38 affaires judiciaires qui ont
secoué le Québec de 1965 à aujourd’hui

<Qui pourrait se résoudre à ce que le meurtre absurde d’une brillante étudiante sans histoire, dans un quartier tranquille, reste impuni ?>
Extrait : GRANDS PROCÈS 38 affaires judiciaires qui ont secoué le Québec de 1965 à aujourd’hui, Daniel Proulx. La Presse éditeur, 2019, 378 pages. Version audio : Vues et Voix éditeur, 2020, Durée : 12 heures 21 minutes. Narrateur : Winston McQuade


Le théâtre de la cour
C’est un livre intéressant qui a des mérites certains comme par exemple celui de m’avoir fait connaître des affaires judiciaires célèbres du Québec dont je ne savais à peu près rien. Comme l’affaire Monica Proietti qui deviendra mieux connue sous le nom de Monica La Mitraille, célèbre voleuse de banques dans les années 1960.
On y passe en revue aussi bien sûr les grandes affaires criminelles qui furent particulièrement médiatisée : je pense aux affaires Lucien Rivard, Maurice Boucher appelé Mom, Guy Turcotte, Claire Lortie, etc.
L’élément qui m’a le plus frappé dans ce livre est la mise en perspective du fonctionnement de la machine judiciaire : un appareil énorme, complexe, lent, tentaculaire et qui coûte extrêmement cher. Le livre met aussi en lumière le rapport de force entre la défense et la couronne, et les faiblesses d’une justice qui ne voit pas tout.
Le livre effleure aussi le fonctionnement de la cour qui me rappelle un peu un théâtre. L’histoire vient nous rappeler aussi que si la justice finit par être rendue elle est loin d’être exempte d’erreurs. Il y a aussi beaucoup d’affaires dont on ne connaîtra jamais le fin mot de l’histoire.
Toutefois, je n’ai pas vraiment été emballé par la présentation. L’ensemble souffre de redondance. Les mêmes termes reviennent souvent et j’ai eu l’impression, pas forcément agréable que l’auteur a tendance à juger certains personnages ou certaines décisions. L’ensemble m’a paru monotone, ce qui est aussi le cas de la version audio.
Bien sûr, il y a des passages croustillants, juteux lorsqu’il est question de débordements sexuels, d’autres passages plus sordides avec un luxe de détails. Je sais que ça va plaire à beaucoup de lecteurs mais moi ça ne m’a guère impressionné.
Il eut mieux valu je crois que l’auteur rapporte moins d’affaires ou qu’il publie en deux tomes et entre plus en profondeur dans les affaires judiciaires les plus importantes ou peut-être les plus délicates voire obscures avec une brève revue de presse pour chaque dossier. J’aurais aussi souhaité un ton plus documentaire ou si vous voulez d’allure moins scénarisée. À ce titre, la version audio est loin d’être un succès.
Dans l’ensemble, c’est un bon livre mais ça reste un survol donc son éclairage est limité. Sur le plan contextuel, les histoires se ressemblent. J’ai appris beaucoup de choses intéressantes, mais dans un continuum monotone.
Suggestion de lecture : LE PROCÈS DU DOCTEUR FORESTER, de Henry Denker


L’auteur : Daniel Proulx
Du même auteur, suggestion

Bonne lecture
Bonne écoute
Claude Lambert
le vendredi 17 octobre 2025
 
								
 
  
 

 
 
 
  
 



 
 
 L’été 1966 restera bien ancré dans la mémoire des Thibault. À cause, certes, des nombreuses journées passées en famille à la plage de Shipshaw et des pêches miraculeuses de Pascal, le père, sur la rivière Sainte-Marguerite. Mais, surtout, à cause de l’annonce du divorce de Rémi, son jeune frère. Depuis que leur mère a appris la mauvaise nouvelle, non seulement elle ne parle que de ça, mais elle a continuellement la larme à l’œil.
L’été 1966 restera bien ancré dans la mémoire des Thibault. À cause, certes, des nombreuses journées passées en famille à la plage de Shipshaw et des pêches miraculeuses de Pascal, le père, sur la rivière Sainte-Marguerite. Mais, surtout, à cause de l’annonce du divorce de Rémi, son jeune frère. Depuis que leur mère a appris la mauvaise nouvelle, non seulement elle ne parle que de ça, mais elle a continuellement la larme à l’œil. 
  
     
 Qui a dit que le croque-mitaine, c’est de la foutaise? Dans un futur pas si lointain, Kay Frarma, analyste comportementale dans un bureau régional de la police d’une ville moyenne, s’ennuie à mourir à brosser le portrait psychologique de petits malfrats sans envergure. Elle ne se doute pas que bientôt, sa vie va basculer d’une effroyable manière. Elle devient la cible d’un tueur en série qui parsème les lieux qu’elle fréquente de bouts de cadavres non identifiables. Dans quel but? Est-ce que le Tueur tente de lui passer un message ou ses actes cachent-ils d’autres agissements encore plus macabres?
Qui a dit que le croque-mitaine, c’est de la foutaise? Dans un futur pas si lointain, Kay Frarma, analyste comportementale dans un bureau régional de la police d’une ville moyenne, s’ennuie à mourir à brosser le portrait psychologique de petits malfrats sans envergure. Elle ne se doute pas que bientôt, sa vie va basculer d’une effroyable manière. Elle devient la cible d’un tueur en série qui parsème les lieux qu’elle fréquente de bouts de cadavres non identifiables. Dans quel but? Est-ce que le Tueur tente de lui passer un message ou ses actes cachent-ils d’autres agissements encore plus macabres?  
 
 
  
 
 Né à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur des célèbres romans Le Matou, Juliette Pomerleau, et La Serveuse du Café Cherrier, il est membre de l’Académie des lettres du Québec. En 2011, il s’est vu décerné
Né à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur des célèbres romans Le Matou, Juliette Pomerleau, et La Serveuse du Café Cherrier, il est membre de l’Académie des lettres du Québec. En 2011, il s’est vu décerné  Quoi de mieux que le fleuve Saint-Laurent pour servir de trame de fond et de complice à un dangereux psychopathe. Ce dernier s’est lancé dans une croisade terrifiante : assainir la planète. Jetant l’ancre à DuVallon, l’impitoyable prédateur pourra évoluer dans le décor enchanteur de ce village côtier. L’écrivaine Claudia Bernard s’y trouve d’ailleurs en panne d’inspiration, mais elle s’apprête à côtoyer la peur et l’horreur alors qu’autour d’elle, des gens disparaissent ou sont assassinés. Le hasard conduit  Claudia sur les traces du sadique. Son désir d’accéder à une certaine notoriété pourrait-il supplanter la folie du meurtrier ?
 Quoi de mieux que le fleuve Saint-Laurent pour servir de trame de fond et de complice à un dangereux psychopathe. Ce dernier s’est lancé dans une croisade terrifiante : assainir la planète. Jetant l’ancre à DuVallon, l’impitoyable prédateur pourra évoluer dans le décor enchanteur de ce village côtier. L’écrivaine Claudia Bernard s’y trouve d’ailleurs en panne d’inspiration, mais elle s’apprête à côtoyer la peur et l’horreur alors qu’autour d’elle, des gens disparaissent ou sont assassinés. Le hasard conduit  Claudia sur les traces du sadique. Son désir d’accéder à une certaine notoriété pourrait-il supplanter la folie du meurtrier ?


 
 










