*Ce qui se met en place, lorsque disparaît la lumière du jour, est une sorte de certitude : qu’en dessous de la surface gît un secret, un mystère à la fois noir et éclatant. On ressent ce mystère dans chaque respiration, on le devine dans chaque ombre, on s’attend à y plonger à chaque pas. Il est là. *
Extrait : SAC D’OS, Stephen King, Le livre de poche éditeur. 2001, 726 pages, papier. VERSION AUDIO : Audible studio éditeur, 2019. Durée d’écoute : 24 heures 50 minutes, narrateur : François Montagut.
Depuis qu’elle n’est plus là, Mike n’écrit plus. Son souvenir l’obsède, ses nuits sont des cauchemars. Entre deux mondes, Mike la cherche. Mais elle n’est plus qu’une ombre parmi celles qui hantent le domaine de Sara Laughs, prêtes à faire payer des crimes que l’on croit oubliés. Et lorsque Mike tombe sous le charme d’une fillette de trois ans et de sa mère, une jeune veuve, il ne sait pas qu’ il va devoir affronter le déchaînement de forces surnaturelles et vengeresses.
PROFONDEUR EN LONGUEUR

Voici l’histoire de Mike Nunan, un écrivain à succès qui a perdu sa femme, Johanna quatre ans plus tôt suite à une rupture d’anévrisme. Depuis, le romancier fait des cauchemars qui concernent sa résidence secondaire, Sara Laughs dans laquelle il finit par s’installer. Nunan y découvre des éléments intrigants du passé de sa femme et réalise que Johanna hante Sara laughs.
Entre temps, Nunan s’attache à une jeune veuve, Mattie, et sa fille de trois ans Kira. L’écrivain aura à combattre sur plusieurs fronts : les mystères fantomatiques de Sara Laughs, la leucosélidophobie, un trouble psychique appelé aussi <le blocage de l’écrivain> et le beau-père de Mattie, Max Devory, un vieil homme mauvais et extrêmement agressif.
Je sors de la lecture de ce livre mitigé même si, pourtant, il est bardé de prix dont le prestigieux prix Locus du meilleur roman d’horreur. Je crois que c’est un peu exagéré de parler ici d’horreur. Le livre conserve un caractère fantastique même si, à mon avis, il est limité. De plus, je ne partage pas l’avis des critiques qui déclarent SAC D’OS comme le livre le plus abouti de King. Ça reste un bon roman mais son caractère surnaturel est plutôt timide. Ce n’est pas le KING que j’ai adulé.

Le livre est inutilement long. Beaucoup de palabres, de passages creux et certains épisodes démesurément décrits comme par exemple un viol collectif particulièrement sordide expliqué avec un luxe de détails. J’ai trouvé l’ensemble un peu ennuyant. Le récit est assorti d’une romance entre Mattie et Mike, touchante, assez bien élaborée si on tient compte du caractère violent du beau-père. C’est un aspect de l’histoire qui ne m’a pas déplu mais qui est peu habituel dans la bibliographie de Stephen King.
L’aspect le plus intéressant du livre est la psychologie du personnage central, Mike Nunan. C’est la principale force de SAC D’OS et là, je reconnais King. Il a imprégné son héros d’authenticité, de sincérité et d’équilibre. De plus, après le décès de Johanna, chaque fois qu’il tente d’écrire, l’auteur est pris de désagréables malaises. L’inspiration ne vient plus. King m’a aidé en fait à mieux comprendre le processus de création de l’auteur qui, dans SAC D’OS, se trouve à être le narrateur et à mieux saisir aussi ce que ressent un écrivain aux prises avec le syndrome de la page blanche.
Grâce à un personnage principal humain, bien imaginé et travaillé, cherchant à s’outiller pour comprendre et combattre, j’ai pu sortir de cette lecture avec un certain degré de satisfaction.
Suggestion de lecture : POPULATION : 48, d’Adam Sternbergh
SAC D’OS A ÉTÉ ADAPTÉ À L’ÉCRAN en 2011. Cliquez ici.
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Plusieurs livres de Stephen King ont été commentés sur ce site. Voici quelques liens :
–ÇA,
–FIN DE RONDE
–UN VISAGE DANS LA FOULE
-LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TOM GORDON
–22/11/63
–LA TOUR SOMBRE
Pour visiter le site de Stephen King, cliquez ici.
BONNE ÉCOUTE
BONNE LECTURE
CLAUDE LAMBERT
le vendredi 9 août 2024













Nourri d’informations scientifiques souvent inédites, des textes sacrés et initiatiques les plus secrets des principales religions depuis le fond des âges, Bernard Werber nous entraîne à la découverte du continent ultime, au-delà de notre imaginaire. En suivant les Thanatonautes, vous subirez les lois d’un univers étrange, où se cache l’énigme qui hante les hommes depuis toujours… Jamais personne n’est allé aussi loin que les Thanatonautes. Ils ont exploré la vie après la vie. L’odyssée la plus stupéfiante de tous les temps.



À Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets… Un mystérieux tueur en série assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique « livre sans nom »… La seule victime encore vivante du tueur, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique… Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring…le tout constitue un thriller très singulier…

LE LIVRE SANS NOM est aussi un clin d’œil au livre célèbre de Koji Suzuki RING, adapté au cinéma sus le titre français LE CERCLE. On sait que dans cette histoire, des ados meurent après avoir regardé une certaine cassette vidéo. Dans UN LIVRE SANS NOM, anonyme comme la cassette de Suzuki, c’est un livre qui tue. Si vous voulez préciser davantage les liens qui unissent les deux œuvres, consultez mon article sur le livre de Suzuki publié sur ce site le 6 août 2017.
Lorsque Marine met au monde son petit garçon, celui-ci est rouge. Mais vraiment rouge ! Et cette particularité va faire son cauchemar. Nombreux sont ceux qui voudront le disséquer, en faire un messie, un produit marketing ou un antéchrist à détruire… « L’Enfant rouge » est la première nouvelle d’un recueil qui déborde d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres. Karim Berrouka convoque des cauchemars, des fantômes, des monstres et pire que tout, des hommes, pour nous faire rire, parfois jaune.

Le livre saisit toute l’importance que gardent, à notre époque, les mythes et les légendes, qui sont le fondement même de notre culture, et où nous puisons encore une si large inspiration. Remontant aux sources, c’est chez les poètes Homère, Hésode, Pindare, Ovide qu’Édith Hamilton retrouve la substance des grands thèmes mythologiques et nous les restitue, dans leur spontanéité, sous forme de merveilleuses histoires : Orphée et Eurydice, Tantale et Niobé, les travaux d’Hercule, le défi d’Icare, la descente de Thésée aux Enfers De l’avis unanime, un ouvrage clair et complet. 


Un objet non identifié s’écrase dans la campagne mauricienne. Un couple dysfonctionnel récupère un nouveau-né dans l’épave extraterrestre, Un enfant doté de pouvoirs surhumains. D’aussi grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.

Depuis qu’elle travaille à Detroit, département des Homicides, l’inspectrice Gabriella Versado ne s’était jamais trouvée face à une telle monstruosité : un jeune garçon mutilé, le haut de son corps mêlé aux membres inférieurs d’un cerf. Profondément remuée, Gabi se lance à la recherche du macabre sculpteur.
