Commentaire sur
LE BERCEAU DES ÉLUS
de LAURENCE CHEVALIER
*ISABELLE CASTELLANE !
cria l’inquisiteur dont la voix forte fit taire l’assemblée.
-Reconnais-tu devant le peuple les accusations de sorcellerie dont tu fais l’objet ? La femme fixa son bourreau franciscain d’un regard acéré puis toisa la foule massée autour d’elle. Ces gens qui souhaitaient sa mort et dont les yeux fiévreux révélaient le désir impatient d’assister à une exécution…* (prologue)
Extrait : NATIVE, tome 1 : LE BERCEAU DES ÉLUS, de Laurence Chevallier. Format relié : Independantly published éditeur, 2021, 430 pages. Format numérique : Black Queen édition, 2013, 432 pages. Support audio : Audible studio éditeur, 2021, durée d’écoute 9 heures 18 minutes. Narratrice : Ana Piévic.

Gabrielle est une lycéenne de 18 ans, dont une sale rumeur, lancée par son ex, a détruit toute vie sociale. Seule son amie, Olivia, reste fidèle à ses côtés, lorsque deux frères, aussi mystérieux qu’ensorcelants, débarquent au lycée. Gaby découvre alors l’existence des natifs, une élite d’êtres doués d’étonnants pouvoirs dont elle semble faire partie. Destructrice et tentatrice, Gabrielle n’est pas qu’une élue, c’est la seule en son genre…
La maîtrise du pouvoir


Ce livre est le premier opus d’une saga de sept tomes. Je n’ai lu que le livre 1. L’histoire ne m’a pas emballé. Elle est superficielle, manque de profondeur et est beaucoup trop axée sur le sexe à un point que l’histoire est diluée et le fil conducteur est tordu.
Toutefois, si vous passez à travers le premier quart du live, vous pourriez trouvez des éléments intéressants qui pourraient être prometteurs pour les autres tomes. Disons qu’une bonne partie du livre est constituée d’un vigoureux brassage d’hormones qui pourrait plaire au lectorat adolescent quoique j’hésite un peu à classer ce livre *littérature jeunesse* .
Ceci dit, l’autrice tente tant bien que mal, de mettre en place les éléments de la série. Avec l’arrivée des mystérieux frères Valériens dans son lycée, beaux, ombrageux et sexuellement attirants, Gabrielle découvre l’existence des natifs. Ce sont des êtres humains dotés de pouvoirs extraordinaires : télépathie, télékinésie, lévitation et j’en passe.
Gabrielle découvre qu’elle est elle-même une native et apprendra très vite que les natifs se reconnaissent et s’attirent sexuellement entre eux seulement. Prétexte évident de descriptions de nombreuses scènes torrides.
À travers les tribulations des lapins en chaleur, j’ai fini par mieux comprendre la légende des natifs, guerres de clans, lutte de pouvoirs, combats de coqs et au milieu de tout ça, une jeune fille qui se découvre native et dont les pouvoirs pourraient dépasser tout ce qui existe dans l’élite des natifs dont je vous laisse découvrir le but ultime.
Rien de neuf. Variation sur un thème connu. Je n’ai pas trop compris le choix du titre de la série : NATIF, quelle réalité ça représente exactement ?
En ce qui concerne les points positifs, avec les éléments mis en place dans LE BERCEAU DE L’ÉLUE, les prochains tomes s’annoncent meilleurs. Dans le premier quart, l’héroïne est d’une insignifiance navrante mais elle prend par la suite une place beaucoup plus marquante selon une intrigue à évolution en dents de scie. L’écriture est fluide, le style est intéressant.
Le mystère va s’épaississant. Quant à la finale…décevante sur le plan contextuel mais intrigante sur le plan de la continuité. Le fil conducteur est très instable du fait de l’omniprésence de scènes et d’allusions sexuelles.
Enfin, l’idée de base est bonne, il y a quelques trouvailles intéressantes. Je ne regrette pas ma lecture mais je n’irai pas plus loin dans la série.
Suggestion de lecture : LES AILES D’ALEXANNE d’Anne Robillard

