<Ici GOLIATH, dit Chandler à l’intention de la terre,
avec dans la voix un mélange de fierté et de solennité.
Nous ramenons à bord un astronaute vieux de mille
ans. Et je crois savoir qui c’est. >
Extrait : 3001 L’ODYSSÉE FINALE, Arthur C. Clarke, 1997,
Albin Michel éditeur. Édition de papier, 285 pages.
Après une longue hibernation, le corps de Frank Pool, l’un des deux pilotes de l’astronef Discovery, est restitué à la vie. Persuadé que Dave Bowman, son compagnon d’odyssée, se trouve sur la lune Europe, il brave l’interdiction qui est faite d’y atterrir. Cet héroïsme mettra en perspective le grave danger que les monolithes font peser sur Europe et sur la terre. Peut-on changer le cours du destin ?

Les deux soleils
<Soudain, il avait trouvé une raison de
vivre. Il était temps ! Il lui restait un
travail à accomplir dans ce monde
qu’on appelait autrefois Jupiter.>
Extrait


Gary Lockwood à gauche et Keir Dullea incarnent respectivement les docteurs Frank Pool et David Bowman, les deux personnages principaux du film culte 2001 L’ODYSSÉE DE L’ESPACE réalisé en 1968 par Stanley Kubrick. Ces deux héros se retrouvent au cœur de la grande finale de l’Odyssée : 3001.
3001: L’ODYSSÉE FINALE est le dernier opus de la célèbre tétralogie d’Arthur C. Clarke qui a commencé par 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE immortalisé par le septième art,
Dans ce chapitre final, Après 1000 années de dérive dans l’espace, le corps de Frank Poole est récupéré puis ramené à la vie. Ce dernier peut désormais contempler la planète Terre du haut de la tour Afrique, une des quatre tours construites par les humains. Poole, persuadé que David Bowman se trouve sur la mystérieuse Europe, le satellite interdit, va transgresser l’interdiction et s’y poser.
C’est une bonne histoire malgré mon ressenti d’un certain essoufflement et d’une surexploitation du thème. En fait, j’ai ressenti sensiblement la même chose qu’après la lecture de 2010 qui a été aussi adapté au cinéma. Dans ce deuxième volet, le Dr Heywood Floyd accompagne un équipage russo-américain vers Jupiter à bord du Leonov dans le but d’étudier l’étrange objet satellisé, le fameux monolithe *stationné* entre Io et Jupiter.
Je sais. Mon commentaire peux ressembler étrangement à ce que j’ai écrit en mars 2023 sur ce site à propos du livre 2010 : ODYSSÉE 2 à savoir Une grande crédibilité sur les plans littéraire et scientifique même si ce dernier aspect m’a paru parfois très lourd, une représentation chaude et bucolique de l’environnement de la majestueuse Jupiter, mystère tenace et intrigue maintenus sur le monolithe, une plume riche malgré une certaine redondance par rapport aux tomes précédents et le fait, un peu navrant, que le film a laissé dans mon esprit une impression plus forte que le livre.
Quant aux personnages, j’ai eu de la difficulté à m’y attacher. Bowman en particulier. La série se tient et son caractère environnemental est criant : nous sommes les locataires de la terre. Quand le bail sera échu, on aura des comptes à rendre.
J’ai aimé ce livre mais je crois qu’il était temps que la série se termine. J’ai l’impression que, comme dans beaucoup de séries et de collections, le premier opus n’a jamais été battu.
Suggestion de lecture : HISTOIRE DE LA SCIENCE FICTION, de James Cameron

Arthur C. Clarke (de son nom complet Arthur Charles Clarke) est un auteur et un inventeur britannique. Il se consacre pleinement à l’écriture’à partir de 1951.C’est avec <2001, l’odyssée de l’espace> que vient la célébrité pour Sir Arthur C. Clarke. Son oeuvre comporte de nombreux autres titres, notamment des suites à 2001 et des essais.
L’écrivain vivait sur un fauteuil roulant depuis 30 ans, suite à une poliomyélite contractée pendant son enfance. Il s’était retiré au Sri Lanka, où il est mort le 19 mars 2008. Une académie y porte son nom. La plupart de ses essais (entre 1934 à 1998) sont rassemblés dans le livre Greetings, Carbon-Based Bipeds! (2000). La plupart de ses nouvelles sont réunies dans le livre The Collected Stories of Arthur C. Clarke (2001). Ces deux ouvrages forment une bonne sélection du travail de l’écrivain.
Bonne lecture
Claude Lambert
Le samedi 20 mai 2023







