Commentaire sur le livre de
JEAN-MARC FAYOLLE

*ces pseudos journalistes qui nous abreuvent à longueur d’année d’articles critiquant nos institutions qu’ils considèrent blasphématoires… Ces pseudos croyants qui sont à la solde du Vatican ou de l’opus-Dei. Ces individus, chers frères, sont à faire disparaître de la circulation.
On ne peut tolérer de tels propos insultants envers nos soldats. Rappelez-vous mes frères que nous combattons cette église… depuis que la vérité a été occultée lors du concile de Nicée en l’an 325…Rappelez-vous toutes ces horreurs que nous a infligées le clergé durant ces deux millénaires, tous nos soldats brûlés vifs sur le bûcher pour hérésie. *
Extrait : PEUR SUR LA CROIX, de Jean-Marc Fayolle. Édition de papier et format numérique: Erato éditeur, 2016, 330 pages. (923 KB)

Une menace à fuir

Je ne sais pas trop comment classer ce roman. Sa structure est étrange et ses changements de direction sont frustrants. Je trouve même que le titre et le quatrième de couverture ne remplissent pas leur office.
L’histoire, du moins dans sa première partie repose sur le terrorisme religieux. Rien à voir avec l’Islam. Il s’agit d’une secte chrétienne appelée SARAH qui combat l’Église Catholique prétendant que les deux mille ans d’histoire de cette Église repose sur le mensonge et qu’il est grand temps de scander la vérité à la face du monde.
Comme c’est trop souvent le cas dans les conflits religieux, la secte se radicalise et décide d’utiliser des moyens musclés pour se faire entendre. Résultat : violence et terrorisme.
Une chaîne d’évènements amène un expert en compétitions automobiles à combattre cette secte et tenter d’empêcher une inimaginable catastrophe.
Si je me base sur la première moitié du récit, le roman aurait pu être très intéressant, captivant même. Mais vers la fin du troisième quart, l’histoire accuse une chute vertigineuse de l’action et de l’intrigue et verse mielleusement dans le romanesque avec de longs palabres courtois, des propos explicites et des descriptions sexuelles à peine voilées.
Puis vers la fin, un revirement de situation que j’ai trouvé assez insignifiant pour me rendre compte finalement qu’il était parfaitement inutile. Mais je l’admets, il a quand même attisé ma curiosité, croyant que l’aspect dramatique de la première moitié allait revivre et me donner quelques frissons. À la place, j’ai simplement eu l’impression que l’auteur s’adonnait au remplissage.
J’ai trouvé ça dommage car l’introduction de l’histoire était vraiment prometteuse et s’ajustait avec les réalités du terrorisme et du fanatisme religieux. J’ai déchanté quand le texte a pris les allures d’un drame d’espionnage où tout s’imbrique un peu trop facilement pour finir enfin par une passion amoureuse avec, au passage, une petite chicane de ménage, le tout, entremêlé de courses automobiles.
Autre facteur qui ne m’a pas vraiment aidé à aimer ce roman, c’est qu’il est bourré de fautes. L’orthographe y est malmenée, des mots sont escamotés, d’autres sont glissés par erreur. Je crois que l’éditeur ne s’est pas trop forcé.
Il faut donc considérer la première partie du récit comme une base de roman, mais ça s’est arrêté là. Pas fort.
Suggestion de lecture : LA RELIGION, de Tim Willocks
Du même auteur


Bonne lecture
Claude Lambert
le dimanche 21 décembre 2025



C’est un roman très sombre, insolite, dur, atypique par sa violence si on tient compte des conventions morales qui régissaient la Société Britannique du XIXe siècle, ce qui a valu d’ailleurs beaucoup de critique à l’endroit d’Emily Brontë. Je ne me suis pas soucié des conventions de l’époque mais j’ai été ébranlé par la plume redoutable de Brontë et l’oppression qu’elle inspire est avérée.
















Louis-Pier Sicard est un écrivain québécois né en 1991. Il obtint un baccalauréat en éducation physique en 2014. Il est inscrit à la maîtrise en études littéraires tout en travaillant, depuis 2012, comme enseignant suppléant en éducation primaire. Gagnant du premier prix mondial de poésie francophone des 15-25 ans en 2014, il a publié un premier recueil en 2013, Les Amants de l’abîme, et a entrepris la publication d’une série fantastique, Félix Vortan, dont le premier tome obtient le Grand prix jeunesse des univers parallèles.





Hannah, bientôt dix-huit ans, était loin d’imaginer que sa vie prendrait un tel tournant. Ses vacances tant redoutées à Wick vont finalement se transformer en véritable conte de fée… puis en cauchemar. Sa petite vie tranquille, ses idées bien arrêtées, ses projets… tout va changer, brutalement. Elle devra affronter l’inimaginable, faire face à ce qu’elle n’aurait jamais pensé croire un jour, car les légendes n’en sont pas toujours…Leith ne s’attendait pas non plus à Hannah. Il tombe de haut, l’Esprit a choisi : c’est elle, son âme sœur. Pourra-t-il lui cacher sa vraie nature encore longtemps ? Osera-t-il lui avouer qu’il n’est pas tout à fait humain ? Il n’a pas le choix, leur rencontre l’a mise en danger. Lui seul peut lui venir en aide.






Le livre est divisé en trois grandes parties. La première est consacrée à l’histoire des dieux grecs qui sont présentés comme des magouilleurs indolents, capricieux, menteurs, infidèles, sournois et autres gentillesses du genre.