L’autrice Laurence Chevallier
La série

Pour parcourir la série NATIVE, cliquez ici
Bonne lecture
Bonne écoute
Claude Lambert
le vendredi 31 janvier 2025







À la suite du décès de son père, Ray doit abandonner ses activités pour retourner dans la maison familiale. Il y retrouve Thomas, son cadet atteint de schizophrénie, qui passe ses journées devant un programme de cartes interactives sur son ordinateur. Convaincu de l’imminence d’une attaque terroriste, celui-ci mémorise les plans des grandes villes jusqu’au jour où il pense avoir surpris une scène de meurtre. Il ne cesse de harceler son frère pour qu’il aille vérifier sur place. De guerre lasse, Ray se rend à Manhattan, déclenchant malgré lui une spirale tragique…
Linwood Barclay est un auteur et ancien éditorialiste. En 1959, il émigre à Toronto au Canada avec sa famille alors qu’il est tout juste âgé de quatre ans. Il commence à écrire des livres en 1995 et publie quatre ouvrages humoristiques de 1996 à 2000 ainsi que quatre thrillers de la série Zack Walker de 2004 à 2007. Auteur de polars incontournable, Linwood Barclay a déjà publié seize romans chez Belfond, dont Cette nuit-là (2009) et sa trilogie consacrée à la ville fictive de Promise Falls – Fausses promesses (2018), Faux amis (2018) et Vraie folie (2019). Tous sont repris chez J’ai lu.










J’ai adulé Lucky Luke pendant de nombreuses années. Je l’aime toujours mais mon intérêt a baissé d’un cran. Comme tous les inconditionnels de l’homme qui tire plus vite que son ombre, j’ai dû subir deux sevrages avec cette série de BD qui réussit à garder la tête hors de l’eau. D’abord, Morris a troqué la cigarette pur une brindille de paille. Je peux comprendre Morris, il ne faisait que devancer les exigences de la loi Elvin, adoptée au début des années 1980 en France et encadrant sévèrement la publicité sur le tabac. C’est un détail, loin d’être malsain mais je ne m’y suis jamais fait.
Autre sevrage important, le décès de Goscinny en 1977. Depuis ce jour, la série a perdu un peu de ses étincelles et a commencé à vieillir à mes yeux. La subtilité et la spontanéité de Goscinny manquent cruellement au scénario de FINGERS. Ça reste une bonne histoire, drôle par moment, pas désagréable à lire au contraire. Malheureusement, le personnage de Lucky Luke s’est affadit avec le temps. Il reste stoïque, sûr de lui mais il est devenu prévisible et sans éclat. Toujours vedette, mais d’une série essoufflée. Dans FINGERS, Luke est plus effacé, trop, en fait, par rapport au prestidigitateur à qui le scénariste a donné des pouvoirs surdimensionnés
Morris, très différent aussi de son prédécesseur Uderzo a fait quand même de son mieux pour rehausser le scénario de Van Banda et a réussi à rendre l’ensemble plus rigolo. L’histoire de Lucky Luke est quand même extraordinaire.







Douze auteurs prestigieux de noir sont ici réunis et, si chacun a son mode opératoire, le mot d’ordre est le même pour tous : nous faire ouvrir grand les yeux au fil de récits qui jouent avec les différentes interprétations de la vision.




Après la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à sa tante Tatiana. La vieille dame vit seule dans un immense manoir aux multiples chambres parfumées à l’encens, garnies d’anges et de chandelles. Découvrant l’histoire de ses origines russes et ses propres dons particuliers, Alexanne apprendra toute la vérité sur l’héritage étrange dont son père l’avait tenue éloignée. Pour ceux et celles qui ont apprécié la fabuleuse histoire des Chevaliers d’Emeraude, l’écrivaine crée un univers tout nouveau avec la série Les ailes d’Alexanne. Cette saga explore les phénomènes paranormaux, la guérison spirituelle et les anges. 