Ancien forçat, Jean Valjean, change d’identité et devient M. Madeleine. Tandis que l’Inspecteur Javert est toujours à ses trousses, il prend sous son aile la petite Cosette, martyrisée par un couple d’aubergistes, les Thénardier. Cette adaptation, remarquable par la justesse et la qualité de sa mise en scène a été réalisée en 1982. Robert Hossein, un grand acteur, nous a livré une des adaptations les plus fidèles du roman de Victor Hugo. On retrouve aussi dans la distribution Michel Bouquet dans le rôle de Javert. Jean Carmet incarne Thénardier. Evelyne Bouix et Valentine Bordelet sont respectivement la mère de Cosette et Cosette.
Pour mettre en perspective l’histoire et l’évolution de la science-fiction, le réalisateur de TITANIC James Cameron conduit personnellement des entretiens avec Guillermo del Toro, George Lucas, Christopher Nolan, Arnold Schwarzenegger, Ridley Scott et Steven Spielberg sur leur vision du genre, sur son impact et son évolution. Ces cinéastes primés nous entraînent dans des discussions fascinantes autour des extraterrestres, des voyages temporels, des intelligences artificielles ou encore des épopées spatiales.

James Cameron, diplômé en physique a réalisé entre autres, ALIENS LE RETOUR (1986), ABYSS (1989), TERMINATOR 2 LE JUGEMENT DERNIER (1994) TITANIC (1997, récompensé par 11 Oscars, dont celui du meilleur réalisateur et AVATAR. Notez qu’à ses débuts dans l’industrie cinématographique, Cameron était spécialiste des effets spéciaux. Il avait été engagé par un réputé producteur des années 1980, Roger Corman. Cette expérience exceptionnelle lui a été profitable et utile tout au long de sa carrière de réalisateur. Dans HISTOIRE DE LA SCIENCE-FICTION, l’entrevue avec James Cameron a été réalisée par le scénariste Randall Frakes.



Trente-cinq années dans l’espace, c’est un bien long voyage pour un vaisseau terrien. Pourtant, c’est à l’arrivée sur la planète Bêta IV Hydri que les véritables ennuis commencent pour l’astrogateur Nathan Stone et ses compagnons. Dans la petite colonie, plusieurs sections – militaires, politiciens, citoyens ambitieux – s’affrontent.


Voilà donc les deux premiers épisodes des aventures d’Astérix adaptées au support audio et je sais que les deux suivants sont déjà disponibles : ASTÉRIX GLADIATEUR et LE TOUR DE GAULE D’ASTÉRIX. C’est une bonne nouvelle car ce que j’ai entendu constitue une assez bonne adaptation des BD de René Goscinny et Albert Uderzo. Les acteurs y ont mis du cœur et offrent, je crois un bon spectacle…du cinéma d’animation…sans image. J’ai apprécié la prestation. Toutefois, j’ai trouvé ça court. Chaque épisode dure un peu plus d’une demi-heure.
Donc, l’idée d’une production audio est excellente et davantage l’idée d’en faire une série. Je souhaite toutefois, comme évoqué plus haut que les épisodes soient enrichis, bonifiés et traduisent davantage, si la chose est possible cette forme d’humour spontané à laquelle René Goscinny nous a habitué. Je crois que c’est un beau défi à relever et avec ce que j’ai entendu des deux premiers épisodes, je n’ai aucun doute sur la capacité des comédiens à tendre vers cet objectif. Je suis content de ce premier opus. C’est du beau travail. Ça ne mettra jamais la bande dessinée dans l’ombre mais ça pourrait la compléter d’une magnifique façon.


Moins audacieux que ses compatriotes Coppola, De Palma et Scorsese, le cinéaste Steven Spielberg n’en a pas moins dominé le box-office pendant plus d’une génération avec une spectaculaire filmographie: Jaws, E.T., Indiana Jones, Schindler’s List, Jurassic Park, Minority Report… Après avoir signé des biographies de Stanley Kubrick et Woody Allen, John Baxter trace le portrait de cet artisan infatigable, maniaque du détail et de l’organisation, dont les œuvres ont contribué à maintenir la puissance d’attraction du cinéma américain dans le dernier quart du 20e siècle.






Le mal est partout. De Portland, Oregon, aux rues enneigées de Manhattan… Le mal est immortel. Quand l’un de ses serviteurs s’éteint, un autre s’éveille déjà… Le mal est insatiable, aveugle et protéiforme. Voilà l’unique certitude de Joshua Brolin, profileur au FBI. Il en porte la marque, les blessures, les stigmates. Il en connaît l’odeur de soufre. Brolin enquête sur une série de meurtres causés par un criminel monstrueux ayant pris la relève du bourreau de Portland. De bibliothèque ésotérique en course-poursuite mortelle, il n’y a pas de répit.
ATTENTION ! Cet ouvrage est gore, attractif, immersif et addictif, même si vous avez la peur facile, Il est difficile d’en laisser la lecture. La trilogie ayant près de 1 500 pages, vous n’avez guère le choix. La plume de Chattam est directe et froide. Il n’envoie pas dire ce qu’il a à dire. C’est cru et ça met en scène des meurtres d’une inimaginable sauvagerie. Le mal et la morbidité suintent dans chaque page. C’est bien imaginé, bien écrit avec l’idée d’une épouvante pratiquement continue, maintenant une pression constante sur le lecteur et la lectrice.