Commentaire sur le livre de
JONATHAN BLACK
*Il suffit qu’une seule chose soit vraie dans tout ce que vous allez lire pour que tout ce qui vous a toujours été enseigné par vos professeurs soit remis en question. *
Extrait : L’HISTOIRE SECRÈTE DU MONDE, de Jonathan Black, édition de papier. JAI LU éditeur 2011, 670 pages.


LA PHILOSOPHIE DERRIÈRE L’HISTOIRE

C’est un livre étrange qui parcourt l’histoire du monde à travers le regard des sociétés secrètes qui ont foisonné jusqu’à ce jour partout dans le monde comme Rose-Croix, la franc-maçonnerie, les philadelphes, les illuminés et j’en passe. C’est un livre à lire avec une grande ouverture d’esprit à défaut de quoi il vous paraîtra indigeste ou tout au moins déroutant.
Bien que ce livre aborde l’histoire de la pensée humaine, il traite de connaissances cachées, d’écoles du mystère et d’une doctrine secrète selon laquelle *le cosmos a créé le cerveau humain afin de pouvoir réfléchir à lui-même. * C’est un livre qui met à l’avant-plan le caractère ésotérique de notre histoire et il n’est pas facile, empreints que nous sommes du matérialisme contemporain.
Donc, pour apprendre de ce livre, il faut désapprendre, c’est-à-dire analyser son contenu sur un plan dématérialisé. À moins d’être initié, même très partiellement, c’est un exercice très lourd. Les secrets du monde sont explorés à travers l’art, la littérature, la philosophie et l’histoire des grands maîtres. Le point de vue de l’auteur tend vers l’unicité des religions, du moins si on en étudie les origines.
L’ouvrage se divise essentiellement en trois parties : le commencement, vu par les Sociétés secrètes, puis, les personnages mythiques ou légendaires, enfin, une transition vers l’histoire comme telle.

Points forts du livre : l’auteur semble crédibiliser son ouvrage en créant un lien très fort avec l’art. Les illustrations sont nombreuses avec une série de planches en couleur au centre de l’ouvrage.
Aussi, le livre contient une somme impressionnante de savoir, de connaissances. Les liens avec la littérature et la philosophie sont aussi puissants.
L’histoire traverse aisément les âges et pose une énigme que j’ai trouvé intéressante d’autant qu’elle est omniprésente dans le livre : Est-ce que l’esprit est la conséquence logique de la matière, ou est-ce que la matière découle de l’esprit.
Points faibles : Je n’ai jamais été attiré ou impressionné par les Sociétés secrètes. C’est ce qui explique sans doute que beaucoup d’idées de l’auteur sont difficiles à admettre. Aussi, vous excuserez j’espère ma naïveté, pourquoi autant de cachoteries, de secrets, de mystère, d’occultisme ? L’auteur ne m’a pas vraiment aidé à comprendre à part peut-être le fait que je ne suis pas formé pour en savoir autant.
J’ai été intrigué par le quatrième de couverture, tout comme je l’ai été par le célèbre DA VINCI CODE de Dan Brown, cité par Black dans son livre. Mais le livre dans son ensemble manque de profondeur, de clarté, de vulgarisation. De plus, j’ai trouvé beaucoup d’arguments plutôt sophistes.
Voilà. Ce livre est très intéressant pour le développement de la pensée mais je ne l’ai pas trouvé vraiment initiatique ce qui le rend peu accessible pour les néophytes.
Suggestion de lecture : UNE HISTOIRE DU QUÉBEC, de Jacques Lacourcière

L’auteur Jonathan Black
Du même auteur

Bonne lecture
Claude Lambert
le dimanche 26 octobre 2025



Ci-haut, le manuscrit d’Anne Frank. À gauche, extrait du film LE JOURNAL D’ANNE FRANK, version 1959, réalisé par George Stevens, avec Millie Perkins dans le rôle-titre. Autres versions : consultez la liste préparée par 



Ici, la vie de Morgan, quoique très romancée, est reconstituée avec une remarquable précision historique. Vous pouvez me croire quand je vous dis que Morgan ne l’aura pas facile car, n’ayant pas vu plus loin que le bout de leur nez, les autorités anglaises ont imposé ces déportations sans préparation, peu ou pas d’équipement de survie, alimentation pauvre, inadéquate, pas de directives d’installation. Souffrance et misère attendent les déportés et même leurs gardiens :



TINTIN ET LE QUÉBEC

La visite arrivait à point car dans les années 60, les préjugés sur la BD avaient la vie dure. Cet aspect est évoqué dans le livre et le charisme de Hergé va peut-être changer les choses. Le livre est centré sur la visite de Hergé au Québec, son itinéraire, son agenda, ses rencontres de presse et ses interminables séances d’autographe, confirmant qu’il était attendu et adulé. J’ai été déçu de ce choix car le contenu du livre ne livre pas les promesses du contenant, dont le titre.






L’ARCHIPEL DU GOULAG est un très long pavé (2 000 pages et plus selon les éditions) chargé de noirceur, de mort et de désespoir, cri du cœur de la réalité historique décriée froidement par Soljenitsyne. Plusieurs passages m’ont fait frémir et même, glacer d’horreur :
Je vous avertis d’aiguiser votre patience. L’ARCHIPEL DU GOULAG est un livre très long, très dur et quelque peu indigeste à cause de nombreux palabres pas toujours utiles, de nombreux termes russes, une phénoménale quantité de notes renvoyées à la fin de l’ouvrage et une traduction douteuse. La grande force du livre tient dans le fait que Soljenitsyne couvre absolument tous les aspects de la vie concentrationnaire.





J’ai adulé Lucky Luke pendant de nombreuses années. Je l’aime toujours mais mon intérêt a baissé d’un cran. Comme tous les inconditionnels de l’homme qui tire plus vite que son ombre, j’ai dû subir deux sevrages avec cette série de BD qui réussit à garder la tête hors de l’eau. D’abord, Morris a troqué la cigarette pur une brindille de paille. Je peux comprendre Morris, il ne faisait que devancer les exigences de la loi Elvin, adoptée au début des années 1980 en France et encadrant sévèrement la publicité sur le tabac. C’est un détail, loin d’être malsain mais je ne m’y suis jamais fait.
Autre sevrage important, le décès de Goscinny en 1977. Depuis ce jour, la série a perdu un peu de ses étincelles et a commencé à vieillir à mes yeux. La subtilité et la spontanéité de Goscinny manquent cruellement au scénario de FINGERS. Ça reste une bonne histoire, drôle par moment, pas désagréable à lire au contraire. Malheureusement, le personnage de Lucky Luke s’est affadit avec le temps. Il reste stoïque, sûr de lui mais il est devenu prévisible et sans éclat. Toujours vedette, mais d’une série essoufflée. Dans FINGERS, Luke est plus effacé, trop, en fait, par rapport au prestidigitateur à qui le scénariste a donné des pouvoirs surdimensionnés
Morris, très différent aussi de son prédécesseur Uderzo a fait quand même de son mieux pour rehausser le scénario de Van Banda et a réussi à rendre l’ensemble plus rigolo. L’histoire de Lucky Luke est quand même extraordinaire.











