L’œuvre de
J.R.R. et CHRISTOPHER TOLKIEN
Commentaire, partie 2

*Il arriva, un jour avant la venue du printemps, que Lùthien dansait sur une colline verdoyante, et qu’elle se mit soudain à chanter d’une voix haute et claire, un chant qui vous perçait le cœur comme celui de l’alouette quand il s’élève des portes de la nuit pour lancer sa mélodie vers les étoiles mourantes, voyant déjà le soleil derrière les murailles du monde. Et le chant de Lùthien défit les liens de l’hiver, libéra les eaux gelées qui se mirent à bruire, et des fleurs naquirent de la terre glacée là où s’étaient posés ses pas. *
<Extrait : LE SILMARILLION, œuvre majeure inachevée de J.R.R. Tolkien mais par la suite complété et publié par son fils Christopher. Pocket éditeur, 2002. Édition de papier 482 pages. Version audio : Audiolib éditeur, 2021, durée d’écoute : 15 heures 27 minutes, 1,3 Go, narrateur : Thierry Janssen.>
Les Terres du Milieu

J’ai bien senti l’influence de Tolkien père dans le SILMARILLION mais l’œuvre dégage un parfum d’inabouti. Si Ronald Tolkien s’était rendu au bout de son œuvre, je suis sûr qu’elle serait devenue une trilogie car beaucoup d’éléments qu’on retrouve dans la chaîne d’évènements du SILMARILLION me semble inachevés ou superficiels.
L’œuvre a été achevé par le fils de Tolkien, Christopher qui a peut-être été vite en affaire. Ça m’a semblé bâclé et j’ai été déçu par le dernier carnet qui aurait pu, je crois, mieux me préparer au Seigneur des anneaux en alimentant un peu mieux l’introduction des futurs héros : Gandalf, fredon, Bilbon, Aragorne. On aurait pu ajouter à cela un petit aperçu de ce qui attendait la Terre du Milieu.
Bien que l’histoire soit alourdie par une généalogie compliquée, elfique en particulier, avec des noms imprononçables, j’ai bien senti la prépondérance de Ronald Tolkien dans l’ensemble de l’ouvrage. Nul doute que l’influence du Père Tolkien se fait bien sentir dans l’écriture, qui est toujours aussi belle, la sensibilité du langage et une culture bien identifiée pour chaque peuple.
J’ai donc surmonté les irritants d’un livre terminé un peu trop vite pour savourer les magnifiques envolées narratives du SILMARILLON qui renferme la base incontournable du Seigneur des anneaux. Il est vrai que dans l’édition que j’ai utilisée, des noms ont changé…Fredon Sacquet est devenu Fredon Bessac, Grand-Pas est devenu l’arpenteur. Mais je m’y suis fait et j’ai beaucoup apprécié la narration de Thierry Janssen…comme toujours.
Suggestion de lecture : BILBO LE HOBBIT, de J.R.R. Tolkien
À gauche, l’auteur John Ronald Reuel Tolkien, à droite, son fils Christopher qui a achevé et publié le livre de son père LE SILMARILLION
La suite


En attente de l’adaptation cinématographique

Au moment d’écrire ces lignes (août 2025), le projet était sur la table du réalisateur Peter Jackson depuis un bon moment. Toujours pas de nouvelles.
Bonne lecture
Bonne écoute
Claude Lambert
le samedi 23 août 2025




LE SILMARILLION est une genèse du
Donc les Silmarils sont au cœur des évènements qui ébranlent la terre du milieu. Il faut beaucoup se concentrer sur cette histoire car elle est compliquée. J’y reviendrai dans la deuxième partie de mon commentaire. Mais si vous suivez bien, vous découvrirez plusieurs éléments subtils qui vous amèneront à mieux saisir les appuis, les connaissances et les ressources qui seront utilisés par la future communauté de l’anneau.


C’est la première fois que je lis un roman épistolaire. Je n’ai jamais été attiré par ce genre littéraire dans lequel il n’y a pas de narrateurs mais plutôt un échange de lettres, de correspondances dans un but précis. J’ai apprécié cette expérience même si je n’ai pu m’attacher aux personnages dont les deux principaux sont d’invétérés manipulateurs à la morale douteuse. L
Au départ, je croyais me lancer dans la lecture d’un 


Ça fait plus d’un an que ce livre figure dans mes projets de lecture. J’ai décidé de me lancer, toujours aussi intrigué par le titre. En effet, ce titre annonce quelque chose de malsain, de pervers, et d’énigmatique. Ça parle fort. D’autant que le livre pénètre dans l’univers sinistre de la
Le lendemain, les messages de menace commencent et ils ne font pas dans la dentelle. Il est dorénavant en grand danger, lui, sa femme et ses deux enfants. Il semble que sa curiosité pourrait lui coûter très cher.
La principale force du livre réside dans son personnage principal, Grace, un policier efficace mais humain et sujet à l’erreur. Une autre force tient au fait que le l’histoire est développée comme un scénario de film, ce qui est en fait la spécialité de Peter James.








Cormoran Strike est en visite dans sa famille en Cornouailles quand une inconnue l’approche pour lui demander de l’aide. Elle aimerait retrouver sa mère, disparue dans des circonstances jamais éclaircies en 1974. Intrigué, Strike accepte, malgré la longue liste des cas sur lesquels lui et son associée Robin Ellacot travaillent déjà. Petit à petit, l’enquête apparaît comme très complexe. Sur leur chemin, Robin et Strike rencontrent des témoins peu fiables, s’interrogent sur des jeux de tarots, tout en poursuivant des pistes qui semblent mener vers un serial killer psychopathe. Ils apprendront bientôt, à leurs dépens, que même des affaires classées peuvent se révéler dangereuses…
















