans une enquête approfondie. Son manque d’expérience lui fera comprendra alors que lutter contre les puissants n’est jamais sans danger…
Fin des années 60, pendant la guerre du Vietnam, Dawn Otterio rencontre la mort dans l’eau noire d’un marécage.
Chloé Bourdon a 34 ans. Depuis toujours elle s’adonne à l’écriture, parfois dans l’espoir d’être lue, souvent par plaisir personnel. Ses textes sont un peu à l’image de sa personnalité : la résultante paradoxale d’une grande sensibilité, frisant parfois la fragilité, conjuguée à une détermination et une force de caractère insoupçonnées ; s’y ajoutent une imagination foisonnante et un regard acéré sur le monde qui l’entoure. 


Mark Terry est un auteur américain, né en 1964. Après avoir passé 18 ans à travailler dans la génétique, il se tourne vers l’écriture à plein temps. LE BAISER DU SERPENT est son deuxième roman, publié un an après LA FOURCHE DU DIABLE publié en 2007. Son diplôme en microbiologie et son expérience dans le domaine des maladies infectieuses et en génétique lui ont été très utiles jusqu’à maintenant dans sa carrière d’écrivain. Toutefois, au moment d’écrire ces lignes, il n’y a pas de titres récents à signaler. En fait, il semble que la carrière d’auteur de Mark Terry ait pris fin avec LA FOURCHE DU DIABLE en 2007.
Cinq années ont passé. Aurore est maintenant reine de la Lande, et Philippe prince d’Ulstead. Il est temps pour les deux amoureux de vivre heureux pour toujours… non ? Eh bien non ! Des fées disparaissent chaque jour dans la Lande, et quelque chose de diabolique semble se tramer. De son côté, Aurore se lie avec la reine Ingrith, la mère de Philippe, et Maléfique se dresse contre cette femme qui méprise toutes les valeurs qui lui sont si chères… L’amour saura-t-il triompher ? La Princesse Aurore pourrait bien être la cible d’une malédiction irrévocable.
